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Les régionales illustrent la supercherie du "Front de gauche" et la poursuite de la stratégie de décomposition du PCF

Publie le dimanche 10 janvier 2010 par Open-Publishing
33 commentaires

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S’il y en a un qui ne manque pas d’air, c’est bien Mélenchon ! On n’est pas surpris, il aurait tort de se gêner mais quand même ! « Je suis écœuré par cette négociation sans fin sur les régionales » pleure-t-il. « J’avais mis ma candidature à disposition mais apparemment ça ne permet pas de régler les problèmes que je croyais qu’on pouvait régler ». Et il ajoute (toujours sur Canal+) : « Le temps de la cuisine est en train se s’achever, on va passer à table ».

Lui et son PG vont être gavés !

5 têtes de liste régionales sur 22, 19 têtes de liste départementales, 50 élus potentiels et en plus le beau rôle : le « Front de gauche », qui se confond si aisément avec le « Parti de gauche » est vraiment une aubaine pour ces transfuges du PS !

Sans parler des plus d’un million d’euros dont le PCF leur aura permis de disposer, entre les campagnes des européennes et des régionales, pour lancer leur mouvement.

Mais il y a à manger aussi pour les plus petits groupuscules. La « Gauche unitaire », avant-garde du NPA dans le « Front de gauche », peine à trouver des candidats pour occuper la petite dizaine d’élus qu’on lui offre.

L’organisation est tellement insignifiante que, pour la faire vivre, son chef, Christian Piquet, proposé tête de liste en Midi-Pyrénées, a dû être embauché, après son départ du NPA, comme assistant au Parlement européen par un élu PCF.

Certains membres de la tendance des « refondateurs » ont créé un groupe extérieur la « FASE » (Fédération de quelque chose) pour lorgner des positions qu’ils n’auraient pas en tant que PCF. De même qu’un mercenaire de la « Mutation » façon Robert Hue, Jacques Nikonoff, écarté d’ATTAC pour soupçon de fraude électorale, tente de capter quelques places pour son « MPEP ».

Il y en a d’autres prétendants à la soupe mais arrêtons les sigles indigestes !

S’il y en a qui ont toutes les raisons d’être écœurés, c’est bien les militants communistes.

Le Parti est englué depuis des mois dans ces marchandages. D’avance, il est sûr de perdre quasiment la moitié de ses sièges. Les militants sont bafoués dans leur choix, se voient imposer des têtes de liste d’organisations insignifiantes localement, concurrentes du PCF, voire anticommunistes, derrière lesquelles on les invite à se ranger.

Dans ce charivari politicien, les media se font les gorges chaudes des déchirures et des difficultés du Parti, dindon de la farce.

Dans plusieurs régions, on va trouver des « communistes » sur 2 ou 3 listes différentes, sans qu’il y ait de liste présentée par le PCF.

En Ile-de-France, Hue va avec le PS Huchon. Les refondateurs placent leurs pions partout avec Gatignon et Perreux chez Cohn-Bendit. Pour obtenir que Pierre Laurent, successeur annoncé de Marie-George, soit chef de file en titre du « Front de gauche », il a fallu céder 5 têtes de listes départementales sur 8. Etc.

Dans plusieurs régions pour sauver leurs places, éventuellement pour assumer et défendre un bilan, les élus sortants restent sur les listes d’union avec le PS.

Au moins, c’est plus clair !

Cette situation est lamentable, encore davantage au regard du développement des luttes dans ce pays. Mais qui d’autre en est responsable sinon l’équipe dirigeante du PCF, même si elle doit l’assumer dans la douleur !

En marge du 34ème congrès, fin 2008, elle imposait la stratégie du « Front de gauche », téléphonée avec Mélenchon.

Les projets de remise en cause de l’existence même du PCF après le naufrage de la candidature de la « gauche antilibérale » aux présidentielles de 2007 se sont heurtés au rejet massif des communistes avant la conférence nationale de décembre de 2007.

Par la suite, les communistes se sont prononcés sans ambiguïtés pour le maintien et le renforcement du PCF et ont évacué le mot « métamorphose du parti » du 34ème congrès.

Après les « collectifs antilibéraux » de 2006, le « Front de gauche » a été le moyen de poursuivre la stratégie de dilution, d’effacement, disons maintenant de décomposition du PCF, de ce qu’il représente avec sa théorie, sa forme d’organisation révolutionnaires, son histoire.

Malgré le semi échec électoral des européennes de 2009, le procédé reste à l’ordre du jour, toujours à l’occasion d’un rendez-vous électoral rendu électoraliste.

Paradoxalement, malgré le spectacle affligeant de la préparation des listes des régionales, le « Front de gauche » est encore tactiquement présenté comme une porte de sortie à la crise dont il est l’instrument : sur la base du poids restant des directions et d’une véritable supercherie !

Le « Front » est présenté comme une alliance permettant de s’émanciper du PS.

Mais une alliance, ça suppose un contenu et des partenaires clairement identifiés. Là, l’expression de « Front de gauche » aux élections, la « gauche » tout court, tiennent lieu de programme, régionalement comme nationalement. Et les partenaires sont des groupuscules créés sur mesure.

S’émanciper du PS ? Bien sûr, l’idée peut tromper comme la démagogie sans bornes de ceux qu’aucune responsabilité devant le monde du travail ne retient.

Mais avec le petit « éléphant » depuis 30 ans du PS (originaire du POI-PT), depuis 18 ans sénateur PS, Jean-Luc Mélenchon ? De qui se moque-t-on ?

S’il fallait encore des exemples : en Languedoc-Roussillon, on laisse des socialistes, repentis ou non, mener la campagne prétendument anti-Frêche (Revol, Ariès).

En Ile-de-France, la stratégie « Front de gauche » est la reproduction de l’expérience de la liste de la « gauche populaire et antilibérale » de 2004 qui a mené ses élus, « alternatifs », « personnalités » ou PCF à rentrer docilement dans l’exécutif de l’ultra (social-)libéral Huchon.

Le « Front de gauche », ce n’est pas sortir la direction du PCF de la satellisation au PS, c’est amener le PCF à se diluer dans un ensemble social-démocrate.

Ce qui se proclame la « gauche de la gauche », transfuges à venir du NPA compris, n’est autre que la resucée de cette « petite gauche » toujours dirigée historiquement contre le PCF.

Aux camarades, notamment jeunes, qui pourraient être abusés dans des débats internes confus qui tournent souvent aux jeux de rôle, parce qu’ils n’ont pas pu connaître localement le PCF de classe et de masse, affirmons aussi que ce n’est pas à partir d’une combinaison électorale politicienne que l’on construit le rassemblement politique qu’attendent ceux qui luttent.

La campagne des européennes, menée hors des préoccupations du mouvement social (ex : la lutte contre la loi Bachelot), en gommant les positions du NON de 2005 (avec le maastrichien zélé Mélenchon !), en a déjà fait une démonstration.

On entend déjà certains dirigeants, spécialistes du fraisage des angles, inviter les communistes déroutés à s’investir maintenant dans la campagne du « Front » comme si de rien n’était. « D’accord, c’est pas vraiment ça qu’on veut, mais maintenant allons-y ! ». Assez de ces formules aussi lénifiantes que dangereuses pour le parti ! Allons aux luttes !

Invitons plutôt les communistes à s’investir pendant la campagne (suivant les réalités régionales) sur ce qui devrait fonder le vote communiste, concernant les régions, par exemple contre la marchandisation des transports ou la réforme des lycées, ou concernant les questions d’alternative nationales, comme les retraites.

Sinon l’étape suivante se limitera à de nouveaux marchandages avec le PS et Europe-écologie entre les deux tours. Avec le refus de l’alliance avec Bayrou comme seul garde-fou mais point de celle avec Cohn-Bendit [comment nos députés peuvent-ils encore siéger avec l’anticommuniste Mamère à l’Assemblée !].

Ensuite, on partira pour 2 ans de concurrence entre candidates et candidats de la « gauche de la gauche » pour les présidentielles de 2012 pour mieux rentrer dans le schéma d’alternance à « gauche ».

Non, l’effacement du PCF dans le « Front de gauche » n’est pas une fatalité.

Si la direction ne le fait pas : les communistes peuvent s’opposer à l’OPA du maastrichien Mélenchon sur le PCF !

On entend parfois que le PS n’en finit pas de se diviser. Il serait plus juste de dire que la social-démocratie se multiplie entre un pôle à la mode « Europe écologie » et un pôle de « gauche », le « Front de gauche » phagocytant le PCF.

Non merci !

Dans plusieurs régions, les directions départementales du PCF ne se sont pas laissé effacer, en particulier dans le Nord-Pas-de-Calais.

Dans beaucoup de régions, la supercherie du « Front de gauche », est démasquée par les entourloupes des négociations. Les doutes sont levés.

Souvent aussi, des camarades avaient préparé l’avenir en défendant, aux conférences régionales, la proposition de listes de rassemblement présentées par le PCF.

Surtout, nous appelons les camarades individuellement à prendre conscience que les communistes massivement sont prêts à ne plus se laisser entraîner.

De congrès en congrès, les mises en garde des camarades qui ont défendu les textes alternatifs « Remettre le PCF sur les rails de la lutte des classes » puis « faire vivre et renforcer le PCF » se vérifient. Au minimum 40% des communistes n’ont pas suivi la ligne suicidaire de la direction au 34ème congrès.

L’opposition de fond d’une majorité des camarades, aussi de beaucoup de communistes écartés dans les faits du parti, de militants syndicaux en attente du soutien politique révolutionnaire conséquent, à la ligne de décomposition de l’acquis historique irremplaçable que représente le PCF s’accroît.

C’est elle qui a obligé les « liquidateurs » à reculer en 2007 et 2008, à trouver de nouvelles formules pour continuer d’entraîner ce que représente le PCF vers le réformisme.

Il y a là des points d’appui sérieux qu’il est indispensables de faire vivre comme toujours plus d’organisations du PCF, fédérations, sections, cellules, de militants l’entreprennent en prenant leurs responsabilités dans les luttes, pour mettre en échec la Loi Bachelot, la loi antipostale, la casse des retraites, l’abandon de l’industrie etc.

C’est le sens, entre autres, de la démarche impulsée en 2009 par l’appel du 19 mars 2009 « Faire vivre et renforcer le PCF ».

Ceux qui pensent que le PCF est dépassé ont le droit de le penser. Pas de le détruire !

Ceux qui pensent que plus que jamais c’est l’organisation dont les travailleurs, le peuple ont besoin pour combattre et vaincre le capitalisme, doivent le défendre et se le réapproprier.

Par Vive le Parti Communiste Français

Messages

  • Dans plusieurs régions, on va trouver des « communistes » sur 2 ou 3 listes différentes, sans qu’il y ait de liste présentée par le PCF.

    Oui en bretagne il y a des communistes partout§ Tous contestatires des trois lignes officielles ; celle nationale, celle régionale, et celle nationalo-régionales ...
    C’est génial car ils revendiquent des candidats éligibles à tous les coups, front de gauche front PS front avec qui voudra d’eux..du moment qu’ils soien éligibles. T
    Tout le reste est du vent politique, ça s’arrengera avec Le PS qui a déjà garanti la reconduction des élus PCF de l’ex-équipe .. (MGB sera contente )
    Quelle histoire n’est ce pas ..?
    Moi je sais qu’une chose c’est qu’ils ont le même trésorier et que la place du colonel fabien a + besoin de sous, bien plus que d’engagement révolutionnaire auquel le feu PCF a tourné le dos depuis bien longtemps.

    En avant pour le rouge rose pale et vert pisseux pour pas dire chiasseux de con ben ...

  • CORINNE tu dit franchement ce que tu pense et tu a raison,ton analyse est lucide,les vérités sa doit faire mal a certain,mais c’est la réalité.Cela fait des années que le pcf ne pense plus a son électorat,mais a la seul idées a chaque élection qui ce suive de sauver ces sièges,jusqu’au jour ou a force d’en perdre il n’y aura plus rien a sauver ;ce jour la il n’y aura plus de pcf en temps que parti et cela a cause d’une grande parti de ces dirigeants locaux,départementaux et nationaux qui ne pensent qu’a leur intérêts personnels et privées.Communiste depuis toujours,franchement il y en a mare de toutes ces salades.Rassemblons toutes la vrai gauche,derrière le même drapeau et allons aux élections,avec nos idées ;nos convictions et nos valeurs et en n’oubliant pas ceux qui ont besoins d"être défendus,sans penser aux places ni au ralliement du deuxième tour.L’unite,en restant toujours fidèle au même cause ferait revenir un dynamisme donnant de très bon résultat.Le pc n’aurait jamais vendu son âme il serait encore au alentour de15 a 20 %. Dans la picardie Maxime Gremetz est celui qui s’inscrit dans cette lignée, soutenons le.Cela ne veut pas dire que je suis d’accord avec tout ;mais ces celui qui est au plus prés des préoccupations des gens et pour cela il a mon soutien.

  • Mon pauvre compare les mêmes élections

    Au Européenne le PC seul 5.60 %
    le front de gauche 6.50%

    Dans l’Allier le PC seul 12.50%
    le front de gauche 12%

    On verra bien.

    Dans l’Auvergne le PC seul en 2004 9.50% et en 2010 ???

  • Hélas hélas ! Les raisons qui m’ont fait quitter le parti en 1999 ne font que s’aggraver.

    Pourtant, même par électoralisme, la direction devrait changer de cap : ils ne se sont pas encore aperçus que les rares députés qui nous restent sont plutôt de ceux qui refusent les mutations, métamorphoses, baissages de culotte et autres retournements de veste.

    Un parti comme le PCF ne gagnera pas un électeur écolo ou socialo en virant à droite, par contre, il y perd les électeurs de gauche.

    Le plus tragique, c’est que rien ne vient le remplacer. Là, je vais me faire ramasser par les membres du NPA, mais c’est ce que je pense !

  • Mais il y a à manger aussi pour les plus petits groupuscules. La « Gauche unitaire », avant-garde du NPA dans le « Front de gauche », peine à trouver des candidats pour occuper la petite dizaine d’élus qu’on lui offre.

    L’organisation est tellement insignifiante que, pour la faire vivre, son chef, Christian Piquet, proposé tête de liste en Midi-Pyrénées, a dû être embauché, après son départ du NPA, comme assistant au Parlement européen par un élu PCF.

    Tout d’abord, Picquet n’a pas quitté le NPA : il n’a pas été adhérent du NPA (il l’a été moins de 24H, juste pour faire un coup médiatique et nuire au NPA le jour de son congrès fondateur, l’enfoiré).

    D’autre part, si le PCF finance cette poignée de militants, ce simili parti, c’est qu’il y trouve son compte : ça permet de faire croire aux militants du PCF et à une presse peu regardante sur la vérification des infos que le FdG est autre chose qu’une simple alliance entre Mélenchon et le PCF, ça permet de faire croire qu’une partie du NPA soutient le FdG etc. Bref, c’est bon pour le symbole, et la direction du PCF sait ce qu’elle fait.

    Chico

  • Les "liquidateurs" du parti seront malheureusement ceux qui y sont le plus attachés je le crains. Le parti aujourd’hui n’est plus en capacité d’être seul un parti de classe et de masse. Et je crois qu’il faudra un jour se rendre compte que l’idée communiste, le parti communiste (au sens de parti pris) dépasse très largement le cadre de notre organisation et qu’il est ridicule de se replier sur nous même alors que nous avons la capacité de nous inscrire dans un rassemblement potentiellement MAJORITAIRE sans pour autant travestir notre engagement ni nous compromettre avec une social-démocratie mourante, malade du libéralisme et par extension du capitalisme.
    Et c’est un jeune camarade qui parle.

  • Dans certaines régions, dont la Bourgogne, le PC ne s’est pas pris la tête : il repart à la soupe avec le PS. c’est ça qu’il faut faire ?
    Et il faudrait savoir : selon Marianne, le PC fait une OPA sur le Fdg, selon Corinne Becourt, le PG fait l’OPA...

  • je suis d’accord avec ton article, je suis ex militant PG et me suis laissé berner par Meluche. je dirai simplement que dans mon ex comité les transfuge du PS passait leur temps à taper sur le PCF une fois puis la fois suivante sur le NPA, j’en étais écoeuré. Je souhaite simplement qu’aux régionales le FDG reçoive une gamelle et qu’enfin la supercherie soit mise à jour .

  • Mélenchon, au PS, avait au moins la qualité d’avoir voté NON au référendum sur l’Europe.

    Que ce soit pour le PS , pour le PC ou pour le FRONT DE GAUCHE, je refuse d’avance que l’on place en tête de liste d’une union de la Gauche pour une élection régionale, puis présidentielle un "SEIGNEUR", c’est à dire un héritier ou une héritière, enfant d’un ancien membre d’un gouvernement ou l’enfant d’une personnalité médiatique ( acteur ou actrice connu(e), producteur ou journaliste de la télé ), une personne issue de la grande bourgeoisie militaire , un proche d’un membre du corps diplomatique, un fils ou une fille de famille issu(e) de l’ENA ou d’une autre grande école.

    LES PRIVILEGES HEREDITAIRES, MEME A GAUCHE, C’EST FINI ! Je ne me déplacerai pas pour voter pour "un fils ou une fille de ..." élevé(e) dans le fric et arborant un discours de gauche .

    Je veux pour président ou pour présidente à la tête de la région puis de la nation quelqu’un qui sache ce que c’est que d’avoir vécu dans une famille de smicards . Je veux un président ou une présidente ayant pour PRINCIPE la solidarité vraie avec LE PETIT PEUPLE dont il ou elle sera issu(e) . Il ou elle pourra s’entourer ensuite des compétences utiles au lieu de cupides parasites de la haute société .

    Sinon, avec les "seigneurs" aux commandes même à gauche ( et aussi à droite) il n’y a aucun espoir que les choses s’améliorent pour les pauvres !

    FINIE LA FEODALITE !

  • La droite rigole bien pendant ce temps, sûre de conserver le pouvoir comme depuis des décennies. Allez-y, chamaillez-vous et c’est le peuple qui perd.
    Vous affirmez représenter ceux qui souffrent des politiques de droite et des nantis mais j’ai l’impression que les partis de gauche font tout pour ne pas accéder au pouvoir.
    Si vous voulez vraiment changer les choses, il faut un seul parti, celui qui pourra vraiment modifier le rapport de forces, même s’il faut pour cela dissoudre les partis existants.
    Si vous ne le faites pas, c’est qu’en réalité vous êtes à la recherche d’un certain pouvoir, et vous mentez au peuple. La droite n’a dans ce cas même pas besoin de vous acheter, et vous êtes complices !

    • Et pour qui allez vous voter quand ils n’y aura plus personne pour vous représenter ? Le seul gagnant sera la bourgeoisie qui représente le capitalisme et sa continuité. Alain 04

    • Allez-y, chamaillez-vous et c’est le peuple qui perd.

      Faudrait quand même pas mettre sur le dos de ceux qui ici tentent de comprendre comment ils se sont fait baiser, la responsabilité de la désunion.

      S’il y a ce bordel c’est que la Bourgeoisie socdem et la Droite sont maintenant DEDANS les partis qui se prétendent de gauche. Y compris et surtout au sein même du PCF. Et y font la loi en avançant masqués.

      C’est pas compliqué de comprendre qu’il faut AVANT tout mettre en avant une VOLONTE de changement radical de société. Quitte à CHOQUER positivement l’opinion et se mettre en rupture avec TOUT ce qui s’est fait et dit ces dernières décennies.

      Et ceci sur TOUS les plans, au national et à l’international. Sans plus "ménager" une image qui de toute façon ne vaut PLUS RIEN pour les masses. Parler sur l’Europe, sur la Police, sur l’Armée, sur la Fonction publique, sur l’Ecologie, (La vraie), en sortant des conneries biaisées que le Nouvel Ordre Mondial nous enfile tous les jours dans la tronche

      Des solutions simples, dire la Vérité aux gens simplement au lieu d’enrober l’inavouable, cesser de faire un méa-culpa jésuitique en imputant sur la base de modèles ratés des tares à la perspective communiste. Accuser PUBLIQUEMENT ceux qui faillissent ou trahissent le Peuple, même si ça doit coûter des places, des tapes dans le dos, ou des moyens financiers qui ne sont que des chaînes aliénantes et y compris si ceux qui ont failli ont été des nôtres un jour.

      Ca doit pas être dur de faire un programme compréhensible pour tout le Monde, à condition quon arrête de se ménager son avenir personnel sur le dos de ceux qu’on prétend défendre.

      Et pour ceux qui sont pas d’accord : "DEHORS" et au pilori. point barre. Il n’auront qu’à aller émarger à l’UMP s’ils veulent bien d’eux. Ce qui m’étonnerait fort : Ils n’aiment les gens de gôôche que lorsqu’ils trahissent leurs idéaux.

      Si tous ceux qui sont de bonne volonté voyaient les choses ainsi au lieu de toujours regarder à travers le prisme déformant qu’on leur présente ça ferait longtemps qu’on aurait arrêté de discuter pour rien et qu’on aurait ré-assemblés tous ceux qui se sonrt barrés dans les limbes. Ecoeurés de tout ce mic-mac collaborationniste et électoraliste. Qui nous enterre tous les jours un peu plus.

      On s’en fout de OB, MGB, Méluche, Royal ou les autres. Vu les résultats obtenus, s’ils étaient dans n’importe quelle boîte capitaliste avec de tels résultats, y aurait longtemps qu’ils auraient été virés pour incompétence.

      Y en a marre de les voir ménager les élus pourris de tout bord, (Parce que tout le Monde gamelle ensemble), les annonceurs publicitaires, (Parce que tout le Monde encaisse la pub), les assassins sionistes, (Parce que tout le Monde à peur d’être taxé d’antisémite), de ne rien dire quand on s’augmente les indemnités à l’Assemblée, (Parce que tout le Monde et les Partis encaissent), de favoriser le communautarisme, (Parce que tout le Monde ménage ses électeurs), de verser des larmes de crocodile quand un ténor de doite, limite facho, décède, (Parce que c’est "politiquement correct"). De ménager les fabricants d’arme français, (Parce que cette industrie assure des emplois en France sur le dos de millions de morts ailleurs), et de renvoyer les victimes et les boureaux dos à dos dans le monde entier sous prétexte d’humanitarisme. De participer à un gouvernement, même en étant dans l’opposition, qui assassine et tue en Afghanistan, en Somalie, en Afrique, qui soutient des putsch comme i l’a fait à Haïti en compagnie des USA.

      Des résultats comme ça le premier clodo venu est capable de les réaliser. Et peut-être même mieux car lui au moins on pourrait lui donner le "bénéfice du doute".

      Par ailleurs, si ce dont vous avez besoin c’est d’idoles, de "meneurs", de "penseurs à votre place", allez voir jouer votre équipe de foot, le dernier chanteur à la mode, ou regardez le dernier sitcom à la TV. Ou adhérez à l’UMP. Au moins c’est clair. On vous baisera mais ça sera inscrit dans le programme. En France y a besoin que d’une chose : D’un vrai programme communiste de changement radical. Qui rassemble la population sur des choses bien claires.

      Tout le reste c’est des sodomisations de diptères.

      Pour mon compte, le premier qui se déclare "communiste" et qui me présente un vrai programme de changement radical basé sur le rejet de toute cette merde, tout en répondant à des critères de fiabilité éprouvés et sans être un gourou, et qui me permet d’intervenir dans son action, je me fout de son étiquette.

      Il peut compter sur tout mon soutien. Et je pense que je serai pas seul.

      Et pour faire tout ça il faut aussi de vrais syndicats révolutionnaires de classe qui travaillent en symbiose avec les politiques et les salarias, de vrai organisations sociales de classe qui en fassent aurtant avec les plus démunis.

      On me dira : Ouais mais un Parti qui parlerai ainsi ne fera pas 5%. OK, c’est à voir. Mais au moins ils aura semé de l’espoir et des bases de perspectives pour l’avenir.

      Mais les autres, avec leurs compromissions, leurs zig-zag, leurs trahisons, ils vont faire QUOI ??? 6% ???

      Pour continuer à décevoir tous ceux qui souffrent en France et ailleurs ???

      Si j’étais quelques uns je ne dormirai pas tranquille la nuit.

      G.L.

    • l’Allemagne et l’Italie ont connu çà...et il s’est toujours trouvé des gens courageux désintéressé pour se battre...

    • Le problème depuis longtemps, c’est qu’à droite comme à gauche les candidats choisis pour figurer en tête de liste sont toujours issus de LA BOURGEOISIE . Qu’on vote pour la droite ou pour la gauche, on nous oblige à voter pour la bourgeoisie . Quand permettra-t-on aux enfants des smicards, des gueux, de se porter candidats aux élections régionales et présidentielles ?
      Tant que ce pas ne sera pas franchi, la féodalité continuera .

  • bonjour,

    Je suis heureux de constater que cette supercherie du F de G soit mise au jour.

    En tant que militant du NPA j’ai maintes fois prévenu que les Méluches & CO ne sont la que pour accéder au pouvoir et rien d’autre et que si le PCF ne faisait pas attention il se ferait avoir.

    Malheureusement et c’est normal, beaucoup des militants du PCF ont écouté les directives de leur parti, ils ont qualifié le NPA de sectaire pour les Européennes ainsi que pour les régionales alors que le NPA a tout fait pour trouver des accords avec la gauche de la gauche. La direction du PCF a refusé tout accord parce qu’elle veux restée une alliée du PS, ce parti qui se dit de gauche et qui est pourrit de sa rose rouge jusqu’à ses racines.

    Oui je comprend que beaucoup de militants se sentent trahis, car je respecte énormément les vrais militants du PCF qui sont rentrés au PCF parce qu’ils ont des valeurs sociales et anticapitalistes qui sont les mêmes que celles du NPA.

    Nous les vrais militants de gauche unissons nous !

  • je suis comme vous préoccupé par l’avenir du PCF mais les propos que vous tenez me paraisse bien dangereux quand se joue precisement la bataille entre ceux qui impulse une conception de changement radical et ceux qui comme le ps n’ont en vue que le pouvoir pour mieux ceder du terrain à une forme encore plus dangerause du liberalisme la social democratie
    je suis communiste convaincue mais je me bas pour le front de gauche c’est le moemnt de le faire sinon faudra pas pleurer après

  • ET VOUS, VOUS PROPOSEZ QUOI, CAMARDES ,,,, DES TONNES D’UTOPIE, COMME DAB ??? Vous parlez de transfuges du PS, de ’traîtres’ du PC . Mais pour qu’il ait un nouveau parti, ou un nouveau mouvement de masse, il faut des hommes pour le lancer, non ? VOTRE pc est il sorti d’un chapeau ? Non ! Alors.... Vous n’êtes en fait qu’une clique de gens amers incapables d’ouverture d’esprit, qui préfèrent gueuler drapeau rouge en avant plutôt que de construire. Beurk.... Vous m’écœurez, avec vos relents staliniens. Jacofo_87

  • Et vous croyez que le PCF existe encore !!!! Le Front de Gauche est une opportuniqué historique (unique et dernière) pour le PCF pour rebondir sur la scène politique française sinon c’est la mort, lente certes, mais bel et bien la fin d’un grand parti auquel j’ai appartenu il y a quelques années. Pour ma part, j’observe avec intérêt et sympathie l’évolution positive du Front de Gauche et je pense que je vais revenir dans le jeu politique (comme militant de base)...
    Et il y en a qui pensent comme moi y compris chez les Verts, le PS et les associatifs... Alors, arrêtez votre morgue et participez au retour de la vraie gauche. C’est le seul moyen d’exister face à la droite et au PS
    Simon R

  • Le P.C, et c’est bien regrettable, s’est suicidé.

    Son suicide remonte à loin ; probablement à la Libération. Il s’est jeté dans la gueule du loup en faisant voter pour le pétainiste Mitterrand en 1965 et en 1974.
    Son alignement systématique sur la dictature épouvantable qui régna à l’Est l’a taillé en pièce.

    Le fameux programme commun, dont il était la seule formation à s’en revendiquer, fut un excellent support d’autodestruction.

    Le personnage grotesque et caricatural de Georges Marchais en a rajouté une couche.

    Là où il était fort il a fallu que des querelles internes ouvrent l’autoroute aux socio-libéraux, Haute-Vienne, Somme, Meurthe & Moselle…

    A mon humble sens c’est un miracle qu’il y ait, encore, une infime poignée de gens pour voter pour le P.C.

    Je ne regrette pas d’avoir répétitivement voté pour le P.C mais seulement parce que le carriérisme des pseudo-socialistes me répugne.