Accueil > Quand les machos du PS se souciaient - du sexisme :"la présidentielle (...)

Quand les machos du PS se souciaient - du sexisme :"la présidentielle n’est pas un concours de beauté"

Publie le samedi 16 janvier 2010 par Open-Publishing
3 commentaires

C’est amusant de voir aujourd’hui parmi les plus virulents machos, myso ou phallocrates, qui n’ont pas eu assez de vacheries contre Royal en 2005 se ranger avec la Sarkozye dominante, pour une loi contre la burqa, eux qui disaient des choses, pour mémoire et par exemple

"qui va garder les enfants ?"

"la présidentielle n’est pas un concours de beauté"

"je vais rajouter une cartouche dans mon fusil de chasse"... etc etc

(Fabius, Mélenchon, Emmanuelli,...)

"LA" femme doit être défendue (y compris contre elle même nous disent ces féministes de toujours - on rigole ) contre ses vilains agresseurs mâles et machistes qui veulent l’obliger à se nier elle même

oui mais...

A LA CONDITION QU’ELLE RESTE ANONYME ET NE FASSE PAS DE POLITIQUE !!!!

Parce que si la même faible et fragile femme qu’il faut même défendre contre elle même, avait la mauvaise idée de rentrer dans l’arène politique, alors là désolés, les filles, tous les coups sont permis - vous l’avez bien cherché...

Et ils viennent nous donner des leçons de respect et de protection de la femme en votant avec Sarkozy et cie sur la burqa.... On croit rêver !

Messages

  • "Branle-bas (très bas) dans le landerneau socialiste : une femme, une épouse, de surcroît une mère, ose prétendre à l’investiture de son parti politique en vue des présidentielles. Les vieux réflexes machistes vont bon train et les stéréotypes sexistes alimentent les pires réactions masculines. Elle bénéficie d’un physique avenant ? « Ce n’est pas un concours de beauté ! » dit l’un de ses "camarades", Jean Luc Mélenchon, la ramenant tout entière à une apparence futile. Elle est mère de famille ? :« Qui gardera les enfants ? » questionne Laurent Fabius. Elle est ambitieuse ? quelques caciques du PS semblent mortifiés qu’une femelle envisage de s’aventurer dans la jungle des egos éligibles, sur les brisées des candidats pressentis.

    Un journaliste de France Info demande à la présidente du conseil régional de Poitou-Charentes "si elle sollicitera l’autorisation de François avant de se présenter".

    (rappelons que depuis 1966 les femmes peuvent exercer une activité professionnelle sans le consentement de leur mari.)

    D’autres hommes éclairés comme Stéphane Rozès, de l’institut de sondages CSA ou François Miquet-Marty, de Louis-Harris, avancent doctement qu’elle n’a de compétences que dans le domaine du social, mais que jamais on ne pourrait lui confier la responsabilité du sociétal, de l’économie budgétaire nationale ou de la politique internationale. Domaines, bien sûr, réservés aux vrais hommes, ceux qui en ont et qui savent gouverner le monde.

    Voilà une femme futile, arriviste, mère indigne, soumise à la loi patriarcale et.. piètre politique. On ne va pas tarder à entendre « qu’elle a couché pour réussir » : manque de pot, si son compagnon est aussi secrétaire du parti, sa fonction est bien postérieure aux mandats politiques de Madame.

    On se souvient, entre autres, de la curée jouissive massacrant Madame Cresson, des insultes sexistes envers Madame Guigou et des grossièretés machistes et menaces de mort envers madame Voynet : nous avions à l’époque défendu ces femmes publiques insultées dans l’exercice de leur fonction politique, non pas pour leurs actions mais simplement pour avoir eu la malchance de naître femmes. Nos réactions médiatisées semblaient avoir fait reculer le machisme virulent dans le monde patriarcal politique. Certaines aussi, ont bravement surmonté les violences verbales à connotation sexuelle, les menaces, les propos méprisants et sexistes, les coups bas, avalant maintes couleuvres et préférant ignorer l’ignominie ou détourner les phrases assassines par un « sens de l’humour à toute épreuve » !

    A toute épreuve en effet ! Bien sûr, face à leurs propos, les auteurs de ces réflexions en appellent au sens de l’humour ! Pour autant de telles insultes ou assertions sexistes ne seraient en rien humoristiques si elles rabaissaient une personne, non plus en raison de son sexe, mais en raison de son origine ou de sa couleur de peau.

    « Ce n’est pas un concours de beauté » : humour, mais « ce n’est pas un concours de raï » : racisme.

    _« Qui va s’occuper des enfants ? » : humour, mais « remonte dans ton cocotier ! » : racisme !

    Le racisme c’est mal, c’est « out », le sexisme c’est fun, c’est « in » ...

    Sans aucun parti pris envers une obédience politique quelle qu’elle soit, nous réaffirmons notre soutien à toute femme insultée, discriminée, méprisée, moquée, en raison de son sexe, en particulier dans le cadre de sa fonction et principalement dans l’espace public ; Nous rappelons à ceux qui seraient tentés de déraper plus ouvertement dans le machisme, que les insultes à caractère sexiste tombent désormais sous le coup de la loi, grâce aux amendements que l’ensemble des associations féministes et anti-homophobes ont obtenus en décembre 2004 .

    Nous demandons aux hommes politiques auteurs de ces propos sexistes de présenter leurs excuses à Madame Royal et engageons la classe politique masculine dans son ensemble à respecter ses engagements républicains d’égalité et de non- sexisme envers ses adversaires féminines, comme elle s’engage à le faire, nous n’en doutons pas, envers ses électrices ."

    http://www.chiennesdegarde.com/article.php3?id_article=417%0D

  • "Libération, lundi 26 septembre 2005 : Ségolène Royal, raillée par ses amis

    Par Blandine GROSJEAN

    Ségolène Royal, «  fébrile et excitée comme une gamine », découvre l’interview dans Paris Match, raconte un participant des journées parlementaires du Parti socialiste (Libération du 23 septembre). Un autre se gausse : « Mais qui donc va garder les enfants ? » Sur France Info, le même jour, un journaliste demande en direct à la présidente du conseil régional de Poitou-Charentes si elle sollicitera l’autorisation de François avant de se présenter. Ségolène se fâche et refuse de répondre. Au 20 heures de France2, un autre participant des journées parlementaires persifle : « La présidentielle, ce n’est pas un concours de beauté. » Un autre, selon l’AFP, « interprète la candidature de madame Royal comme le signe que l’actuelle direction fait une croix sur 2007 ». Le même déclare sur France 2 : « Voyez la mère Merkel, poum dans le popotin. » Le lendemain un autre de ces hommes du PS souhaite, au micro de l’AFP, que « le congrès du PS permette de définir une ligne politique » et ne se transforme pas « en concours de beauté » (bis) . Le Parisien titre « Ségolène exaspère »."


    "Figaro : 27 septembre 2005 Ségolène Royal crée contre elle l’union des présidentiables du PS

    Myriam Lévy

    Ségolène Royal n’est pas mécontente de son petit effet. Voilà près de trois semaines qu’elle vole la vedette aux hommes socialistes avec sa déclaration de candidature à la candidature pour 2007. Elle y voit une des explications de la violence de leurs réactions. Aux journées parlementaires de Nevers, découvrant les deux doubles pages que lui consacrait Paris-Match la semaine dernière, ils n’ont pas pu retenir quelques commentaires méprisants. « Je vais rajouter une balle dans le fusil de chasse », affirmait Henri Emmanuelli, tandis que Laurent Fabius, devant l’afflux de candidats potentiels, proposait qu’on instaure une « présidence tournante », l’adjectif étant en l’occurrence assez mal choisi.

    Aujourd’hui, la compagne de François Hollande s’amuse d’autant plus de leur réaction qu’elle reçoit moult messages de soutien. Député de la Nièvre et membre de la majorité hollandaise, Gaëtan Gorce a même pris sa défense par écrit. Pour lui, ces messieurs ont fait « machos nul ! » Et de dénoncer leurs « réactions déplacées », leur « vision datée de la politique ». « Que notre parti puisse, au final, choisir une femme pour le représenter serait un formidable pas en avant », conclut-il.

    Mme Royal, forte de ses bons sondages, s’amuse donc des réactions que suscite son succès médiatique, « alors que je n’ai pas dit, comme d’autres candidats, que je serai candidate coûte que coûte, mais seulement si j’étais la mieux placée ». Pour François Hollande, expliquent certains de ses proches, la candidature de sa compagne n’est pas une mauvaise affaire. En multipliant les prétendants dans son camp, il pourrait, le jour venu, apparaître comme le meilleur rassembleur. Dans la majorité, certains y voient aussi une manière de contester à Martine Aubry le monopole de la candidature féminine. Mais « personne n’a peur de Ségolène Royal », affirme Jean-Christophe Cambadélis, le lieutenant de DSK.

    Il est vrai qu’elle n’a pas de troupes dévouées comme les autres présidentiables et que sa popularité dans le parti est moins forte qu’à l’extérieur. Mais tout de même : après sa première déclaration au Monde (« Toute annonce de candidature de ma part serait prématurée », déclarait-elle le 7 septembre), des membres de la majorité s’étaient émus auprès de François Hollande du brouillage causé par ces déclarations, alors que lui-même répète que le Congrès de novembre ne doit pas servir de pré-désignation du candidat pour 2007. Le premier secrétaire leur aurait alors promis qu’elle rectifierait le tir dans une prochaine interview.

    Mais les deux pages d’entretien dans Match, agrémentées d’une double page photo avec sa fille Flora, n’ont pas été interprétées comme une mise au point. Au contraire ! Elle n’est pourtant pas la seule à s’afficher en famille : la semaine précédente, Jack Lang posait avec ses petites-filles dans le même magazine. Quant à Laurent Fabius, il avait lui-même présenté ses fils au public il y a environ un an.

    Ecoutez aussi (jusqu’au lundi 3 octobre inclus) le portrait du jour Une femme à la présidence que Marc Kravetz avait fait le mardi 28 septembre sur la chaîne radio France Culture. Il insistait sur le fait que beaucoup de pays du Sud peuvent rire de cette vague d’hostilittés machistes que l’annonce de la candidature de Mme Royal a déclenché. Dans ce domaine, ce ne serait pas la France qui est un pays en voie de développement ?"

    http://209.85.229.132/search?q=cache:4qU78XfcydMJ:www.genreenaction.net/spip.php%3Farticle3702+emanuelli+royal+fusil+de+chasse&cd=2&hl=en&ct=clnk&client=firefox-a

  • Quand en politique un imbécile dit ou fait quelque chose de honteux et lamentable.....il appelle ça son devoir.

    TOUS ENSEMBLES...ce n’est pas qu’un slogan.

    LE REBOURSIER