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Maroc : La nouvelle Thaïlande

Publie le dimanche 17 janvier 2010 par Open-Publishing

C’est malheureux d’entendre ça d’un pays arabo-musulman qui interdit la prostitution et la corruption. Les responsables marocains de nos jours s’occupent d’autres choses : voler le pays... Quelle dignité ont ces responsables ? On entend des citoyens sujets de Mohammed VI qui habitent dans des WC publiques à Salé, à El Jadida... des flics qui tendent la main pour quelques dirhams et ferment les yeux. L’affaire des CD de Mme Bouali et les juges... ce n’est pas le Maroc d’avant...!

Elles veulent toutes habiter dans une villa, avoir une voiture de luxe et beaucoup de fric pour s’offrir des vêtements sexy, voyager, danser, boire et ... pendant toute la journée, tout en se faisant passer pour des femmes modernes, libres, ouvertes et civilisées. Mais une question se pose. Est-il nécessaire de se dévêtir et vendre sa chair pour réaliser des rêves obscènes en ternissant l’image du peuple marocain ?

Et où est Mohammed VI, le garant selon la constitution des valeurs de l’Islam, qu’on nous présente comme étant le Commandeur des Croyants, que sa personne est sacrée ? Ah oui, et la personne du marocain, sa dignité et son honneur ? Qu’en fait-on ? Elle peut être avilit, humiliée et piétinée ?

EXTRAIT DU REPORTAGE CHOC

C’est sous ce titre quelque peu racoleur qu’un hebdomadaire français très populaire et très lu a consacré sa une cette semaine à la ville de Marrakech et au Maroc en général. Vous pouvez voir la couverture et les photos sur leur site : www.choc.fr

Dans cet article il y a beaucoup de photos prises en caméra cachée. Les reporters concluent en disant que tout est à acheter au Maroc, les biens comme les personnes. Sur quelques photos on voit des filles marocaines recevoir les touristes chez-elles en présence de membres de leurs familles entièrement complices. A la fin de chaque "acte" les prostituées demandent aux faux touristes de leur envoyer d’autres étrangers. On voit aussi en photos la corruption : les journalistes se font arrêter pour des délits imaginaires, policiers et gendarmes n’hésitent pas à leur demander directement de l’argent pour fermer les yeux. La conclusion de l’article est que le Maroc est en passe de surpasser tout ce qui se fait ailleurs et notamment en Thaïlande.

Voici quelques extraits de cette revue :

"C’est le cas de Houcine et d’Abelrahman, tous deux vendeurs dans le souk de la place Jemaâ El Fna et originaires du quartier pauvre de Sidi Youssef : "Les touristes sont de plus en plus arrogants et radins. Ils nous prennent pour leurs esclaves. Ils savent très bien que nous dépendons de leurs euros et ils en abusent. Très souvent, je vois des hommes plutôt âgés proposer 1000 dirhams (100 euros) à des gamins ou à des adolescents pour coucher avec eux. C’est une honte, mais personne ne bouge, surtout pas les policiers en civil qui sont au courant et qui ferment les yeux contre un billet", déplore Houcine, 31 ans et père de quatre enfants.

Pédophilie, prostitution, les deux mots sont lâchés. A Marrakech, tout s’achète et tout se vend, au risque de sombrer dans la glauque. La plupart des cabarets, des discothèques et même des restaurants sont allégrement fournis en prostituées. De jeunes femmes, voire des adolescentes, qui attendent le client. Charmantes à faire craquer les plus réticents, nombre d’entre elles désertent Casablanca ou Rabat, leur ville d’origine, pour venir "plumer" les étrangers. Clientèle de choix, les hommes d’affaires et les célibataires français ne se font pas prier longtemps pour succomber à la tentation. "Elles sont magnifiques et elles font tout ce qu’on leur demande. Elles ne font pas autant de chichis qu’en France et surtout pour 200 euros, je peux en profiter toute la nuit", se vante William, 34 ans, commercial parisien dans le prêt-à-porter. De passage à Marrakech trois à quatre fois par an, ce père de famille ne rate jamais l’occasion de "se taper une ou deux putes". Des filles qu’il trouve dans les night-clubs comme le Paradise, le Comptoir Paris-Marrakech ou dans les cabarets, le Jad Mahal et le Red House.

D’après de nombreuses prostituées, certains patrons de boîtes récupèrent une commission sur chacune des passes. "On paie l’entrée (10 euros) et on verse un tiers de la passe. C’est le deal si on veut tapiner tranquillement dans les discothèques. Très souvent, on est même obligé de payer les videurs et les flics qui tournent à la sortie de la boîte", expliquent Soraya et Karima, deux cousines prostituées, originaires de Marrakech et de Casablanca.

Selon plusieurs associations féminines, la Ville rouge et ses 20.000 prostituées permanentes sont en passe de supplanter la Thaïlande comme haut lieu du tourisme sexuel.

Voilà, c’était un extrait mot pour mot de l’article. Il y a aussi des images choc, où on voit des prostituées marocaines nues, dans différents endroits (hôtel, maison familiale, etc…).

Diaspora Saharaui