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Journée "sans immigrés" : l’exemple italien (videos + photos)

Publie le mardi 2 mars 2010 par Open-Publishing
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de Roberto Ferrario

En Italie différentes initiatives se sont déroulées dans plus des 60 villes, qui allaient du simple rassemblement antiraciste à la grève dans des entreprises, dans des coopératives, sur les chantiers... avec des cortèges où on a vu plus des 300 000 immigrés, militants antiracistes, descendants d’immigrés, une journée qui a donné la possibilité d’imaginer de nouveaux horizons de parcours pour les luttes du prolétariat.

Du nord au sud et en particulier dans les différentes capitales régionales, des cortèges imposants on parcouru les rues des villes : 10000 a Brescia, a Bologne, a Reggio Emilia, a Parma et a Genes, des millier a Turin, Rome, Verone, Livorn et Milan... mais la plus grande à Naples, avec 20000 participants !

La "journée sans nous", la première grève des travailleurs et travailleuses immigrés et de ceux qui soutiennent le combat antiraciste est clairement un succès, pour la première fois, on a n’a pas vécu une réponse seulement "émotive" ou "démocratique" contre le racisme et à la marginalisation, mais on a vécu une vrai réponse coordonnée, et ils ont vraiment fait grève...

Une révolte contre le salaire sous-payé, à l’exploitation imposée par les petits et grands patrons qui profitent de le situation de précarité que subissent tout le temps les immigrés, et qui impose des situations de travail d’un autre âge, et même contre la réticence des syndicats confédéraux comme la CGIL, et des partis politiques de la soit disant "gauche institutionnelle" totalement "emprisonnée", comme en France, dans la campagne électorale régionale locale.

Des gréves, souvent soutenues par les COBAS, dans plus de 50 usines dont plus de la moitié de la métallurgie, dans des dizaines de "coopératives", dans les instituts publics et dans les bureaux publiques.

Les cortèges on été caractérisés par des slogans antiracistes et contre la crise, à Naples ils sont partis de la place Garibaldi. Parmi les manifestant des personnes originaires du Burkina Faso, du Ghana, du Nigeria, du Maroc, du Bangladesh et du Sénégal avec des femmes et des enfant tous unis dans le même combat.





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