C’est lui la vraie référence de sarko comme pour Mitterrand il a "fasciné" toute la bourgeoisie Européenne ! Avec "Technique du coup d’Etat"
"Un état totalitaire est un état où tout ce qui n’est pas défendu est obligatoire".
Kurt Erich Suckert est né à Prato en Toscanne et 1898, de père allemand et de mère lombarde.Très jeune,il est éloigné de ses parents et est élevé par de pauvres paysans. En 1925, il adopte le pseudonyme de Malaparte et renonce à son nom allemand, qui est emprunté au titre d’un pamphlet "I Malaparte et i Bonaparte" de 1869. Il aimait dire à propos de son pseudonyme : "Napoléon s’appelait Bonaparte, et il a mal fini : je m’appelle Malaparte et je finirai bien." Il s’engage dans la première guerre mondiale à 17 ans dans l’armée française pour combattre les allemands.
En 1922, il rejoint le parti fasciste. Ecrivain et journaliste, il devient directeur de La Stampa de Turin en 1929 et fonde La Conquista dello Stato, où il adopte une position politique radicale, invitant Mussolini à dissoudre le Parlement et à introduire un syndicalisme total. Lorsque Mussolini, après l’affaire Mattéotti, essaie de trouver des compromis aussi bien avec les fascistes extrémistes qu’avec l’opinion publique scandalisée, Malaparte maintient dans un premier temps sa position radicale, du côté des Squadristi, comme Farinacci, ensuite, dès que celui-ci perd son poste, remplacé par Turati, il l’attaque dans La Conquista dello Stato. Dans cette même période il publie : "Viva Caporetto" et "La rivolta dei santi maladetti" (la révolte des saints maudits) en 1921, ces oeuvres sont censurées. Puis "L’Europa vivente" en 1923 et "Italia Barbara" en 1925.
En 1931, il est à Paris, il écrit en cachette "Technique du coup d’Etat" ouvrage interdit en Italie jusqu’en 1948. Il est envoyé au "Confino" dans l’île de Lipari. Huit mois après, sous la protection de Galeazzo Ciano, il peut être transféré à Versilia, la plage la plus VIP de l’Italie fasciste. En 1937, il fonde une revue de propagande fasciste et de culture sensible aux avant gardes "Prospettive". Il écrit des nouvelles "Sangue" en 1937 "Donna come me" en 1940 et il travaille pour Il Corriere della Sera, en particulier comme correspondant à l’étranger, en 1939 il est en Ethiopie. Pendant la deuxième guerre mondiale, il part comme correspondant de guerre, en particulier dans les pays de l’Est.
En 1943, il est arrêté par décision du gouvernement Badoglio et conduit à la prison de Naples par les Américains pour son passé fasciste. Il en sort grâce à des amis puissants. Il entre alors dans la Résistance, pendant quatre mois. Il publie "Kaputt" en 1944, "La Pelle" en 1949.
Il est à Paris en 1947, où il monte deux pièces "Du côté de chez Proust" en 1948 et "Das Kapital" en 1949. Dans les années 50, il écrit une rubrique "Battibecco" pour le journal Il Tempo et voyage en Amérique du Sud, en Chine, en Russie et dans l’Europe de la reconstruction. En 1951, il sort son premier film "Il Cristo proibito".
Ultime provocation : en 1957, le poète, sur son lit d’hôpital, à l’aube de son décès, adhère au parti communiste.
C’est lui la vraie référence de sarko comme pour Mitterrand il a "fasciné" toute la bourgeoisie Européenne ! Avec "Technique du coup d’Etat"
"Un état totalitaire est un état où tout ce qui n’est pas défendu est obligatoire".
Kurt Erich Suckert est né à Prato en Toscanne et 1898, de père allemand et de mère lombarde.Très jeune,il est éloigné de ses parents et est élevé par de pauvres paysans. En 1925, il adopte le pseudonyme de Malaparte et renonce à son nom allemand, qui est emprunté au titre d’un pamphlet "I Malaparte et i Bonaparte" de 1869. Il aimait dire à propos de son pseudonyme : "Napoléon s’appelait Bonaparte, et il a mal fini : je m’appelle Malaparte et je finirai bien." Il s’engage dans la première guerre mondiale à 17 ans dans l’armée française pour combattre les allemands.
En 1922, il rejoint le parti fasciste. Ecrivain et journaliste, il devient directeur de La Stampa de Turin en 1929 et fonde La Conquista dello Stato, où il adopte une position politique radicale, invitant Mussolini à dissoudre le Parlement et à introduire un syndicalisme total. Lorsque Mussolini, après l’affaire Mattéotti, essaie de trouver des compromis aussi bien avec les fascistes extrémistes qu’avec l’opinion publique scandalisée, Malaparte maintient dans un premier temps sa position radicale, du côté des Squadristi, comme Farinacci, ensuite, dès que celui-ci perd son poste, remplacé par Turati, il l’attaque dans La Conquista dello Stato. Dans cette même période il publie : "Viva Caporetto" et "La rivolta dei santi maladetti" (la révolte des saints maudits) en 1921, ces oeuvres sont censurées. Puis "L’Europa vivente" en 1923 et "Italia Barbara" en 1925.
En 1931, il est à Paris, il écrit en cachette "Technique du coup d’Etat" ouvrage interdit en Italie jusqu’en 1948. Il est envoyé au "Confino" dans l’île de Lipari. Huit mois après, sous la protection de Galeazzo Ciano, il peut être transféré à Versilia, la plage la plus VIP de l’Italie fasciste. En 1937, il fonde une revue de propagande fasciste et de culture sensible aux avant gardes "Prospettive". Il écrit des nouvelles "Sangue" en 1937 "Donna come me" en 1940 et il travaille pour Il Corriere della Sera, en particulier comme correspondant à l’étranger, en 1939 il est en Ethiopie. Pendant la deuxième guerre mondiale, il part comme correspondant de guerre, en particulier dans les pays de l’Est.
En 1943, il est arrêté par décision du gouvernement Badoglio et conduit à la prison de Naples par les Américains pour son passé fasciste. Il en sort grâce à des amis puissants. Il entre alors dans la Résistance, pendant quatre mois. Il publie "Kaputt" en 1944, "La Pelle" en 1949.
Il est à Paris en 1947, où il monte deux pièces "Du côté de chez Proust" en 1948 et "Das Kapital" en 1949. Dans les années 50, il écrit une rubrique "Battibecco" pour le journal Il Tempo et voyage en Amérique du Sud, en Chine, en Russie et dans l’Europe de la reconstruction. En 1951, il sort son premier film "Il Cristo proibito".
Ultime provocation : en 1957, le poète, sur son lit d’hôpital, à l’aube de son décès, adhère au parti communiste.