L’Italie comme la France dans les années d’après guerre, avaient les plus importants partis communistes d’Europe. Le PCI fut certainement celui qui était le plus populaire et le moins centralisé pour des raisons historiques, c’est à dire le mieux implanté dans toutes les régions et pas seulement du Nord et dans toutes les couches de la société italienne. Le PCF tirait son influence de la Résistance comme le PCI et des plus gros bastions industriels du pays en particulier de la région parisienne.
Le PCI, si important qu’il fut, n’avait pas pour des raisons historiques (unification plus récente de l’Italie) l’unicité idéologique exigée pour la pratique du centralisme de type léniniste comme en France.
En bref, être communiste en Italie n’impliquait pas une rupture avec sa culture traditionnelle et régionale, on pouvait "naturellement" être communiste sicilien ou lombard et avoir des convictions religieuses...
En France, le PCF pratiquait par exemple la "politique de la main tendue aux chrétiens." La culture du Communisme en France a toujours été considéré comme un corps étranger, à tel point qu’on parlait de "contre-société."
Le PCI par sa profonde implantation populaire et pas seulement ouvrière a été le plus proche du pouvoir et a reçu les coups plus forts pour éradiquer toute velléité de révolution en Italie : il a fallu en effet pour l’empêcher d’y arriver, noyer dans le sang des idéaux qui pouvaient cohabiter harmonieusement avec ceux du christianisme.
En France, 30 ans de propagande anti-communisme auront suffi, le coup de grâce fut donné avec l’arrivée du Mitterrandisme.
Sarkozy ressemble en effet à Berlusconi par son libéralisme délirant et totalitaire, son côté clinquant de riche parvenu et son populisme, peut-être aussi parce qu’il étend un peu plus l’influence de l’esprit de la Mafia dans les affaires françaises, mais n’oublions pas que Mitterrand fit venir Berlusconi avec son fric pour créer sa chaîne privée "la Cinq".
Sans chercher plus loin, je verrais une proximité entre nos deux pays dans le développement du libéralisme en phase avec la construction de l’Europe des marchands et des banquiers : après tout Marco Polo et les Vénitiens ne furent-il pas bien avant les Yankees les maître de la libre concurrence, les plus grands banquiers français n’étaient-ils pas italiens ?..
L’Italie comme la France dans les années d’après guerre, avaient les plus importants partis communistes d’Europe. Le PCI fut certainement celui qui était le plus populaire et le moins centralisé pour des raisons historiques, c’est à dire le mieux implanté dans toutes les régions et pas seulement du Nord et dans toutes les couches de la société italienne. Le PCF tirait son influence de la Résistance comme le PCI et des plus gros bastions industriels du pays en particulier de la région parisienne.
Le PCI, si important qu’il fut, n’avait pas pour des raisons historiques (unification plus récente de l’Italie) l’unicité idéologique exigée pour la pratique du centralisme de type léniniste comme en France.
En bref, être communiste en Italie n’impliquait pas une rupture avec sa culture traditionnelle et régionale, on pouvait "naturellement" être communiste sicilien ou lombard et avoir des convictions religieuses...
En France, le PCF pratiquait par exemple la "politique de la main tendue aux chrétiens." La culture du Communisme en France a toujours été considéré comme un corps étranger, à tel point qu’on parlait de "contre-société."
Le PCI par sa profonde implantation populaire et pas seulement ouvrière a été le plus proche du pouvoir et a reçu les coups plus forts pour éradiquer toute velléité de révolution en Italie : il a fallu en effet pour l’empêcher d’y arriver, noyer dans le sang des idéaux qui pouvaient cohabiter harmonieusement avec ceux du christianisme.
En France, 30 ans de propagande anti-communisme auront suffi, le coup de grâce fut donné avec l’arrivée du Mitterrandisme.
Sarkozy ressemble en effet à Berlusconi par son libéralisme délirant et totalitaire, son côté clinquant de riche parvenu et son populisme, peut-être aussi parce qu’il étend un peu plus l’influence de l’esprit de la Mafia dans les affaires françaises, mais n’oublions pas que Mitterrand fit venir Berlusconi avec son fric pour créer sa chaîne privée "la Cinq".
Sans chercher plus loin, je verrais une proximité entre nos deux pays dans le développement du libéralisme en phase avec la construction de l’Europe des marchands et des banquiers : après tout Marco Polo et les Vénitiens ne furent-il pas bien avant les Yankees les maître de la libre concurrence, les plus grands banquiers français n’étaient-ils pas italiens ?..