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Lequel des deux nous rend tous pauvres : le socialisme ou la mondialisation capitaliste ?

9 octobre 2010, 18:46

Certains penseurs communistes, s"excusèrent humblement auprès de ceux qui les traitaient de "staliniens,"quand les "intellectuels de Gauche" au Pouvoir pensaient "la fin de l’Histoire" avec la victoire totale du "libéralisme" sur le "totalitarisme."
Le concept de "Nationalisations" volontairement confondu avec "étatisation" fut abandonné à la CGT et au PCF.
Or par exemple quand la richesse dans un pays donné est tirée de l’exercice d’un monopole de fabrication, de transport et de distribution de marchandises, ou on accepte la dictature de fait exercée par les capitalistes propriétaires, ou l’Etat, représentant des intérêts de l’ensemble des citoyens, nationalise, afin que le pouvoir de décision et les richesses accumulées restent entre les mains du Peuple par l’intermédiaire de ses représentants mandatés.
Pompidou, libéral"éclairé", fondé de pouvoir de la banque Rotschild avait conseillé en son temps à la famille Bettencourt (L’Oréal) de se faire acheter une partie de son capital par un étranger (Nestlé) pour éviter la nationalisation. Nous étions alors sur la vague mourante des lois inspirées par l’esprit de la Résistance et du CNR.
Tout le problème est là quand on lâche les armes forgées par la lutte des classes, on se prive de tout espoir de changer les choses. Le "Socialisme", il a existé au moins en partie en France avec les Nationalisations qui servaient à combattre massivement les inégalités (EDF-GDF, ELF (devenu TOTAL, Les Postes et Télécommunications, l’Hôpital, l’Education...) Ce socialisme a été dévoyé par le parti du même nom depuis 30 ans et dans l’alternance avec la Droite comme le montre la caricature de DSK patron du FMI.
Oui, il faudra nationaliser les banques, les assurances, toutes les entreprises qui sont en position de monopole, renationaliser les Services Publics, parce que ces entreprises tirent leur richesse et leur pouvoir de la population d’un pays donné et pas par nationalisme, par "populisme", ou chauvinisme.
Regardons comment et dans quelles conditions cette Europe est et a toujours été celle des riches, mécaniquement au service du Capitalisme le plus puissant : dans l’ordre les banques et firmes américaines et allemandes dans lesquelles "nos" capitalistes ont de gros intérêts comme toujours.