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ALEERTE:Le froid n’ en est pas moins un tueur même dans le Sud !

29 novembre 2010, 00:59, par Michel CONNANGLE

Le froid a toujours existé et effectivement, il peut tuer.

Les soldats de Napoléon en ont fait les frais pendant « la campagne » de Russie.

Depuis tous les temps, ce sont les pauvres qui meurent de froid, pas las riches.

Ce qui choque aujourd’hui c’est que … J’allais dire face à ce progrès, non !
Face aux profits réalisés et aux milliards que possèdent les tueurs du capital et du CAC 40 (ce sont les mêmes) des hommes meurent encore de faim et de froid.

C’est dommage que cet article soit diffusé sur ce site où beaucoup de gens sont d’accord pour que la misère disparaisse.

C’est en direction, des ministères, élus et de notre cher « Je ne laisserais personne sur le bord de la route » en fait en direction de ceux qui tuent qu’il faut mener une action ou manifester sa colère.

Quant aux insinuations sur la joie qui m’apparaît pour le coup comme de la non assistance à personne en danger et j’espère que je me trompe, je ne crois pas que sur ce site il y ait beaucoup d’entre nous qui la pratique.

Sans vouloir me justifier, mais surtout parce que j’aime bien que l’on me situe.

J’ai donné au travers du bénévolat au Secours Populaire.

J’ai hébergé des gens le temps qu’ils trouvent un emploi, je ne peux pas soulager toute la misère créée par un gouvernement au service du fric, par contre je suis en combat permanent contre les racines du mal. : Le capital.

Par rapport au 115 :

Le 115 est au sans logis ce que pole emploi est pour les chômeurs et- j’ai aussi été précarisé par le chômage. Le 115 est un palliatif au système qui précarise et tue.

Le 115 fait avec les moyens très limités qu’on lui accorde comme pour s’excuser du mal occasionné.

Le 115 se voit effectivement attribuer des moyens restreints par le gouvernement qui par ailleurs n’hésite pas à octroyer des budgets surdimensionnés à l’armement et notamment à l’armement nucléaire et ses dérivés.
Est-ce normal que plusieurs milliard d’€uros soient alloué à l’armement (au fait ça sert à quoi des armes ?) pendant que des budgets étriqués sont accordés à »sauver » les gens qui par le fait de la politique menée par un gouvernement assassin meurent de faim et de froid ?

Est-ce normal que ce soient toujours les plus démunis qui donnent le plus, qui se soucient le plus, c’est-à-dire les moins responsables de cette misère ?

Alors oui le froid tue les miséreux, comme le travail tue des salariés, comme la guerre tue des innocents. Et que peut faire le 115 pour les salariés et les innocents ?

Le 115 j’ai effectivement eu l’occasion de l’appeler à maintes reprises car je ne suis pas insensible moi non plus à cette misère que je côtoie régulièrement ; Et vous savez quoi ? et bien ce n’est pas si facile que ça à obtenir, eux aussi ils sont comme à pole emploi, en sous effectifs, parce que le chômage, la précarité et la misère ça ne rapporte rien.

De mon humble avis, la solution n’est pas dans les palliatifs à la misère, mais plutôt dans sa disparition totale, parce que malgré le réchauffement de la planète, le froid ne disparaitra pas.

Alors battons nous et faisons en sorte que la misère elle, disparaisse et qu’un jour le peuple soit réconcilié avec le froid, la faim et la vie.

C’est effectivement au peuple de reprendre les rennes.

MCOCO Le Rebelle Médocain

Quelques élucubrations ou hymnes à la joie qui font froid dans le dos …

INDIGNATION ET CONVICTIONS

J’ai envie de publier et de traduire mes émotions, de crier mon indignation et au-delà ma détermination et mes convictions pour un monde plus juste, plus simple et plus fraternel.

Exploité de tous pays

Je sais la souffrance que tu as de ne pas être auprès des tiens.
Je sais aussi pourquoi tu n’y es plus.
Je sais la douleur que tu ressens lorsque tu rentres de ta journée d’intérimaire ou de CDD à monter les tuiles à l’épaule, à construire les routes et les maisons, à ramasser les ordures, à passer la serpillière, à subir les cadences de l’usine ou du bureau, à éduquer des jeunes qui connaissent déjà la faim et la misère, à jongler avec ta pension de retraite pour boucler ton trimestre.

Je sais ce que sont ces longues files d’attentes du pôle emploi, de chercher de l’aide, de chercher à se nourrir ou nourrir et éduquer ses enfants, de chercher à se loger, à exister.

Je sais ce que c’est d’être sans emploi fixe ou sans travail, d’être « à charge » et ça n’arrive pas qu’aux autres.

Je sais ce que c’est que de compter et recompter toutes ses petites pièces de monnaie pour acheter son pain.
Je sais ce que c’est de compter tous les jours l’argent des riches, d’ajuster les comptes du capital, et de ne plus avoir un centime sur son compte le 15 ou le 20 du mois.

Je sais ce que c’est d’être convoqué régulièrement chez son banquier à qui l’on a plus rien à dire.
Je sais ce que c’est de ne recevoir comme courrier que des lettres de rappels, des lettres d’huissiers et de sursauter ou d’angoisser chaque fois que l’on frappe à ta porte.

Je sais ce que veulent dire au delà de la signification des mots : Crédit à la « consommation » , découvert et interdit bancaire.
Je sais ce que c’est de ne pas avoir d’eau, d’électricité, de chauffage.
Je sais ce que c’est que d’être licencié ou exproprié.

Je ne voudrais pas qu’existe ce que ressent ce vieil homme à la main tendu vers la faim, posé chaque jour devant la poste ou la banque et qui semble être plus vieux que le temps, tant la lassitude, la fatalité et un je ne sais quoi de vouloir en finir peuvent se lire dans l’expression de se yeux.
Je n’aurais jamais voulu savoir ce que ressent ce jeune au regard sombre, miné par le désespoir et à l’attitude farouche, qui pourrait être mon fils, ce jeune pourtant diplômé qui a envoyé des milliers de CV sans réponse.
Je ne voudrais pas connaître ce que traduit cette attitude agressive mais inquiète de celui que l’on contrôle plusieurs fois par jour dans les couloirs d’un métro qui transpire la peur, la lassitude et la fatigue de ceux qui l’empruntent, sans se poser d’autres questions que de savoir de quoi demain sera fait pour eux.

Je ne peux pas croire que cet humain aux ressources modestes va rester handicapé ou va nous quitter, parce que l’argent qui aurait du servir à la recherche est allé à la guerre et à la mort ou parce que le traitement qui existe est trop cher pour lui.

Je n’aurais jamais voulu subir après quarante ans d’exploitation et de luttes ce licenciement injustifié, et par la suite les refus de demandes d’emplois des patrons pour qui, à 57 ans j’étais trop vieux pour travailler, les non réponses à des CV qui se ressemblent tous.

Nous vivons, vous vivez ce cauchemar de la France profonde et nous ne rêvons parfois que d’une vie simple, d’une équité que l’on nous refuse pour cause de paradis fiscaux, de courses aux fortunes colossales, d’indécence à la morale.

Vous êtes, nous sommes ces abstentionnistes que l’on n’écoute plus, tant la lutte des places prend des dimensions d’absurde et d’individualisme cultivé, pour mieux régner.
Cette culture de la division partout et à tous les niveaux qui leur permet d’asseoir leur petite ou grande notoriété au détriment de NOS VIES.

Tu es ce travailleur aux objectifs sans limite, ce sans emploi, ce précaire. Celui à qui l’on a fait croire qu’en travaillant plus il vivrait « mieux ».

Celui à qui l’on va demander de travailler jusqu’à la mort pour que les bourgeois se reposent plus, pour que le capital continue de faire compter sa fortune par les autres, tant comme ses objectifs de puissance, elle n’a pas de limite.

Un jour ils t’enverront à la guerre pour conquérir de nouveaux vergers. Si tu t’en sors tu pourras les cultiver, en cueillir les fruits et les regarder manger.

C’est quoi moraliser le capital, c’est en cours ou c’est Betancourt, Sarko et leurs semblables ?

Je sais qu’isolé tu as peur de l’enfer, mais tu y es déjà et tu n’es pas tout seul, nous sommes des milliers, nous sommes des millions à vouloir en sortir.
Je suis ce convaincu qui vient te voir et te parler de choses qui te semblent inaccessibles.
Je suis ton ami, celui qui croit qu’ensemble on pourrait faire autrement.
Je suis celui qui pense que c’est unis, nombreux et déterminés que nous résisterons, que nous réussirons et que ce n’est que dans la division et l’individualisme que le cauchemar s’amplifiera.

De l’argent et des ressources, il y en plus qu’il n’en faut pour satisfaire tout le monde de choses simples, de la faim, de la soif, d’un toit, de culture, de la vie.

Chassons ce capital, « ses satellites » et ses valets qui nous veulent que mal et mort, partageons et protégeons les fruits de notre jardin : la terre, développons nos cultures, mettons nos connaissances en commun, utilisons notre force, nos savoirs, nos progrès collectifs pour améliorer notre ordinaire, pour fuir cette précarité …..Interdisons la misère, construisons, inventons, organisons notre vie et bannissons en les goinfres du pouvoir et de la finance !!!! Vivons

MCOCO Le Rebelle Médocain Michel CONNANGLE

VIE , REALITE , SYSTEME DEPASSE

J’avais une maison, une voiture, un crédit
J’avais une femme des enfants, une vie de famille
Une vie que je croyais normale.
Quand je parlais des autres, je disais
Les riches, les pauvres, les défavorisés,
Les privés d’emplois, les précaires
Les sans domicile fixe, les clochards

Je savais pourtant qu’il fallait se battre
Pour conserver voir améliorer tout ça,
Mais pris dans le tourbillon, de la vie
Je n’ai pas pris le temps
Je n’imaginais pas qu’un jour
Ma situation pouvait changer
Et puis j’ai perdu mon travail

Ma femme s’est lassée de ma déprime
De mon manque de confiance en moi
Ma vie a changé et tout a basculé
Je suis entré dans le monde des déshérités
Comme je ne supportais plus personne
J’ai refusé d’aller en foyer d’accueil
J’ai dormi dans ma voiture

On a vendu la maison
On a remboursé les crédits
Puis j’ai vendu la voiture
Pour survivre un printemps
Et je dors ou je peux
Au début je faisais les fins de marchés
Pour glaner quelques fruits et légumes
Un peu trop murs ou oubliés

Dans les poubelles du quartier
Je récupérais les paquets périmés
J’ai fini par oser franchir la porte
Du secours populaire, des restos du cœur
J’ai quelques vêtement donnés par des
Gens de cœur, j’ai un manteau,
Des chaussures, des vêtements chauds,

Tout ce qu’il faut
Pour avoir l’air d’être en vie
Dans cette catégorie des démunis.
Expressions et mots qui isolent,
Qui déclassent et qui désespèrent,
Je ne vous aime pas.
La pitié et la charité, je ne l’aime pas,
Je la vie aujourd’hui et pour demain la combat

Licenciés et non diplômés
Pôle emploi et palliatifs
Expression et mots
Installés par un système
Peu de monde vous aime
Maudits soient ces mots humiliants

Il nous faut redonner du sens à
L’humanité, la liberté, l’égalité, la fraternité
Place à un monde ou
Chaque être vivant aura sa place,
Ou le capital ne laissera pas de traces
De blessure ou d’effets dégueulasses
Place à un monde
De liberté d’égalité, de fraternité,
Place à la vie et à l’équité

Un monde ou notre jardin : La terre
Serait enfin débarrassée des rapaces
Pourtant de note espèce
Qui humilie à grand coup
De puissance malsaine.
Terre je t’aime, tu es mon jardin
Homme de progrès tu es mon frère

Rois et Capitalistes du monde entiers
Malfaiteurs de l’Humanité
Je vous haie et on vous chassera,
Parole de défavorisé, je le promets