Accueil > ... > Forum 420456

A partir de sons...d’âge MÛR.., contradictions, espoirs, obstacles, COMMUNISME..

4 décembre 2010, 13:58, par Copas

c’est pour cela qu’un réel parti révolutionnaire nous manque.

Mais le PCF dans le mouvement qui vient de se dérouler n’a servi à rien, mais pas de travailler en faveur de la grève générale et en faveur d’un développement d’outils de résistance de masse unitaires de la classe populaire.

Il s’est situé sur le même terrain que le PdG de Mélenchon : Contre toute irruption politique du mouvement social.

La quasi-totalité des groupes d’extrême gauche est partie de points de vue moins vérolés et meilleurs que le PCF, comme d’ailleurs un grand nombre de communistes sont partis de points de vue bien meilleurs que ceux qui ont appelés à des contre-feux démobilisateurs quand il s’est agit d’élargir le mouvement social.

Qui a fait mieux ?

NPA, LO, Anars, militants communistes sans cartes ou avec, etc.

Leurs lignes étaient moins électoralistes, sans pour autant constituer une orientation cohérente et méthodique révolutionnaire.

Leurs limites montre les failles des révolutionnaires en France, mais elles ne permettent pas de considérer qu’un parti, le PCF, qui a fait le boulot de la bourgeoisie pendant des années, sans en faire une autocritique large, permettant notamment de foutre dehors à coups de latte les dirigeants qui se sont mouillé là dedans, puisse être d’une quelconque utilité, voir être regardé autrement que comme ce qu’il est, un obstacle.

Rien à voir avec l’espérance communiste levée qui a fait sa création et dont on célèbre cette année le 90eme anniversaire.

Non, le PCF, tel qu’il est, est un des obstacles à l’espérance communiste, un petit obstacle, comparé aux gros obstacles que sont la bourgeoisie et son état.

Dans la période actuelle, si les batailles pour l’unité dans l’action des travailleurs et leurs organisations, toutes leurs organisations, est centrale, la séparation dure et sans pitié avec des orientations politiques pourries ne doit pas laisser l’once d’un doute.

Dans le combat, tous ensemble, dans la délimitation politique, pas de pitié.

Ca fait quoi d’être dans un parti qui a soutenu des politiques bourgeoises gouvernementales (et dans d’autres niveaux de l’appareil institutionnel d’ailleurs) sans jamais en avoir fait critique sérieuse ?

Il y a nous, le parti des communistes, des révolutionnaires, des anarchistes, etc, et il y a eux , l’appareil du PC, du PdG, le PS, etc..., qui sont des partis tantôt dans l’espace des travailleurs (PC et PdG), tantôt celui de l’espace des partis bourgeois (PS, verts, etc), mais qui ont en commun de se diriger, comme ils l’ont déca fait et le font, vers des politiques qui ne permettent pas de remettre en cause le pouvoir du capitalisme, voir soutiennent des politiques anti-sociales quand ils sont au pouvoir.

Le PCF de ce point de vue est en faillite et n’est pas redressable, comme le montre au détail son incapacité à avoir la moindre des stratégies de passage au socialisme, comme son vertige permanent de sombrer dans le nationalisme, les alliances politiques intimes avec des partis de la bourgeoisie.

Ah, bien sur, électoralement le FdG va peut-être faire de bons scores, derrière Mélenchon, c’est logique et conforme à une poussée sociale qui nourrit d’abord les partis réformistes comme le PC, rien de neuf là dessous, mais rien qui permette d’espérer autre chose que ce qui fut dit et fait avec le programme commun de la gauche dans les années 70, à l’amorce du cycle qui valu à ton parti , parmi d’autres, se comporter comme des supports de la bourgeoisie.

Ce ne sont pas là des suppositions, ni des procès d’intention, mais ce que fit ton parti (et mon ex-parti qui est le même), et qu’il s’apprête à refaire.

Il n’y a, pour empêcher cela, que le mouvement social, en exprimant ses revendications intégrales et sa force sur le terrain réel, qui puisse empêcher tes dirigeants et ton appareil de se vautrer à nouveau dans la collaboration de classe.

Un parti qui met au centre de sa stratégie le prolétariat moderne, ses organisations (concurrentes de l’appareil d’état , institutions comprises) et ses batailles réelles, nous manquent .

Nous avons des petites groupes et une masse de communistes sans carte ou avec à organiser pour développer une politique utile