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MELENCHON 1992 " MAASTRICHT C’EST LE CONTREPOIDS POLITIQUE A LA LIBRE CIRCULATION "

29 janvier 2011, 21:31, par Michel CONNANGLE

Tout le monde s’est trompé plusieurs fois dans sa vie, et j’en détiens peut être le record.

Mais là, avec un capital qui nous a servi les hors d’œuvres de la loi sur les retraites et nous prépare le plat et le dessert avec la sécurité sociale et ce qui suit, il n’y a pas que mon cas personnel qui est en jeu .Avec le silence radio et politique sur le sujet, ce qui n’est pas le cas pour les élections présidentielle et la gamelle.

J’aurais préférer que l’on s’organise dans l’immédiat pour virer ce capital assassin, mais l’heure est pour certains au débat de politique politicarde et à la course à la place de « roi de France ».

Je ne voudrais pas apparaître comme anti Mélanchon, mais ma conviction de révolutionnaire c’est « ni césar ni tribun » ou « c’est le peuple qui fait l’histoire ».

J’ai pour piste de réflexion ce qui se passe en Amérique Latine depuis plusieurs années et surtout ce qui se passe aujourd’hui en Tunisie ou en Egypte.

Pour ces deux dernières situations rien n’est gagné d’avance et la presse soumise au grand capital si elle n’est pas restée muette sur ces sujets, à mon avis ne nous communique pas tous les éléments nécessaires pour que tout le monde puisse analyser convenablement les situations, qui de toute façon inquiètent le grand capital .En tout cas le peuple est en train de démontrer qu’il n’a pas besoin de « leader » pour exprimer sa colère et pour faire démissionner un représentant du capital.

Revenons à Mélanchon puisque c’est le sujet, vous avez compris d’entrée de jeu que je ne suis pas favorable à la candidature d’un tribun ou d’un sauveur suprême.
Pas plus lui qu’un autre d’ailleurs.

Mais j’essaie de réfléchir avec mes petits neurones d’ex OS de la finance.

Mon simple brevet de banque m’a conforté dans mes positions que le fric ça pue et ça tue et que comme le miel, les abeilles de toutes tendance y tournent autour.

J’ai bossé pendant 42 ans dans le temple du capital avec un statut les 10 dernières années, de membre du Comité Central (demi permanent), ce que je trouvais un peu étouffant parce qu’un peu trop souvent éloigné de la base.

Réfléchir pour comprendre, comprendre pour agir.

Comprendre que depuis des siècles et des siècles aucun homme n’a apporté à lui seul le bonheur et le droit de vivre décemment à son peuple, est un constat.

Des rois aux empereurs pour en arriver au capital et aux barons de la finance et de la politique, y compris après être passé par 2 courtes périodes de semblant de « socialisme ».
Aucun sauveur suprême ne nous a sorti de cette emprise du pouvoir et du capital qui fait subir tant de mal vivre, du chômage, de la précarité et parfois la mort pour le peuple.

N’est-il pas temps de se pencher sur des solutions plus collectives et plus radicales ?

Dans ce cas là, je voudrais bien sur avoir raison de croire, que seul le peuple peut se sortir du joug de ce capital. N’est-il pas temps de s’orienter vers une autre façon de gérer le pays, plutôt que de prêter le flan à des institutions (président de la république) mises en place par le capital.

J’ai pourtant cru moi aussi à une certaine époque que des alliances salvatrices telles celles basées sur le programme commun de la gauche en 1981, auraient pu être une solution à nos souffrances.

Je me souviens que c’était la course au nombre de programmes vendus, au nombre de gens à convaincre et à ce jeu, j’étais plutôt parmi les « meilleurs ». Alors aujourd’hui difficile de dire que j’ai toujours eu raison, je ne suis plus convaincu du tout qu’un homme, qu’un ou plusieurs partis qui se disent de gauche mais qui continue à fonctionner comme celui en qui je croyais en 1981 puisse nous apporter la satisfaction légitime de nos besoins.

Empreints d’un besoin de réflexion et d’actions collectives, convaincu d’un manque de représentativité de ma classe sociale au parlement, persuadé qu’il n’y a pas besoin d’être enseignent, avocat ou d’un niveau social élevé pour défendre les intérêts de celle-ci.

Je revendique, au risque de me tromper, une gestion plus collective et autogestionnaire de mon pays et de tous les peuples.

Mélanchon, lui, après avoir fort peu travaillé, toujours plus ou moins rémunéré grâce à l’argent du contribuable, plutôt anti communiste de base et plus lutteur de place tous azimuts ne peut pas convenir à l’idée que je me fais de la société.

Ce n’est pas du venin, mais mon simple constat, au risque là encore de me tromper, mais Mélanchon ne s’est-il pas lui aussi trompé au sujet de l’Europe et cela est beaucoup plus lourd de conséquences pour l’ensemble des peuples européens que mon manque de confiance en lui.

Vous savez tous que je suis un communiste sans carte et que les antis, professionnels, de peuvent pas me satisfaire.

Je tiendrais le même discours pour tous les autres candidats qui n’ont pas au programme la gestion du pays par le peuple.

Du collectif BORDEL ! Et mettons fin à la lutte des places par la lutte des classes, encore faut-il vouloir s’y investir.

Excusez pour la longueur, les fautes, mais je manque encore un peu d’assurance y compris pour me présenter à la présidentielle de façon bénévole, et à a part le bénévolat c’est une plaisanterie qui serait en contradiction avec ma conception de la gestion d’un pays.

Tout le monde a le droit d’en rire sauf quand l’enjeu est celui des conditions de vie du peuple tout entier.

Aigri, surtout pas, déçu peut être, mais pas étonné du comportement de certains et de l’évolution de la lutte des places, je vais donc continuer ma lutte du grain de sable à l’édition de la dune, mes seuls alliés étant le peuple, la rue ma référence des luttes et le Net un moyen de communication rapide et moderne qui permet de s’exprimer.

Merci encore à BC qui continue de publier ce que je pense et permet ainsi un échange collectif.

Amitiés à tous et puis c’est l’heure du pastaga, on aura l’occasion de reparler de tout ça.

MCOCO Le Rebelle Médocain