Renseigne toi sur les liens entre l’EAM et l’EAM-ELAS et une partie du clergé orthodoxe. Il y a des textes, il y a des photos, même.
Je dis "une partie" parce qu’il y a bien un haut et un bas clergé. Dans sa grande majorité, le haut-clergé quoi que nationaliste ’et donc résistant aussi) était également radicalement anti-communiste, à quelques exceptions. Dans le moyen et le bas clergé en revanche, le rapprochement avec les communistes dans l’EAM et y compris dans l’EAM ELAS fut une réalité et parfois une réalité d’une force troublante. Ainsi par exemple, pour le seul moyen clergé, Ioakheim, le métropolite de Kozani qui était membre de l’EAM et plus que proche des communistes. Idem pour le métropolite d’Ilias (sans parler de ceux d’Attique, de Samos etc). L’abbé Dimakos , membre lui, de l’EAM-ELAS, fut poursuivi pour "activités subversives" etc.
Alors je ne sais pas combien de prêtres, clercs etc plus ou moins ont été tués ou blessés ou emprisonnés ou contraints à l’exil pendant cette période, je n’ai jamais trouvé de chiffres (je ne sais pas s’il en existe) et je me fonde principalement sur l’historiographie disponible en anglais et en français, et sur mes connaissances personnelles du pays et de la religion orthodoxe.
Évidemment je suis ouverte à la démonstration que je me trompe !!
Note également que je n’ai pas dit ce que tu sembles sous-entendre en réduisant "la résistance" à la seule résistance armée au front. Je n’ai pas dit que les membres du bas et moyen clergé présents dans l’EAM (dont beaucoup d’ailleurs furent "purgés" par la suite) étaient tous des combattants de l’ELAS, c’est à dire, des combattants armés (mais une résistance ne se compose pas exclusivement de combattants armés que je sache ?) mais je sais que le Clergé et l’Eglise orthodoxe ont souvent été divisés, que l’histoire de la Grèce entre le 19ème et le 20 ème siècle est une des plus complexes et plus difficiles à connaître (et qu’elle est de fait extrêmement mal connue) notamment dans le cadre plus vaste des Balkans.
Voilà.
Et tout ceci n’a nullement pour objectif de dédouaner l’EOG actuelle , notamment son haut-clergé, dont une partie si ouvertement proche de l’extrême-droite, de ses erreurs, fautes, responsabilités etc.
Je disais juste qu’il ne fallait pas, pour attaquer le présent, se croire obligé de refaire l’’histoire passée en faisant du négationnisme.
Renseigne toi sur les liens entre l’EAM et l’EAM-ELAS et une partie du clergé orthodoxe. Il y a des textes, il y a des photos, même.
Je dis "une partie" parce qu’il y a bien un haut et un bas clergé. Dans sa grande majorité, le haut-clergé quoi que nationaliste ’et donc résistant aussi) était également radicalement anti-communiste, à quelques exceptions. Dans le moyen et le bas clergé en revanche, le rapprochement avec les communistes dans l’EAM et y compris dans l’EAM ELAS fut une réalité et parfois une réalité d’une force troublante. Ainsi par exemple, pour le seul moyen clergé, Ioakheim, le métropolite de Kozani qui était membre de l’EAM et plus que proche des communistes. Idem pour le métropolite d’Ilias (sans parler de ceux d’Attique, de Samos etc). L’abbé Dimakos , membre lui, de l’EAM-ELAS, fut poursuivi pour "activités subversives" etc.
Alors je ne sais pas combien de prêtres, clercs etc plus ou moins ont été tués ou blessés ou emprisonnés ou contraints à l’exil pendant cette période, je n’ai jamais trouvé de chiffres (je ne sais pas s’il en existe) et je me fonde principalement sur l’historiographie disponible en anglais et en français, et sur mes connaissances personnelles du pays et de la religion orthodoxe.
Évidemment je suis ouverte à la démonstration que je me trompe !!
Note également que je n’ai pas dit ce que tu sembles sous-entendre en réduisant "la résistance" à la seule résistance armée au front. Je n’ai pas dit que les membres du bas et moyen clergé présents dans l’EAM (dont beaucoup d’ailleurs furent "purgés" par la suite) étaient tous des combattants de l’ELAS, c’est à dire, des combattants armés (mais une résistance ne se compose pas exclusivement de combattants armés que je sache ?) mais je sais que le Clergé et l’Eglise orthodoxe ont souvent été divisés, que l’histoire de la Grèce entre le 19ème et le 20 ème siècle est une des plus complexes et plus difficiles à connaître (et qu’elle est de fait extrêmement mal connue) notamment dans le cadre plus vaste des Balkans.
Voilà.
Et tout ceci n’a nullement pour objectif de dédouaner l’EOG actuelle , notamment son haut-clergé, dont une partie si ouvertement proche de l’extrême-droite, de ses erreurs, fautes, responsabilités etc.
Je disais juste qu’il ne fallait pas, pour attaquer le présent, se croire obligé de refaire l’’histoire passée en faisant du négationnisme.
C’est tout .
LL