Accueil > ... > Forum 474874

L’actionnariat salarié à La Poste rejeté par l’ensemble des OS

16 mars 2012, 11:22

Toujours pareil, pour appâter le salarié on lui fait miroiter des châteaux en Espagne. Dans le cas de La Poste l’entreprise n’est pas encore côté en bourse donc la valeur de l’action sera calculée en fonction des fonds propres par la direction qui fera tout pour que sa valeur progresse au fil de la publication des résultats périodiques (trimestre ou semestre). Les salariés risquent de voir grimper la valeur de l’action régulièrement et de se laisser prendre au piège… Car après c’est l’introduction en bourse, et là la musique change c’est l’emballement ! Pour les salariés des prix attractifs lors de l’introduction pour attirer le chaland… en principe dans un premier temps le cours de l’action monte car l’entreprise publique à été bradée (sous évaluée) afin de séduire le marché et les investisseurs et ensuite le marché se retourne. L’effet initial de séduction disparait, les investisseurs reprennent leurs billes (plus value) il restera seulement les petits épargnants « marrons » qui se auront été démarchés pour l’achat de l’action de La Poste par le commercial pas indépendant (il avait des objectifs fixé par sa hiérarchie) de La Banque Postale comme un investissement sans risque… Voilà une entreprise publique qui ouvre son capital et qui place ses actions auprès de ses clients avec son propres réseau financier : pour un conseil indépendant vous repasserez !
Cela c’est passé aussi dans l’entreprise Crédit Agricole introduite en bourse le 14 décembre 2001 aux environs de 18 €/action, le cours de l’action a grimpé jusqu’à plus de 35 €, les salariés pensaient que les arbres montaient jusqu’au ciel, certains ont placé tout leur intéressement et participation dans les actions du patron, qui pour les inciter leur versait un abondement. Les salariés ne voulaient surtout pas passer à côté de la super affaire : donc l’argent dont ils auraient pu profiter ils le redonnaient au patron, car sinon il fallait payer de l’impôt et/ou ils ne percevraient pas l’abondement, c’était horrible cette idée de louper des affaires comme ça… Et oui puisque les patrons ne revalorisent plus les salaires, ils favorisent l’intéressement, la participation, les PEE et l’abondement.
Aujourd’hui après de nombreuses augmentations de capital avec des mécanismes toujours plus sophistiqués pour allécher les salariés, le cours de l’action est tombé très bas 3,98 € le 23/11/2011. Le patron fait même des prêts aux salariés qui ont des actions afin qu’ils ne les vendent pas... Bref les salarié non pas payé d’impôt, mais il on perdu tout leur intéressement et participation et pour certains il paye des intérêts sur un prêt pour continuer à garder des actions qui ne valent rien... vraiment c’est à se rouler par terre... surtout pour des salariés d’une banque ! Les techniques à la Madoff ça marche toujours bien, mais les gens sont naïfs !
Car bien sûr le patron véhicule l’adage selon lequel tant que l’on a pas vendu on a rien perdu, mais c’est encore une belle escroquerie pour ne pas inquiéter les actionnaires pigeonnés.
Si un joueur va au Casino, au cours de la soirée il commence par gagner un peu et encore plus, mais la chance le quitte il commence à perdre, il pense qu’il va se refaire, il s’endette un peu, et encore un peu plus… que lui conseiller ? Tant que tu ne sors pas du Casino tu n’as pas perdu, endette-toi tu te referas… ou bien arrête toi, sort du Casino avant qu’il ne soit trop tard et que ta famille soit sans toit car tu risquerais de devoir vendre ta maison pour rembourser tes créanciers…
Alors salariés de la poste, ne tombez pas dans le panneau, votre argent ne le redonnez pas à vos patrons ils n’en ont pas besoin !