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"Un jour merveilleux. Je suis ravi."

9 avril 2013, 11:41, par A.C

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Juste un rajout

 Thatcher, pour beaucoup de jeunes, c’est lié à Bobby Sands, au martyre des prisonniers irlandais

 Pour d’autres, c’est la façon dont ladite "dame .entreprit un bras de "fer" contre les mineurs anglaisqui reste un repère. ..D’une extraordinaire violence de classe.

Mais, Thatcher restera surtout comme le symbole, avec Reaga,n de l’ offensive du Capitalisme dans lesannées 80.., qui annonçait la transformation de"Lutte des Classes" en GUERRE..

Car le K analysait avait déjà les signes avant coureurs de ce qu’entrainait en contradictions nouvelles , sa CRISE SYSTEMIQUE...

Je partage assez l’idée de ceux qui prétendent que sans elle, REAGAN et l’Impérialisme auraient eu beaucoup plus de mal à faire en sorte qu’un Warren Buffet, que nous citons souvent , puisse , avec cynisme de milliardaire américain déclarer , en 2006

"Il y a une lutte des classes aux Etats-Unis, bien sûr, mais c’est ma classe, la classe des riches qui mène la lutte. Et nous gagnons."

Thatcher c’est certainement, selon moi, au Capitalisme des années 80, ce que fut la fascisme des années 30
Je ne parle pas de la forme étatique.

Je parle du dispositif dont la K avait BESOIN pour , à un moment donné de l’Histoire, "cranter" la guerre des classes au niveau d’exigeance de saignée des masses

.Thatcher a accéléré , voire enfanté la Blairisme ,elle a été d’un poids objectif certain dans l’accélération de la conversion social démo à ce qu’on nomme"social libéralisme" des Schroeder, et autres.......Hollande, Zaptero, Papandreou.. d’aujourd’hui.

Rien de telqu’un hommage , écrit avant sa mort, donc moins marqué par le consensus de ces jours ci, par un monsieur trop peu lu par les marxistespour démontrer !

.

Voilà l’hymne au thatchérisme

c’est de Septembre 2009.

.ref :

http://www.project-syndicate.org/commentary/is-the-reagan-thatcher-revolution-over-/french

La révolution Reagan-Thatcher est-elle finie ?
(extrait)

Lorsque Margaret Tchatcher est devenue Premier ministre de la Grande-Bretagne en 1979, elle a hérité d’une économie affligée de problèmes plus sérieux que celle des Etats-Unis. Son économie était beaucoup plus sociale, avec de nombreuses entreprises d’État et des syndicats forts. Elle a privatisé les principales industries étatiques et a vendu aux locataires les logements appartenant à l’État. Personne ne propose aujourd’hui de re-nationaliser ces industries ou de reprendre ces logements. Le pouvoir syndical a été brisé de manière durable après de longues et difficiles grèves à l’échelon national.

L’imposition sur les revenus les plus élevés a été réduite de moitié durant son mandat, passant de plus de 80 pour cent à son entrée en fonction à 40 pour cent. D’autres impôts sur les revenus provenant des investissements signifiaient que l’imposition des revenus les plus élevés s’élevait à près de 95 pour cent quand Thatcher a pris le pouvoir. Bien que ce taux d’imposition ait été récemment relevé à 50 pour cent, il n’y a pas de suggestion de revenir au taux pré-Thatcher.

Face à l’inflation, Thatcher adopta une approche monétariste qui encourageait des taux d’intérêt élevés et parvint ainsi à réduire fortement l’inflation. Aujourd’hui, la Grande-Bretagne a une banque centrale indépendante dont l’objectif est une inflation de 2 pour cent.

Thatcher a soutenu l’entrée de la Grande-Bretagne dans l’Union européenne afin de profiter du marché libre, tout en s’opposant vigoureusement à l’adoption de la monnaie unique. Le gouvernement travailliste qui lui a succédé a poursuivi cette politique, ainsi que les conservateurs, qui reviendront sans doute au pouvoir avec David Cameron au printemps 2010.

La déréglementation financière a fait de Londres l’un des principaux centres financiers mondiaux. Certaines réglementations pourraient être réintroduites, mais il est peu probable que la Grande-Bretagne mette en péril une composante importante de son économie en revenant aux règlements financiers précédant l’ère Thatcher.

En fait, aucune contre-révolution n’est en vue en Grande-Bretagne. Tant Tony Blair que Gordon Brown, à la tête des gouvernements travaillistes qui ont succédé à près de vingt ans de pouvoir conservateur, incarnent le « New Labour », favorable au marché libre, qui est aujourd’hui le seul visage du parti travailliste.

Les politiques évoluent au gré des circonstances et nous apprenons de l’expérience. Mais les politiques radicales adoptées aux États-Unis et en Grande-Bretagne sous Reagan et Thatcher ont entraîné des améliorations tellement profondes qu’aucun retour en arrière n’est envisageable.

L’auteur est un certain Martin Feldstein, économiste bien en Cour auprès de sPrésidents américaiins, membre fondateur de la fameuse" Trilateral Commission",et du Group of 30 que l’on qualifié d’économistes de l’offre"..

Une définition sur Wikiberal (utile pour vérifier ou en "est" la strat de communication du Capital) rappelle ce qui anime ces"gens"..

Les économistes de l’offre dénoncent en priorité tous les obstacles qui se dressent sur la route des entreprises et des ménages et qui limitent leurs efforts productifs : c’est le cas des règlementations étatiques abusives et étouffantes (comme le blocage des prix ou des revenus) et surtout de la pression fisca

Ce 9 Avril j de résistance à la mise au feu du Code du Travail, les "accords de flexisécurité" signés déjà ça ou là, l’attaque contre les Retraites, le régime de santé , etc..c’est à lier à ce thatchérisme, pour dépasser notre légitime jouissance de savoir que disparait une caricature d’être"Humain"..

Sa"famille" en deuil est encore trop bien portante..trop nocive pour baisser la garde

A.C