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Grève des pilotes d’Air France : une lutte emblématique...

24 septembre 2014, 18:34, par A.C

Le contremaître est dans le camp du patron de fait

, sauf s’il choisit volontairement le camp des ouvriers et dénonce donc indirectement son rôle

olé !
 :)

Désolé de te le dire ainsi. :

C’est avec ce style et cetype d’analyse de cequ’est la CLASSE OUVRIERE au 21° siècle qu’objectivement on fait dire que"la classe ouvrière n’existe plus"

Ce qui est une aide précieuse à ceux , les CAPITALISTES, qui après avoir. décrété que "la lutte des classes" était une vieile lune d’un passé révolu, peuvent oser , au pays des barriacades d’aout 44, dénommer"collaborateurs"..ceux qu’ils exploitent, afin d’enterrer la possibilité à portée d’espoir et d’union, de RESISTANCE.

Cet"ouvriérisme" qui voudrait que celui qui ne travaille pas en bleu de chauffe est un traitre ou doit se rallier(??) est , je parle de ce "concept" et non pas de TOI, pure connerie ..

Le pilote d’AIR FRANCEn’est pas plus un salarié qui doit se"repentir" que ne sont des lâches ceux qui en 95 ou en 2003, défilaient le samedi en envoyant"au charbon de la GREVE, " le cheminot "paralysant" le pays.

Dans ces "grévistes par procuration"... il devait y avoir autant de manutentionnaires d’Air Franc ..que depilotes d’avions, de techniciens de l’Aéro ou de "servantes" des PDG du CAC 40 !

Ce n’est pas l’intégrisme "prolétarien" balançant une "fatwa" contre le contremaitre de telleou telle boite qui est une preuve de"croyance" en cette réalité que MARX rappelle" Ce sont les masses qui font l’Histoire"

Zola n’écrirait plus"Germinal" alors que les mines sont fermées.!

Même si leur saccage par le Capital et ses sbires est un véritable scandale.

Lutte OUVRIERE a raison de rappeler :

http://www.lutte-ouvriere.org/qui-sommes-nous/positions-sur-des-questions/la-classe-ouvriere-existe-t-elle

La classe ouvrière s’est beaucoup diversifiée depuis l’époque de Marx. De nouvelles activités sont apparues, nécessitant des cohortes d’employés, de vendeurs, de comptables, de techniciens, d’ingénieurs, de soignants, etc.
Même si les uns sont mieux payés que les autres, si certains doivent effectuer des tâches ne présentant pas de difficulté physique particulière contrairement à d’autres, et même s’ils n’ont pas toujours conscience de leur appartenance à cette classe d’exploités, tous sont des salariés indispensables au bon fonctionnement de la société, des prolétaires n’ayant que leur salaire pour vivre.
Le monde ouvrier n’a pas le même visage d’un secteur d’activité à l’autre, ni d’un pays à un autre. De plus en plus variée, la classe ouvrière est aussi de plus en plus importante numériquement.
Elle s’est développée partout, sur toute la planète ; les seuls ouvriers d’usine représentent aujourd’hui, selon le Bureau international du travail, une force de quelque 800 millions de travailleurs !
L’expansion du capitalisme à l’échelle mondiale a balayé presque toutes les formes économiques préexistantes et a universellement développé le salariat. Durant le siècle écoulé, des centaines de millions de paysans pauvres ruinés ont été ainsi transformés en prolétaires, contraints de partir gagner leur vie en ville en allant y vendre leur force de travail. Cela s’est traduit par la formation d’énormes mégapoles où vivent des millions de travailleurs, du journalier qui décharge les camions jusqu’à l’employé de banque.
Ces milliards de travailleurs, par delà leur diversité, forment une seule classe ouvrière car ils sont unis par leurs intérêts communs, fondamentalement opposés à ceux de la bourgeoisie.

A.C

ex "technicien "de Banque

Communiste
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Solidaire des pilotes d’AIR FRANCE, tout autant qu’hier des prolos deFRALIB Gémenos.
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"Ceux qui VIVENT, ce sont ceux qui LUTTENT"
,rappelait V.HUGO

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