La "ligne" de la CGT c’est de coller au cul de toutes les tendances de la gôôôôche plurielle.
C’est pourtant pas bien difficile à comprendre.
La CGT est RESTÉE une courroie de transmission, contrairement aux effets d’annonce des dernières décennies.
Juste que, elle n’est plus seulement celle du PCF (qui est idéologiquement en l’état que l’on sait et lui-même souvent un supplétif du PS), mais aussi celle du PG, du PS, des Verts, du NPA etc .
Il est là le "problème".
Contrairement à ce que l’on nous dit, ce sont bien toujours les partis politiques qui dirigent la CGT en fonction de leurs intérêts propres dont nous savons exactement ce qu’il en est.
Or ces partis, nous les connaissons. Ce sont des repaires d’élus bureaucratisés à la solde de l’Etat du Capital.
Si ce sont bien eux qui décident -ce qui est le cas - ça donne ça :
"ouhlala faut faire sortir les camarades, faire une manif , montrer nos muscles, faire notre cinéma, y’a cantonales dans 3 semaines"
ou
"ouhlala y’a le camarade Hollande qu’est élu, on co-dirige pas mal de régions et de départements avec le PS, pas de VAGUES". Donc, ni manif, ni rassemblement ni RIEN.
C’est formidable, ça marche dans les deux sens, en fonction de ce que conseillent les "Spin doctors".
Pourquoi, bien que pas dupes une seconde, de nombreux camarades continuent-ils à répondre à certaines de ces injonctions ? Parce qu’ils n’ont pas d’autre choix (leurs moyens et leurs bases s’étiolant) pour essayer eux, de défendre les intérêts des travailleurs qu’ils tentent encore de représenter. Ou, beaucoup plus pourri, parce qu’ils sont eux-mêmes des élus locaux, même "nains", qui, bien que tout en bas de l’échelle, comprennent et valident parfaitement ce type de stratégie fumeuse.
CERISE sur le gâteau : Tous ces syndicalistes- politiciens- élus bureaucratisés qui "tiennent le manche" sont amenés, de par leurs fonctions d’élus dans tel ou telle collectivité, à fricoter plus ou m oins avec des représentants du capital, qu’ils retrouvent parfois également dans les organismes paritaires où ils siègent aussi, et dans les négociations du "dialogue social". Vous comprendrez comment cela les rend vulnérables quand même, pour le travail syndical, et perméables à l’idéologie du patronat.
C’est en effet une position pour le moins acrobatique de, par exemple, se plier à la règle électoraliste du chantage à l’emploi en tant qu’élu ou candidat ou cadre d’un parti dont la survie dépend en grande proportion des indemnités des élus d’une part et d’autre part, des subventions publiques, qui dépendent elles-mêmes des résultats électoraux, et d’autre part, d’adopter une position revendicatrice contre ce chantage à l’emploi en tant que syndicaliste, par exemple.....
La CGT est en train, simplement, de CREVER de ces liaisons dangereuses.
Il n’y a aucun cadre dirigeant qui ne soit maqué plus ou moins avec un parti politique de "gôôche". Sans parler de l’invasion franc-maçonne dans la centrale (une catastrophe). Disons que de toute manière, quand on a une Fédération de la police dans une orga comme la CGT est dirigée par des "camarades" (LoL) semble t il pas au dessus de tout soupçon http://cgtpolice75.fr/spip.php?article94 ça sent un peu le cramé ....
Si vous ajoutez à cela qu’il n’y a plus aucun cadre dirigeant qui ait bossé dans sa boîte d’origine depuis 20 ans (parce que bon, devenir dirigeant d’une OS c’est une carrière qui demande du temps) donc l’éloignement de certaines réalités, qu’une bonne partie de cette population plane allègrement au-dessus du salaire moyen du salarié de ce pays, ça donne encore quelques sérieux éclaircissements sur la tournure qu’a prise la lutte de classes qui traverse notre orga (comme elle traverse toutes les orgas ouvrières).
Et j’avoue que je ne sais pas trop aujourd’hui ce qu’il pourrait être fait pour que cela change radicalement, et que cela s’arrange :( ni même, d’ailleurs, si cela peut s’arranger.
Peut-être qu’une partie de la solution pourrait résider dans la création de l’équivalent de CUB/COBAs - mais est-ce possible en France ?
Bref, Martinez nous a fait un beau gouvernement gauche plurielle. Autant dire qu’on n’a pas fini d’en chier.
Et ce ne sont pas les quelques "manifs traîne-savates" que vont inévitablement nous amener les prochaines échéances électorales qui vont faire changer cela.
La question reste donc entière :
QUE FAIRE ?
comme disait le vieux.
La "ligne" de la CGT c’est de coller au cul de toutes les tendances de la gôôôôche plurielle.
C’est pourtant pas bien difficile à comprendre.
La CGT est RESTÉE une courroie de transmission, contrairement aux effets d’annonce des dernières décennies.
Juste que, elle n’est plus seulement celle du PCF (qui est idéologiquement en l’état que l’on sait et lui-même souvent un supplétif du PS), mais aussi celle du PG, du PS, des Verts, du NPA etc .
Il est là le "problème".
Contrairement à ce que l’on nous dit, ce sont bien toujours les partis politiques qui dirigent la CGT en fonction de leurs intérêts propres dont nous savons exactement ce qu’il en est.
Or ces partis, nous les connaissons. Ce sont des repaires d’élus bureaucratisés à la solde de l’Etat du Capital.
Si ce sont bien eux qui décident -ce qui est le cas - ça donne ça :
"ouhlala faut faire sortir les camarades, faire une manif , montrer nos muscles, faire notre cinéma, y’a cantonales dans 3 semaines"
ou
"ouhlala y’a le camarade Hollande qu’est élu, on co-dirige pas mal de régions et de départements avec le PS, pas de VAGUES". Donc, ni manif, ni rassemblement ni RIEN.
C’est formidable, ça marche dans les deux sens, en fonction de ce que conseillent les "Spin doctors".
Pourquoi, bien que pas dupes une seconde, de nombreux camarades continuent-ils à répondre à certaines de ces injonctions ? Parce qu’ils n’ont pas d’autre choix (leurs moyens et leurs bases s’étiolant) pour essayer eux, de défendre les intérêts des travailleurs qu’ils tentent encore de représenter. Ou, beaucoup plus pourri, parce qu’ils sont eux-mêmes des élus locaux, même "nains", qui, bien que tout en bas de l’échelle, comprennent et valident parfaitement ce type de stratégie fumeuse.
CERISE sur le gâteau : Tous ces syndicalistes- politiciens- élus bureaucratisés qui "tiennent le manche" sont amenés, de par leurs fonctions d’élus dans tel ou telle collectivité, à fricoter plus ou m oins avec des représentants du capital, qu’ils retrouvent parfois également dans les organismes paritaires où ils siègent aussi, et dans les négociations du "dialogue social". Vous comprendrez comment cela les rend vulnérables quand même, pour le travail syndical, et perméables à l’idéologie du patronat.
C’est en effet une position pour le moins acrobatique de, par exemple, se plier à la règle électoraliste du chantage à l’emploi en tant qu’élu ou candidat ou cadre d’un parti dont la survie dépend en grande proportion des indemnités des élus d’une part et d’autre part, des subventions publiques, qui dépendent elles-mêmes des résultats électoraux, et d’autre part, d’adopter une position revendicatrice contre ce chantage à l’emploi en tant que syndicaliste, par exemple.....
La CGT est en train, simplement, de CREVER de ces liaisons dangereuses.
Il n’y a aucun cadre dirigeant qui ne soit maqué plus ou moins avec un parti politique de "gôôche". Sans parler de l’invasion franc-maçonne dans la centrale (une catastrophe). Disons que de toute manière, quand on a une Fédération de la police dans une orga comme la CGT est dirigée par des "camarades" (LoL) semble t il pas au dessus de tout soupçon http://cgtpolice75.fr/spip.php?article94 ça sent un peu le cramé ....
Si vous ajoutez à cela qu’il n’y a plus aucun cadre dirigeant qui ait bossé dans sa boîte d’origine depuis 20 ans (parce que bon, devenir dirigeant d’une OS c’est une carrière qui demande du temps) donc l’éloignement de certaines réalités, qu’une bonne partie de cette population plane allègrement au-dessus du salaire moyen du salarié de ce pays, ça donne encore quelques sérieux éclaircissements sur la tournure qu’a prise la lutte de classes qui traverse notre orga (comme elle traverse toutes les orgas ouvrières).
Et j’avoue que je ne sais pas trop aujourd’hui ce qu’il pourrait être fait pour que cela change radicalement, et que cela s’arrange :( ni même, d’ailleurs, si cela peut s’arranger.
Peut-être qu’une partie de la solution pourrait résider dans la création de l’équivalent de CUB/COBAs - mais est-ce possible en France ?
Bref, Martinez nous a fait un beau gouvernement gauche plurielle. Autant dire qu’on n’a pas fini d’en chier.
Et ce ne sont pas les quelques "manifs traîne-savates" que vont inévitablement nous amener les prochaines échéances électorales qui vont faire changer cela.
La question reste donc entière :
QUE FAIRE ?
comme disait le vieux.