La crédibilité du gouvernement grec et le réalisme de son programme... voilà le vocabulaire typique d’un parti qui n’a plus rien de communiste, comme si les Grecs devaient donner des gages de bonne volonté à la Troïka. Bref de gentils grecs incompris par l’union européenne, comme si les intérêts des peuples et ceux des gouvernements bourgeois étaient conciliables. S’ajoute l’illusion que Hollande pourrait en la matière se montrer moins méchant que Merkel.
Chercher la conciliation, c’est malheureusement ce que fait déjà un peu trop SYRIZA, mais cela n’enlève rien à notre devoir d’imposer aux gouvernements européens et en premier lieu au gouvernement capitaliste français de foutre la paix au peuple grec, de respecter ses choix et de n’exercer aucune pression économique.
A côté de la servilité légaliste du PCF, la demande du Parti de Gauche d’un moratoire de la dette grecque parait révolutionnaire. De fait c’est bien le choix devant lequel est placé le gouvernement dirigé par SYRIZA : interrompre unilatéralement le remboursement de la dette et le paiement des intérêts ou renoncer à mener une politique sociale.
La crédibilité du gouvernement grec et le réalisme de son programme... voilà le vocabulaire typique d’un parti qui n’a plus rien de communiste, comme si les Grecs devaient donner des gages de bonne volonté à la Troïka. Bref de gentils grecs incompris par l’union européenne, comme si les intérêts des peuples et ceux des gouvernements bourgeois étaient conciliables. S’ajoute l’illusion que Hollande pourrait en la matière se montrer moins méchant que Merkel.
Chercher la conciliation, c’est malheureusement ce que fait déjà un peu trop SYRIZA, mais cela n’enlève rien à notre devoir d’imposer aux gouvernements européens et en premier lieu au gouvernement capitaliste français de foutre la paix au peuple grec, de respecter ses choix et de n’exercer aucune pression économique.
A côté de la servilité légaliste du PCF, la demande du Parti de Gauche d’un moratoire de la dette grecque parait révolutionnaire. De fait c’est bien le choix devant lequel est placé le gouvernement dirigé par SYRIZA : interrompre unilatéralement le remboursement de la dette et le paiement des intérêts ou renoncer à mener une politique sociale.