Les cheveux de papier d’un assassin au piquet –
As-tu vu au loin d’une giboulée de plis immolés
Pleurer la chair d’un papier au velours démembré
Ironie d’un Feuilleté calciné au seul signet vivifié
Féeriques vapeurs grisées des scellés d’un état brisé
–
Oscille rêve de vie sur le lys d’une jouvence à hier
Tout est sable sous ces pages noircies de poussière
De fêlures en volutes cousues de soie de sorcières
Que leurs palais hâlés délestent au cul de leurs prières
–
L’encre d’amertume achemine ce charnier à la plage
Nul ne console ces chimères résidus au cruel voyage
D’une déchéance ailée de néant en marge de ce rivage
Les écœurés gîtent sur ce fil confus aux pluriels visages
–
Sous les cheveux de papier de ce démoniaque artifice
Se brode un silence retrempé des plis cruels du sacrifice
Où s’abreuve de suc ce boit-sans-col aux rêves d’édifices
D’ivresse en bévues, le farfelu se fouille encore l’orifice !
– –
lili-oto, poésie perso, artiste plasticien, (sur les migrants)
Les cheveux de papier d’un assassin au piquet
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As-tu vu au loin d’une giboulée de plis immolés
Pleurer la chair d’un papier au velours démembré
Ironie d’un Feuilleté calciné au seul signet vivifié
Féeriques vapeurs grisées des scellés d’un état brisé
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Oscille rêve de vie sur le lys d’une jouvence à hier
Tout est sable sous ces pages noircies de poussière
De fêlures en volutes cousues de soie de sorcières
Que leurs palais hâlés délestent au cul de leurs prières
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L’encre d’amertume achemine ce charnier à la plage
Nul ne console ces chimères résidus au cruel voyage
D’une déchéance ailée de néant en marge de ce rivage
Les écœurés gîtent sur ce fil confus aux pluriels visages
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Sous les cheveux de papier de ce démoniaque artifice
Se brode un silence retrempé des plis cruels du sacrifice
Où s’abreuve de suc ce boit-sans-col aux rêves d’édifices
D’ivresse en bévues, le farfelu se fouille encore l’orifice !
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lili-oto, poésie perso, artiste plasticien, (sur les migrants)