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> GRÈVE GÉNÉRALE ILLIMITÉE : " ALLEZ-Y VOUS AVEZ RAISON "

1er novembre 2005, 17:23

les syndicats et la CGT en particulier ont leur part de responsabilité. Si la CGT avait joué son rôle historique d’organisation de lutte de classe à la tête des mouvements sociaux pour les coordonner et les fédérer au lieu d’accompagner les politiques gouvernementales, nul doute que la conscience et le rapport de force des travailleurs seraient tout autre aujourd’hui pour affronter l’ennemi de classe. Ainsi les travailleurs paient-ils très cher l’orientation réformiste désastreuse d’une direction confédérale et d’une aristocratie syndicale corrompues.

L’accompagnement syndical des politiques néo-libérales (nationale et européenne) a favorisé les replis corporatistes, anéantissant du même coup la solidarité nationale des travailleurs, tant du point de vue des plates-formes revendicatives que de la stratégie des luttes. Les résultats désastreux dus à l’éparpillement du syndicalisme de « négociation » privilégiant le « dialogue social » empoisonné face au combat de classe flamboyant que mènent impitoyablement le patronat et le gouvernement.

Depuis décembre 1995 où la direction confédérale avait privilégié la négociation du plan Juppé (21-12-95) au lieu de la grève générale pour exiger son retrait, les travailleurs n’ont cessé de prendre des coups à travers les réformes et privatisations destructrices des acquis sociaux : déréglementation des droits du travail avec les lois Aubry, aggravation de ces lois avec Raffarin- Seillières, capitulation sur la réforme des retraites, de l’assurance maladie, de l’assurance chômage, accompagnement du gouvernement sur l’épargne salariale, antichambre des fonds de pension, signature de l’accord sur le droit de grève à la SNCF, après la RATP, menaces sur les garanties statutaires et conventionnelles, etc.…

En conséquence, il faut redonner confiance aux militants et aux travailleurs dans leur capacité d’action pour faire reculer le Pouvoir et le Patronat :

Les aider à prendre conscience de leur communauté d’intérêts en se saisissant de toutes leurs revendications professionnelles, interprofessionnelles, économiques, sociales, démocratiques pour en faire des objectifs de lutte ;

Impulser la ré appropriation par les travailleurs avec leurs syndicats de base des plates-formes revendicatives offensives au lieu de subie les simulacres de négociation sur les réformes initiées par le gouvernement et le patronat ;

Elaboration d’une plate- forme nationale des revendications fondamentales de la classe ouvrière : actifs, retraités, précaires, sans emploi.

· Couvertures sociales : sécurité sociale –retraites -prestations familiales.

· Définition et défense du service public (en opposition au service d’intérêt général européen soutenu par la CES),

· Redéfinition d’une politique de nationalisations- renationalisations,

· Fiscalité-contributions (impôts et taxes)

· Politique de l’emploi

· Droits du travail : contenu, garanties (code du travail -contrats- statuts et conventions…)

· Pouvoir d’achat (salaires- retraites-indemnités chômage, autres…) SMIC à 1500 euros.

· Education – formation- laïcité