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> Réarmer le politique face aux OPA destructrices d’emploi et de valeur

23 mars 2006, 16:11

Désolé, mais les critiques de Montebourg, interessantes, sur les OPA ne débouchent pas sur des propositions claires et éfficaces.

Insuffisant.

Par exemple :

Nous proposons d’installer en face un contrepouvoir, celui du politique qui prendra ses responsabilités au vu notamment des choix industriels, du respect des préoccupations du maintien de l’emploi, du maintien des centres de décision sur le territoire national, du maintien également des centres de recherche contenus dans les entreprises visées.

Cette phrase est éclairante d’une logique mi-chèvre mi-chou qui conduit toujours à l’estomac de la chèvre et la démission de l’esprit démocratique.

Non Arnaud, l’objectif n’est pas que l’expression souveraine et démocratique soit un contre-pouvoir, mais le pouvoir.

Les grands goupes financiers et industriels ne sont pas régis par un fonctionement démocratique mais par une aristocratie de l’argent. Le coeur de leur logique est le despotisme avec des fonctionements pyramideaux... Ils ont toujours eu une réaction tendue avec la démocratie, ne la tolerant que pour autant qu’elle ne leur discute pas leur pouvoir.

Maintenant, lentement ils arrivent à s’abstraire de la pesenteur de la relation aux territoires qui leur ont permis de naître, de prosperer et de de s’enrichir.

la logique d’appropriation par des gouvernements ne part pas d’une expression nationaliste mais du désir d’une appropriation démocratique . Et là, de puissantes collaborations entre les peuples sont vitales et necessaires.

Les dispositifs anti-OPA, utiles pour des questions de phase, ne changent rien sur l’appropriation, par des actionnariats volatiles , des richesses produites. C’est de celà qu’il fait s’occupper réellement ;

La bataille sur les moyens de production est une bataille de pouvoir et d’appropriation démocratique et non un discours sur la défense des entreprises.

Répondre contre les OPA c’était, par exemple, d’abord ne pas vendre les parts de l’état dans Arcelor (vendues pas l’irresponsable et imprevoyant DSK), mais au contraire les renforcer, les consolider dans un secteur vital pour l’Europe.

Répondre au mauvais traitemement des questions d’ENEL, GDF, Suez, EDF, Veolia, etc, ce n’était pas choisir les uns contre les autres (pour finalement affaiblir l’influence de la volonté démocratique attachée au territoire, elle) mais, au contraire, penser à une coopération européenne pour de grands services publics, proches des populations, sur l’energie et l’eau .
Ces secteurs, l’eau et l’energie, sont des secteurs vitaux pour une société et ses populations.
Et les questions posées là debordent la question des OPA.

Copas