> Lettre à nos parents : un texte écrit par les lycéens d’Arras, rudement bien argumenté.
28 mars 2006, 11:00
UBIK OU PAS UBIK ?
Alors que les 2/3 du pays sont engagés dans une lutte à mort contre le CPE (dont 80% de la jeunesse), les censeurs du mouvement, ceux qui regardent passer les cortèges, font à ceux qui luttent le reproche de ne pas faire La Révolution !
Le vieil Hugo n’en finit pourtant pas de nous répéter : "ceux qui vivent sont ceux qui luttent"...
Alors, pour "l’analyse de fond" je fournis ces vers du magnifique poète communiste turc Nâzim HIKMET (Il neige dans la nuit/Gallimard)
"Et s’il y a tant de misère sur terre
c’est grâce à toi, mon frère,
Si nous sommes affamés, épuisés,
Si nous sommes écorchés jusqu’au sang,
Pressés comme la grappe pour donner notre vin,
Irai-je jusqu’à dire que c’est de ta faute, non,
Mais tu y es pour beaucoup, mon frère." (1947)
Ce matin (pour vous), cet après-midi (pour moi c’est 14H), dans ce coup de boutoir formidable, Tous ensemble, tous... contre le CPE. Et prenons les jours les uns après les autres ...
UBIK OU PAS UBIK ?
Alors que les 2/3 du pays sont engagés dans une lutte à mort contre le CPE (dont 80% de la jeunesse), les censeurs du mouvement, ceux qui regardent passer les cortèges, font à ceux qui luttent le reproche de ne pas faire La Révolution !
Le vieil Hugo n’en finit pourtant pas de nous répéter : "ceux qui vivent sont ceux qui luttent"...
Alors, pour "l’analyse de fond" je fournis ces vers du magnifique poète communiste turc Nâzim HIKMET (Il neige dans la nuit/Gallimard)
"Et s’il y a tant de misère sur terre
c’est grâce à toi, mon frère,
Si nous sommes affamés, épuisés,
Si nous sommes écorchés jusqu’au sang,
Pressés comme la grappe pour donner notre vin,
Irai-je jusqu’à dire que c’est de ta faute, non,
Mais tu y es pour beaucoup, mon frère." (1947)
Ce matin (pour vous), cet après-midi (pour moi c’est 14H), dans ce coup de boutoir formidable, Tous ensemble, tous... contre le CPE. Et prenons les jours les uns après les autres ...
NOSE