Courrier envoyé ce jour aux directeurs de France Inter.
Messieurs,
Depuis le 2 octobre 2005, nous nous réunissions deux fois par mois dans le cadre du café repère parisien de "Là-bas si j’y suis".
Nous sommes une centaine de personnes mécontentes, pour ne pas dire plus. En effet, nous avons une noble idée du service public.
Radio-France est un groupe de radios État au service du public. Et ce public, justement, c’est nous !
Et nous ne sommes pas d’accord avec votre décision autoritaire de reléguer à une heure creuse notre émission préférée. Cette relégation n’est, c’est évident, que la première étape avant l’éviction pure et simple.
Il est en effet impossible que "Là-bas si j’y suis " puisse réunir autant d’auditeurs à 15 heures qu’à 17 heures. Il reste encore des gens qui travaillent en ce "bas" monde, que diable ! Il vous sera ensuite facile de prétexter la baisse d’audience de l’émission pour la supprimer. Méthode basse et déjà éprouvée !
Et n’allez pas nous rétorquer que nous pourrons "podcastée" l’emission.
1- Tout le monde n’a pas internet.
2- Tout le monde n’a pas accès au haut débit, il y a des coins de France où cela n’est pas possible (Isère, Normandie, etc...)
3- "podcastée" une émission ne remplacera jamais l’audition en direct. D’ailleurs, si vous pensiez le contraire vous n’auriez plus qu’à proposer un site "banque d’émissions" et abolir le direct !
Nous remarquons aussi que 2007 sera une année électorale. "La-bas s’y j’y suis" a été une des seules émissions de France Inter où il a été question de voter non au référendum, avec celle de Rebecca Manzoni (étrange coïncidence). Reléguer "Là-bas si j’y suis " à 15 heures, c’est aussi une façon d’évincer l’opposition à la pensée unique. Les radios d’Etat seraient-elles à nouveau exclusivement au service de État ?
Au nom de la pluralité, nous vous demandons fermement de maintenir dans le créneau horaire actuel "Là-bas si j’y suis ".
Nous exprimons aussi notre solidarité avec Rebecca Manzoni et Alain Rey.
France Inter ne doit pas évincer l’intelligence et l’ouverture d’esprit de ses grilles. Elle doit rester au service de tous les publics. Dans le cas contraire, elle deviendra une radio uniforme et réactionnaire et nous serons dans l’obligation de nous lancer dans une campagne de boycott.
Recevez, Messieurs, l’expression de nos sentiments révoltés.
Courrier envoyé ce jour aux directeurs de France Inter.
Messieurs,
Depuis le 2 octobre 2005, nous nous réunissions deux fois par mois dans le cadre du café repère parisien de "Là-bas si j’y suis".
Nous sommes une centaine de personnes mécontentes, pour ne pas dire plus. En effet, nous avons une noble idée du service public.
Radio-France est un groupe de radios État au service du public. Et ce public, justement, c’est nous !
Et nous ne sommes pas d’accord avec votre décision autoritaire de reléguer à une heure creuse notre émission préférée. Cette relégation n’est, c’est évident, que la première étape avant l’éviction pure et simple.
Il est en effet impossible que "Là-bas si j’y suis " puisse réunir autant d’auditeurs à 15 heures qu’à 17 heures. Il reste encore des gens qui travaillent en ce "bas" monde, que diable ! Il vous sera ensuite facile de prétexter la baisse d’audience de l’émission pour la supprimer. Méthode basse et déjà éprouvée !
Et n’allez pas nous rétorquer que nous pourrons "podcastée" l’emission.
1- Tout le monde n’a pas internet.
2- Tout le monde n’a pas accès au haut débit, il y a des coins de France où cela n’est pas possible (Isère, Normandie, etc...)
3- "podcastée" une émission ne remplacera jamais l’audition en direct. D’ailleurs, si vous pensiez le contraire vous n’auriez plus qu’à proposer un site "banque d’émissions" et abolir le direct !
Nous remarquons aussi que 2007 sera une année électorale. "La-bas s’y j’y suis" a été une des seules émissions de France Inter où il a été question de voter non au référendum, avec celle de Rebecca Manzoni (étrange coïncidence). Reléguer "Là-bas si j’y suis " à 15 heures, c’est aussi une façon d’évincer l’opposition à la pensée unique. Les radios d’Etat seraient-elles à nouveau exclusivement au service de État ?
Au nom de la pluralité, nous vous demandons fermement de maintenir dans le créneau horaire actuel "Là-bas si j’y suis ".
Nous exprimons aussi notre solidarité avec Rebecca Manzoni et Alain Rey.
France Inter ne doit pas évincer l’intelligence et l’ouverture d’esprit de ses grilles. Elle doit rester au service de tous les publics. Dans le cas contraire, elle deviendra une radio uniforme et réactionnaire et nous serons dans l’obligation de nous lancer dans une campagne de boycott.
Recevez, Messieurs, l’expression de nos sentiments révoltés.
les amis parisiens de La-bas si j’y suis.