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> LE PROJET SOCIALISTE EST IL ANTILIBÉRAL ?

2 juillet 2006, 11:51

Quel boa MG BUFFET avalerait-elle, si ce n’est celui qui vous étouffe ? Faut-il être aveugle pour ne point voir que l’existence du PCF dépend de sa capacité à proposer une alternative au Capitalisme, faut-il être aveugle pour ne pas voir que la fin du PCF c’est la fin aussi de la LCR, de LO de tous ceux qui se réclament du Socialisme de gauche révolutionnaire et Communiste ?

Faut-il être sourd pour ne pas s’entendre parler d’une manière aussi banale et archaïque qui tend à détruire tout espoir de changement ?

Les Communistes vous gênent comme, que vous le vouliez ou pas, ils ont toujours gêné même affaiblis, les forces du Capital et leurs alliés. Pour mieux nous repousser, vous agitez et persistez à nous affubler de ce viel épouvantail du Stalinisme qui remplace désormais le couteau entre les dents.

Avec MG BUFFET, nous faisons tout pour aider à faire reculer dans les quartiers populaires la colère stérile des pauvres contre les pauvres, le racisme, la fatalité du chômage et de la misère...

Allez voir et convaincre ceux qui sont fatigués de voter, écoutez-les, et vous verrez que ce n’est pas si facile de construire et que les mots magiques de l’imagerie révolutionnaire agissent moins que les actes concrets de résistance et de solidarité.

J’en ai assez de ce consumérisme "radical" qui juge sans appel, qui peut-être ne voit que soi toujours en guerre contre les autres, mais surtout contre les siens.

La Gauche c’est compliqué, car il existe une droite dans la Gauche (qu’on a vu à l’oeuvre et subie) , mais reconnaissez qu’en cognant sans arrêt le PCF, vous la renforcez (la doite de la Gauche et la Droite) et paralysez la Gauche.

Ce que je vois dans ces débats stériles de candidatures autoproclamées, c’est que les Communistes n’ont pas choisi le leur, et si nous sommes si ’faibles" que cela, on ne peut vous gêner, pour quoi cet acharnement ?

Quand les Communistes avalent les boas, depuis plus de 20 ans, jusqu’à aujourd’hui, je le répête, ce sont les classes populaires qui s’étouffent.