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Financement

7 octobre 2006, 19:16

Bonjour,
On n’a pas les médias, on reste donc inconnus. La force, au delà du programme, c’est de rencontrer les gens. Une circonscription électorale, c’est environ 100.000 personnes. La très grande majorité travaille, est aux courses, ou inaccessible. On envisage d’en rencontrer 10.000 en porte-à-porte, sur 6 mois.

Ca sera notre force principale : les gens pourront dire qu’ils ont rencontré le candidat ou son suppléant, et pas à 50m sur un marché mais bien en face-à-face. Et à chaque fois on demandera aux gens rencontrés s’ils souhaitent soutenir le candidat devant eux (là aussi, les règles de financement sont strictes). Pas besoin des 100 euros demandés par l’UMP sur son site par ex, mais un ou 2 euros suffisent (certains donneront plus). Je m’attendais à 3 personnes sur 4 qui ne donnent pas, mais pour quelques tests, j’ai été agréablement surpris de tomber sur environ une personne sur 2 qui donne. Les gens sont vraiment curieux et intéressés par ce programme. Avec 2 ou 3 démarcheurs par jour (minimum le candidat et son suppléant), on peut tabler sur 80 à 100 euros/jour (et 0 pour les jours de pluie...).

Pour revenir aux besoins, c’est l’impression des prospectus légaux est ce qui coûtera le plus (plus que les bulletins). Au total, suivant si on veut de l’A4 couleur recto-verso, ou NB une face, on devrait tabler entre 3500 et 6000 euros pour l’impression (prospectus+affiches+bulletins). Rajoutons tous les autres frais divers, on peut arrondir à 6 à 10.000 euros. Tout sera intégralement financé par les dons, et nous n’accepterons pas qu’un candidat sorte de l’argent de sa poche. C’est d’abord l’association de financement (obligation légale) puis la franchise qui contrôleront ça. Si un candidat semblait ne pas être en mesure d’obtenir son financement, on arrêterait la poursuite du programme avec lui (après avoir tenté d’y remédier, bien entendu). Mais notre but reste de l’épauler pour qu’il réussisse, et c’est du côté "franchiseur" qu’on doit tout faire pour l’aider.

L’explication concernant le travail sur le terrain répond partiellement à Raymond (commentaire suivant) qui voulait relancer l’élan combatif populaire. Rien n’est gagné, encore moins maintenant, mais on doit trouver notre force dans ces luttes.
Bien cordialement à vous tous, —Lionel