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> Lieberman et le déclin de la démocratie en Israël

14 novembre 2006, 14:49

j’en bave de rire ! la démocratie israelienne serait en déclin ?

Mais a t’elle jamais existé ?! israel n’a jamais été une démocratie, tout au plus une théocratie, ou une judéo-cratie ne mélangez pas tout .

Laisser dire qu’israel est une démocratie c’est décrédibiliser le sens et les valeurs démocratique.

israel n’a jamais rien été d’autre qu’une entreprise coloniale cruelle et barbare, dont les fondamentaux sont éthnique, et l’idéologie, pire encore que l’Afrique du Sud !

Méditez ce que pense de la démocratie, celui qui n’en finit pas de mourir...ariel sharon !

Courrier International publie un article qu’il avait écrit en 1983. Ce texte exposait sa vision politique, et jette un éclairage révélateur sur l’action qu’il a menée jusqu’au dernier moment.

Extraits :

« Nos grands-parents et nos parents ne sont pas venus ici [en Israël] pour bâtir une démocratie. Tant mieux si elle est préservée, mais ils sont venus ici pour créer un État juif. L’existence d’Israël n’est vraiment menacée que par ceux qui, parmi les Israéliens, ne jurent que par la démocratie et la paix, au risque de saper les fondements de notre État juif démocratique et d’ouvrir la voie à la dictature criminelle d’un État palestinien dirigé par l’OLP. À plusieurs reprises, la déclaration d’indépendance définit clairement la nature de l’État créé en 1948. “Nous proclamons la création d’un État juif en Palestine […], un État juif qui aura pour nom Israël.” Il n’est jamais question d’État “démocratique” ou d’État “sioniste”, mais seulement d’État “juif”, c’est-à-dire de religion juive. Le sionisme n’a jamais prôné la démocratie, mais la création en Palestine d’un État juif appartenant à tout le peuple juif et à lui seul. C’est pourquoi tout Juif de la Diaspora a le droit d’immigrer en Israël et d’en devenir citoyen.

« Cette contradiction entre le retour à Sion et les fondements de la démocratie est connue depuis longtemps. Aux yeux des Arabes et de leurs alliés, il n’est évidemment pas démocratique d’offrir un pays à des millions d’étrangers contre la volonté de ses autochtones. Imposé par la force par des étrangers qui y ont émigré illégalement, cet État est entré en guerre contre les autochtones, a conquis leurs villes et les a encouragés à partir, quand il ne les a tout simplement pas exilés.

« […] Dès l’origine, le sionisme n’a pu agir qu’en opposition aux principes démocratiques.

« […] Permettre aux députés arabes israéliens de décider du sort d’Israël est une illusion dangereuse. Des questions aussi cruciales qu’un retrait du Golan ou l’instauration d’une autonomie palestinienne en Judée-Samarie (c’est-à-dire un second État arabe palestinien après la Jordanie) sont du seul ressort des Juifs, pas des Arabes israéliens. Une application aveugle des principes démocratiques revient à donner raison au nationalisme palestinien. C’est le contraire de la démocratie, c’est un suicide national, un couteau entre les mains de ceux qui, s’ils respectent les intérêts de leur peuple, ne peuvent que devenir nos futurs bourreaux. Nos leaders – Zeev Jabotinsky, Ben Gourion, Golda Meïr et Yigal Allon – ne nous ont pas donné ce droit. »

Source : Ariel Sharon, “Il n’a jamais été question d’État démocratique”, Courrier international, N° 793, 12 janvier 2006, p. 33