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> Lucidité, sérénité ... Par Clémentine Autain

28 novembre 2006, 22:15

Sur la représentation et le candidat, il faut réflechir sur le fond. Je reprends le document du CIUN sur la méthode de discussion des candidatures. Il ne s’agit pas de trouver quelqu’un qui représente la diversité, ce qui est impossible et par là on va à l’échec. Il s’agit de choisir quelqu’un ou quelqu’une capable de faire vivre notre unité dans la diversité. De ce coté là MGB et le PCF ont déjà prouvé dans ce domaine. Les autres postulants ont encore à prouver et cet appel à pétition encore une fois s’assoie sur les critères du CIUN lui-même.
En fait, est-ce que la campagne collective, c’est du bidon ou pas pour les postulants à la candidature ou bien c’est essentiel. Les gens qui s’attachent à la représentation croient-ils que les média de masse vont nous offrir des heures d’antenne comme ça. Il va falloir les conquérir comme lors du référendum. La représentation médiatique ne sera que la sanction de ce que la force militante de la gauche antilibérale aura fait bouger dans le pays. On ne nous donnera rien, il faudra le gagner quel que soit le candidat sauf si on fait une campagne à contresens en poussant des millions de gens vers le vote utile ; là nous aurons des miettes d’heures d’antennes pour jouer les rabatteurs de voix vers le Royalisme. Lisez Bourdieu. Merde j’ai laché un gros mot.

Va-t-on avoir une bonne image ou une mauvaise ? Et si tel des enfants nous étions privé d’images, d’icones ? Les communistes sont prêts, je pense, à se priver d’images et à exister comme rassembleur.

Ami entends-tu
Le vol noir des corbeaux
Sur nos plaines.
Ami entends-tu
Les cris sourds du pays
Qu’on enchaîne,
Ohé partisans
Ouvriers et paysans
C’est l’alarme !
Ce soir l’ennemi
Connaîtra le prix du sang
Et des larmes…

Montez de la mine,
Descendez des collines,
Camarades.
Sortez de la paille
Les fusils, la mitraille,
Les grenades.
Ohé ! les tueurs
A la balle et au couteau
Tuez vite !
Ohé ! saboteurs
Attention à ton fardeau…
Dynamite…

C’est nous qui brisons
Les barreaux des prisons
Pour nos frères.
La haine à nos trousses
Et la faim qui nous pousse,
La misère.
Il y a des pays
Où les gens au creux des lits
Font des rêves.
Ici, nous vois-tu
Nous on marche et nous on tue
Nous on crève…

Ici, chacun sait
Ce qu’il veut, ce qu’il fait
Quand il passe
Ami, si tu tombes,
Un ami sort de l’ombre
A ta place.
Demain du sang noir
Séchera au grand soleil
Sur les routes.
Chantez compagnons,
Dans la nuit, la liberté
Nous écoute…

Ami, entends-tu
Les cris sourds du pays qu’on
Enchaîne !…
Ami, entends-tu
Le vol noir des corbeaux sur nos Plaines !…