La video complete de l’exécution de Saddam Hussein : "une réponse à la barbarie par la barbarie"
2 janvier 2007, 11:35
Ce n’est pas l’exécution froide d’un tyran meurtrier qui me choque. Des milliers de gens meurent tous les jours dans l’indifférence générale, victimes de tortures ou de famines, de la guerre, etc., il serait vraiment hypocrite de faire tout un ram-dam pour cette mort-là. Bizarrement, on a souvent plus de compassion pour les bourreaux que pour les vraies victimes souffrantes. Ce qui me choque, c’est bien entendu la real politique. L’exécution de Saddam Hussein n’est évidemment pas simplement celle d’un effroyable criminel, elle est avant tout politique. Peu importe les troubles, les autorités (américaines en premier lieu, c’est évident) ont estimé qu’il valait mieux en finir, le plus tôt possible, avec le cas Saddam. Pour éviter qu’un coup d’Etat ne le remette en selle, mais aussi, probablement, parce qu’un véritable procès démocratique aurait mis en cause bien des Etats occidentaux qui, dans le passé, ont été l’allié de Saddam Hussein. On en aurait appris de belles. Je sais qu’il n’est pas correct objectivement d’insinuer des choses, de parler au conditionnel, mais il ne faut pas non plus être aveugle. Saddam Hussein a été en un certain temps un pion ; il est par la suite devenu un électron (relativement) libre extrêmement dangereux. Aujourd’hui, cet électron a été supprimé. Les idéologies qu’il représente, malheureusement, sont encore loin, elles, d’être éradiquées.
Ce n’est pas l’exécution froide d’un tyran meurtrier qui me choque. Des milliers de gens meurent tous les jours dans l’indifférence générale, victimes de tortures ou de famines, de la guerre, etc., il serait vraiment hypocrite de faire tout un ram-dam pour cette mort-là. Bizarrement, on a souvent plus de compassion pour les bourreaux que pour les vraies victimes souffrantes. Ce qui me choque, c’est bien entendu la real politique. L’exécution de Saddam Hussein n’est évidemment pas simplement celle d’un effroyable criminel, elle est avant tout politique. Peu importe les troubles, les autorités (américaines en premier lieu, c’est évident) ont estimé qu’il valait mieux en finir, le plus tôt possible, avec le cas Saddam. Pour éviter qu’un coup d’Etat ne le remette en selle, mais aussi, probablement, parce qu’un véritable procès démocratique aurait mis en cause bien des Etats occidentaux qui, dans le passé, ont été l’allié de Saddam Hussein. On en aurait appris de belles. Je sais qu’il n’est pas correct objectivement d’insinuer des choses, de parler au conditionnel, mais il ne faut pas non plus être aveugle. Saddam Hussein a été en un certain temps un pion ; il est par la suite devenu un électron (relativement) libre extrêmement dangereux. Aujourd’hui, cet électron a été supprimé. Les idéologies qu’il représente, malheureusement, sont encore loin, elles, d’être éradiquées.