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MANIFESTATION LE 15 NOVEMBRE CONTRE LE G20

14 novembre 2008, 17:11, par chantal

Crise financière, économique, crise du démantèlement social, manif du 7/10 et grève du 10/11/2008 CNR..
REFLEXION DE VENT DANS LES STEPPES
Femmes, hommes, noirs, violets, blancs, athées, chrétien, juif, musulman, arabe, français, européen, russe, américain, chinois, asiatique, cadres, ouvriers, techniciens, fonctionnaires, commerçants etc.

La grève a été un moyen utilisé pour des avancées sociales notables, mais restons toutefois lucides : les acquis ne sont, —en regard d’un déséquilibre Nord-Sud et d’un niveau de vie fluctuant en fonction de paramètres qui sont ceux-là même de l’instabilité du matérialisme,— que précaires, comme le furent ceux des civilisations antécédentes (Egyptiens, Grecs, etc). Inciter à la grève générale demande de bien peser les choses ; il serait sans doute plus juste d’entrevoir des conséquences, parfois graves, que cela engendre. Par exemple, pouvons nous accepter qu’une personne qui doit aller aux soins d’urgence ne puisse y parvenir parce que l’ambulance serait bloquée dans un gigantesque bouchon résultant d’une grève générale ? ! Arrêt de la production alimentaire et des assiettes vides donc plus de chômage (pour illustrer avec une image simple) ; etc. Cette réflexion n’est pas une critique mais une manière d’amener à voir comment déterminer l’axe de la désobéissance civile : frapper l’Etat ou une bonne partie des gens.
Un simple rappel, l’histoire française, depuis les rois en passant par la révolution et mai 68, nous apprend malheureusement que l’histoire se répète constamment. Combien de fois le peuple s’est il révolté contre les abus des pouvoirs, leurs arrogances, leurs privilèges, la liberté … …. Et rien ne change !!! Que ceux qui parlent de liberté, de défense de liberté, de libéralisme, religieux ou politique, n’ont plus impitoyablement saisi, enchaîné, enregistré, fiché, minuté, réprimé, taxée la vie. Aucune révolution ou insurrection ne sont la solution. Les révolutions dans le monde n’ont rien changé pour preuve il y a toujours des opprimés et des oppresseurs, des spoliés et des spoliateurs. La disparition des hiérarchies des biens, de jouissances, de privilèges n’a pas eu lieu. Parce que les révolutions ont abouti à une vengeance sans fin, elles se sont appuyées sur l’envie des pauvres d’hier de devenir riches et s’organise à l’imitation de la vie des riches. Comme le disait Piotr Kroptkine qui, rentrant en Russie en juin 1917, après quarante ans d’exil, se voit offrir le ministère de l’instruction publique ; atterré, il refuse par ces mots : « La révolution, ce n’est que ça ? Remplacer un ministre par un ministre, une instruction d’état par une autre instruction d’état, imposée ! Au lieu de libérer l’imagination, les dons, le génie peut-être, de l’élève et du maître, leur joie de se lancer à la recherche de toutes les richesses possibles de la création comme de la connaissance. Vous enterrez déjà la révolution ». Notre libération de cette prison sans barreaux se trouve en nous, ne soyons pas des moutons parqués par des lois, des dogmes, des pouvoirs illusoires, des superstitions, l’état providence etc, parce que c’est nous qui leurs en donnons de l’importance, ils ne sont pas indispensables. Ne soyons pas des humains en paroles ou bonnes pensées, changeons les en actes (Comprenez par là que la notion de pouvoir est en nous tous et qu’il ne suffit pas d’éliminer des chefs pour que tout soit résolu, car si l’homme ne change pas de fond en comble on ne fait que perpétuer sous d’autres formes le système de pouvoir).
La liberté est en nous, parce que nous devons croire en nous, dans une transformation humaine ou spirituelle personnelle et collective sociale. Ne perdons pas le sens de la vie en tant qu’être humains, nous avons la possibilité de construire l’espérance dans la main, la tête et le cœur qui sont notre seul devenir. Construisons un monde où il y a de la place pour tout le monde, toutes les mentalités, tous les visages, toutes les couleurs, toutes les ethnies, toutes les pensées, toutes les philosophies etc. Nous ferons surgir ainsi une nouvelle lumière ou espérance dans cette société de haine, de sang, de mensonge, de pensée unique …. Contre toutes ses armes, nos armes sont la vérité, la justice, l’amour qui nous guériront de cette société en crise.
Par conséquent, il s’agit de redistribuer toutes les richesses, tant matérielles qu’humaines ou spirituelles nécessaires au bien-être de tous. Ainsi, nous pouvons suggérer ”sans rien imposer” d’aménager les jardins publics pour y trouver un espace maraîcher collectif (modalités d’usage à définir) ; une aire de détente et de jeux ; des arbres fruitiers, de prendre possession de la place publique (payées par nos impôts) de créer, prendre possessions de nos biens.
Il y a donc deux voies possibles d’évolution de l’histoire :
 pacifiste : par la transformation volontaire et consciente de tous les hommes (même les opulents et nantis, les oppresseurs de tous bords) vers une société juste et plus humaine ;
 non violente : par la reprise de l’Héritage terrestre aux voleurs dans des actions qui leur sembleront violentes. Ce texte est une façon d’interpeller notre vigilance/bienveillance pour que les actions aillent dans le sens d’une désobéissance civile constructive. Résister, c’est créer l’Utopie ici et maintenant. C’est déjà créer une contre-société en nous avec les outils de l’amour et de la liberté pour une nouvelle civilisation. Pour plus d’informations sur notre façon de voir les choses, pour échanger (mentionnez ce texte "Insurgeance : à chacun d’agir ! " : écrivez à ventsteppes@free.fr et visitez le site http://ventsteppes.free.fr Pour toutes infos tél : 0661721692 10/2008 blog http://convergenceluttes.ning.com/forum/topic/show?id=2337743%3ATopic%3A1576