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LA CLASSE OUVRIERE ET LES GIROUETTES

22 novembre 2008, 17:23, par sam 82

article intéressant , actuellement en retraite , en activité j’étais ouvrier . ce texte me rappelle les désaccord passionnés que j’ai eu avec certains dirigeant fédéraux sur le sujet de la disparition ou pas de la classe ouvrière . c’est vrai que les intellectuels du PCF ou considérés comme tels , et leurs segond couteaux , notamment dans les directions fédérales ont théorisé a tort et travers sur la disparition dela classe ouvrière . c’est d’ailleurs une des raisons essentielle pour la quelle j’ai laissé tombé le PCF , mais la cgt sur le sujet n’est pas exempte de tout reproche .

l’argument massue avancé par les dirigeants politiques (PCF ) et syndicaux (CGT ) était que les travailleurs manuels ne constituait plus qu’une minorité de la force de travail , comparé aux travailleurs du secteur tertiaire , et dont le mode de vie était celui de la classe moyenne , que ces changements économiques auraient provoqués une érosion de la lutte des classes , et de ce fait ne subsistait qu’une vaste classe moyenne , amorphe . cette analyse typiquement réformiste a été théorisée par les travaillistes européens dans les années 50 . elle a été reprise ces dernières années en Angleterre , sous l’influence du SPD qui se définit comme un parti radical au dessus des classes . ces arguments ont été avancés par certains sois disant maxistes par éxemple le socialiste rudolph Bahro au travers de ses (adieux au prolétariat ) . ces analyses reposent essentiellement sur des questions de consommation , a savoir que le mode de vie de la classe ouvrière traditionnelle est devenue semblable a celui de la classe moyenne , dont le capitalisme n’existerait plus .

alors que MARX se centre essentiellement sur les rapports de production qui sont les fondamentaux de la lutte des classes . la classe sociale d’un point de vue marxiste est une réalité de la société capitaliste , et non une catégorie sociale décrite par rapport a son apparence . les pourfendeurs de la classe ouvrière se sont appuyés , s’appuient sur des phénomènes superficiels . contrairement au maxisme ils ne prennent pas en compte la question de la répartition des richesses et du pouvoir sous le capitalisme contemporain . la définition marxiste de l’appartenance de classe d’un individu est sa situation dans les rapports de production . la classe est alors relation sociale . la question n’est pas de savoir quelle sorte de travail on fait , mais plutôt ou l’on se situe dans le rapport contradictoire de la lutte des classes , capital/travail . ainsi l’on peut considérer comme faisant parti de la classe ouvrière quiconque est contraint de vendre sa force de travail pour vivre , même s’il n’effectue pas un travail manuel .

alors les girouettes politiques ( PCF, PS et autres ) qui découvrent ou redécouvrent la classe ouvrière après avoir théorisé sa disparition , cela au gré des perspectives électorales , ne sont pour moi que des révisionnistes , et opportunistes . sam 82 .