Petite précision, ce n’est ni Besancenot ou la direction seule du NPA qui n’a pas jugé suffisant un Front de gauche se limitant à l’échéance électorale du 7 juin. Cette décision est le résultat , après débat dans tous les comités de plus de 80% des militants.
Par contre il n’y a eu aucun débat sur la constitution d’un « FDG pour changer d’Europe » au sein des militants du PC et encore moins au PG dont la constitution en tant que parti s’est faite dans le même temps que la constitution du FDG.
Si Mélenchon (et le dit lui-même) est sorti du PS pour créer le PG (avant même la fin des votes du congrès PS), c’est qu’il avait au préalable déjà négocié avec le PC la mise en place de la coalition FDG pour changer d’Europe. Ainsi se sont déroulées les choses, et il est bon de le rappeler. D’un côté un accord d’appareils, de l’autre une prise de décisions collective après débat. Ce sont deux façons différentes de faire de la politique.
Mon souhait que le NPA et le FDG aient tous les deux des députés, ce serait surement la meilleure traduction de la radicalisation grandissante à gauche.
Le NPA ne considère pas le FDG comme un adversaire, mais comme un partenaire qui ne pousse pas la logique anticapitaliste jusqu’au bout.
Malheureusement je regrette que le FDG sur le terrain recouvre les affiches NPA et qu’il le présente comme voulant faire cavalier seul, oubliant bien rapidement le mode de constitution du FDG et le refus de la proposition NPA d’un Front de gauche allant au-delà des élections européennes. Par ailleurs il ne faut pas oublier que d’autres forces politiques étaient en discussion pour grossir ce FDG, le PC a fait barrage.
Ainsi se sont déroulées les choses et tous les comptes rendus publiques des nombreuses réunions qui ont jalonnés la constitution du FDG en attestent. Le PCF depuis des décennies a toujours eu la fâcheuse tendance de refaire l’Histoire.
Annonce par Mélenchon le 12 novembre 2008 de la création du PG.
Le 18 novembre le PG et le PC annoncent officiellement leur alliance dans le cadre d’un « Front de Gauche pour une autre Europe démocratique et sociale ».
Le 14 décembre Congrés du PCF….les militants ont bien donc été mis devant le fait accompli. C’est donc bien un accord d’appareils, tout en précisant que le PG n’a toujours pas tenu son congrès pour définir son programme. C’est ainsi que cela s’est déroulé, les faits sont têtus, et demain quelle place sera laissée à ceux et celles qui se revendiquent du FDG ? Auront-ils leur mot à dire sur la suite de cette coalition éphémère. L’élection de Perpignan en apporte déjà un bout de la réponse.
Sans l’échéance d’une élection y aurait-il eu le FDG ? En pleine crise du capitalisme, consacrer toute son énergie 7 mois avant une élection à constituer une coalition électorale ne me semble pas la réponse la plus appropriée aux coup portés par la droite et le MEDEF et qui vont se lâcher totalement une fois l’élection passée.
Petite précision, ce n’est ni Besancenot ou la direction seule du NPA qui n’a pas jugé suffisant un Front de gauche se limitant à l’échéance électorale du 7 juin. Cette décision est le résultat , après débat dans tous les comités de plus de 80% des militants.
Par contre il n’y a eu aucun débat sur la constitution d’un « FDG pour changer d’Europe » au sein des militants du PC et encore moins au PG dont la constitution en tant que parti s’est faite dans le même temps que la constitution du FDG.
Si Mélenchon (et le dit lui-même) est sorti du PS pour créer le PG (avant même la fin des votes du congrès PS), c’est qu’il avait au préalable déjà négocié avec le PC la mise en place de la coalition FDG pour changer d’Europe. Ainsi se sont déroulées les choses, et il est bon de le rappeler. D’un côté un accord d’appareils, de l’autre une prise de décisions collective après débat. Ce sont deux façons différentes de faire de la politique.
Mon souhait que le NPA et le FDG aient tous les deux des députés, ce serait surement la meilleure traduction de la radicalisation grandissante à gauche.
Le NPA ne considère pas le FDG comme un adversaire, mais comme un partenaire qui ne pousse pas la logique anticapitaliste jusqu’au bout.
Malheureusement je regrette que le FDG sur le terrain recouvre les affiches NPA et qu’il le présente comme voulant faire cavalier seul, oubliant bien rapidement le mode de constitution du FDG et le refus de la proposition NPA d’un Front de gauche allant au-delà des élections européennes. Par ailleurs il ne faut pas oublier que d’autres forces politiques étaient en discussion pour grossir ce FDG, le PC a fait barrage.
Ainsi se sont déroulées les choses et tous les comptes rendus publiques des nombreuses réunions qui ont jalonnés la constitution du FDG en attestent. Le PCF depuis des décennies a toujours eu la fâcheuse tendance de refaire l’Histoire.
Annonce par Mélenchon le 12 novembre 2008 de la création du PG.
Le 18 novembre le PG et le PC annoncent officiellement leur alliance dans le cadre d’un « Front de Gauche pour une autre Europe démocratique et sociale ».
Le 14 décembre Congrés du PCF….les militants ont bien donc été mis devant le fait accompli. C’est donc bien un accord d’appareils, tout en précisant que le PG n’a toujours pas tenu son congrès pour définir son programme. C’est ainsi que cela s’est déroulé, les faits sont têtus, et demain quelle place sera laissée à ceux et celles qui se revendiquent du FDG ? Auront-ils leur mot à dire sur la suite de cette coalition éphémère. L’élection de Perpignan en apporte déjà un bout de la réponse.
Sans l’échéance d’une élection y aurait-il eu le FDG ? En pleine crise du capitalisme, consacrer toute son énergie 7 mois avant une élection à constituer une coalition électorale ne me semble pas la réponse la plus appropriée aux coup portés par la droite et le MEDEF et qui vont se lâcher totalement une fois l’élection passée.