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Après le capitalisme-quelles alternatives ? Pourquoi je soutiens l’expérience cubaine

22 juin 2009, 12:56, par martienne

Belle et bonne argumentation étayée par ce qui me semble la pertinence et la logique même. Très intéressant, il y a de la réflexion innovante dans l’air, en tout cas c’est mon ressenti. Au diable les combats de coqs qui nous font perdre temps et énergie.

Et quelle ouverture !!! :

4. la multiculturalité. Pour construire une société nouvelle, toutes les cultures, tous les savoirs traditionnels, les diverses philosophies et religions peuvent contribuer à l’éthique nécessaire à la poursuite des objectifs. Le monopole de la culture occidentale ne peut pas continuer. C’est aussi cette culture qui a porté le système capitaliste.

m’est avis que cela peut en faire bondir quelques uns, partisans figés des intolérances et clivages habituels. Pourtant, si on veut bien y réfléchir intelligemment, ne sont-ce pas ces clivages et combats de "totalitarismes" opposés qui nous ont empêché de construire cette grande utopie assurément réalisable du socialisme non figé et donc créatif et vivifiant ?

Et ces mêmes clivages considérés à tort comme indépassables, n’ont-ils pas toujours servi le savoir faire sophistiqué manipulateur des tenants de la civilisation capitaliste qui sait faire feu de tous bois pour se régénérer avec le sang des prolétaires, toujours ?

Rien à voir bien sûr, avec l’ouverture puante et manipulatoire à la Sarkozy. Pas le même but.

Car là il s’agit de prendre simplement en compte la réalité de la force des convictions philosophiques et religieuses, culturelles et savoirs traditionnels dans toutes leurs diversités au plus intime des individus.

Donc la seule façon de rassembler le maximum de gens sur la délégitimisation du systéme capitaliste, (vécu quotidiennement et globalement sur tous les plans comme mortifère et donc non aménageable ni moralisable), est de rassembler sur l’élaboration et la sauvegarde commune de l’éthique nécessaire à la poursuite des objectifs de la société nouvelle émancipatrice et partageuse, le socialisme, en faisant en sorte qu’il soit bien compris par tous comme garantissant leurs libertés incontournables de croyance, de pensée et respectueux de leur expression pour rechercher ce qui nous unit vers ce même but. Expérimenter cela concrètement à chaque stade, à chaque niveau et à chaque pas.

Les temps nous poussent à comprendre qu’aucune utopie, si belle soit-elle ne pourra se réaliser et surtout durer, (voir les péripéties de l’histoire du socialisme) si elle s’impose autoritairement à une grande partie des citoyens sans intégrer cette diversité et en étant incapables de rendre fécondes ces différences.