Accueil > 11 septembre 2001 au Congo

11 septembre 2001 au Congo

Publie le lundi 7 septembre 2009 par Open-Publishing
2 commentaires

Texte au langage crû,voir ordurier, souvent cynique, parfois second degrés, qui pose la question de la sacralisation de la vie ! La vie est sacrée mais pourquoi cette sacralisation ne concerne pas tous les individus. Le langage vise à ne pas laisser indifférent, à secouer...la violence des propos ne rendrons que trés peu compte de ce qu’il y a d’immonde dans cette sacralistion choisie.

Le 11 septembre 2001

11 Septembre 2001, un jour comme un autre au Congo avec ses centaines de milliers de cadavres, 3 000 000 de morts en six ans, une moyenne de 50 000 morts/jour ! Ce n’est pas de ce lieu et de cette guerre anti-médiatique, dont il s’agit, ni des corps pourrissants de négros faméliques et superfétatoires mais ceux utiles de ricains obèses et cotisants à l’assurance vieillesse. Ce fut un spectacle hallucinant et jouissif de voir en boucle, encore et encore, les avions percuter et s’enfoncer dans des tours rendues molles par l’incandescence des poutres métalliques chauffées à blanc. Le monde s’est à ce moment là arrêter de tourner rond, on venait de tuer des Américains par centaines, ce n’était pas de la chair de nègres, ni celle de crouilles ou de métèque, mais de la bonne chair blanche, de la chair impérialiste, celle qui a de la valeur, de la bonne chair bien grasse, dont on se débarrasse avec des régimes minceurs, du footing, du stretching, du houla hop… et non pas l’autre, de la pauvre, celle de crêves la dalle qui est maigre sans effort et sans le vouloir et qui de surcroit ne vaut pouic, c’est comme si tu compares, question prix, des œufs de Lumps et du caviar béluga, y a pas photo !

Les tours en flamme se sont affaissées, soulevant un nuage de poussières ou on lisait, Al-Quaïda ! Ce ne serait plus Bonzaï le cri du Kamikazes mais Allah Akbar. 2986 morts, tous Américains ! Comme des bourdons menaçants, les avions se scratchent sur leur cible. Par satellite les images se diffusent j’usqu’au confins de la galaxie et s’il existe des extra terrestres, ils ont dus s’écrier dans un même souffle avec les terriens : « Putain d’Arabes ! ». L’Amérique crucifiée, à l’instar du Christ cloué sur ses deux poutres, pointant les quatre points cardinaux, crie avec rage et incompréhension : « Dieu pourquoi nous as tu abandonné ». Tandis que sur des tonalités diverses, et dans tous les dialectes, de la noosphère, essaim d’abeilles, bourdonnent : « Two tour ; Ben Laden ; Terroristes ; Arabes ; enculés ; voiles ; Islam ; Coran ; Héros ; Martyrs... ». Les fils de putes qui ont attaqué l’Amérique, sont les rejetons bâtards de ces mêmes infidèles qui à dos de chameaux s’en étaient pris au tombeau du Christ, à mot couvert, un abruti décérébré l’affirmait et il vengerait Dieu qu’il l’avait élu président, il le vengerait des sarrasins mécréants et de leur nouveau prophète terroriste, Oussama Ben Laden et aussi de son acolyte motocycliste, Cheik Omar.

Il fallait que quelqu’un paie, il y aurait une vengeance terrible, les feux du ciel, l’arche d’alliance cracherait le tonnerre de feu, pour venger et honorer toute cette chair d’américains carbonisés, cette chair réduite en poudre dans les gravats de ces tours, cette chair qui ne connaîtra jamais le bonheur d’habiter et de grandir dans le jardin d’Eden terrestre. Cette chair promise à un bel avenir, fait de ripailles, de vacances, de voyages internationaux et nationaux avec une, deux, trois voiture, diesel ou essence, en bateau, en train, en avion, en ulm, en parachute, en rafting…elle ne connaîtra pas non plus les sports de l’extrême ou le cœur palpite, les poussées d’adrénaline.
Quel gâchis ! Des vies qui méritaient d’être vécu, des vies ou la joie l’emporte sur la peine, pas de ces vies misérables d’êtres faméliques, sans avenir, sans ripailles, ni rafting, ni stretching…

Messages