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1701 : le principal problème : le colonialisme méthodique

Publie le dimanche 13 août 2006 par Open-Publishing
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1701 : le principal problème : le colonialisme méthodique

Ce sujet est si délicat que même les gens qui ont signé cet accord, pris par la précipitation, on pu laisser échapper cette notion pourtant d’une extrêmement grave importance.

Autant dire qu’il y a une chance sur deux pour qu’ils ne l’aient pas fait exprès, et une chance sur deux pour que cela procède d’un plan plus vaste qui est prémédité, sans que cette solution ne soit incompatible avec la précédente.

La résolution 1701 a-t-elle le droit d’imposer à au Liban de se conformer à un fonctionnement dit "démocratique", exprimé par l’emploi du terme de "souveraineté" ?
N’aurait-il pas été plus respectueux et licite d’envisager que cet état décide, car il en a le droit, de ne pas fonctionner comme un état occidental où le pouvoir est centralisé ?

En effet le Liban n’est pas un pays comme un autre, c’est surtout une communauté où différents groupes sociaux cohabitent en paix, formant ainsi un véritable modèle pour ce que pourrait devenir le monde de demain défait des injustices actuelles, où on ferait passer aux oubliettes le système périmé de pays indépendants, avec des lois et des monnaies indépendantes.

En effet le système de pays individuels est la source des guerres et de la conservation de la pauvreté des pays du "tiers-monde".
Ce système tend à se résoudre de lui-même car il est injuste.
Il serait plus juste en effet que les lois et la valeur des monnaies soient homogènes et qu’il n’y ait pas de "taux de change".

Le fonctionnement du Liban permettait à des collectivités locales (on peut les appeler comme ça) de s’occuper de la gestion de leurs groupe sociaux respectifs, tout en étant soumis à des lois homogènes.
Cela aurait pu être un véritable modèle de paix pour le monde.

Au lieu de cela, ce fonctionnement, avant qu’il n’évolue de façon concrète, est banni au profit d’une gestion conformiste de type occidentale, où il est question de "souveraineté".

Quand on connaît l’usage qui est fait du pouvoir dans les pays occidentaux, avec des organes manipulatoires destinés à contrôler le psychisme des peuples au moyen d’une perpétuelle propagande, il y a de quoi se méfier.

Cette volonté ne peut qu’être rapprochée d’une volonté sous-jacente d’améliorer le contrôle des peuples, et d’ignorer les différences culturelles et les fonctionnements en groupes sociaux distincts.

La façon dont aurait pu évoluer l’organisation sociétale du Liban est ainsi conditionnée dans une procédure de type colonialiste avec volonté de centraliser le pouvoir.

Pourtant aux yeux de tous il apparaît que l’action du Hezbollah, parti politique qui assure à lui seul la sécurité sociale par exemple, n’a rien eu d’illégitime, de malhonnête ou d’agressive.

Ils ont agi pour le bien de leur communauté y compris le bien de leur communauté transfrontalière à savoir la Palestine, en solidarité avec l’oppression que ce pays subi de la part d’Israël.

Le Hezbollah procède donc d’un système décentralisé du pouvoir sans pour autant être en contradiction avec celui-ci.
Le système mit en place, le plus naturellement du monde, par cette structure, tranche avec le principe colonialiste impérialiste voulu par les sociétés occidentales.

C’est pourquoi il est possible de parler de colonialisme méthodique, si on accepte l’idée que l’organisation du Liban n’est pas libre mais qu’on lui impose un système sociétal qui ne lui convient pas, le plus arbitrairement du monde, qui plus est en niant effrontément les motifs réels de cette constitution.

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