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1er mai : l’emploi et la "Sécu" au coeur des défilés

Publie le vendredi 30 avril 2004 par Open-Publishing


La défense de la "Sécu", et celle de l’emploi, seront les principaux mots d’ordre
des quelques 300 défilés et rassemblements organisés samedi dans toute la France à l’occasion
du traditionnel 1er mai, sur fond cette année encore de désunion syndicale.

La manifestation de l’Ile de France partira à 15 heures de la Place de la République
en direction de la Place de la Nation par Bastille.

On défilera ainsi à Angers, Tarbes, Tours, Toulouse, Caen, Rennes, Pau, Bayonne,
Brest, Moulin, Lyon, Amiens, Marseille, Grenoble, Nantes, Clermont-Ferrand, Strasbourg,
Reims

L’HISTOIRE DU 1er MAI

Le XIXe siècle voit la naissance de la classe ouvrière.
La prolétarisation du travail se développe au fur et à mesure que la mecanisation
industriel vient remplacer les anciennes formes de production. Les employeurs
sont les maîtres absolus des entreprises et les conditions de travail sont misérables.
Les journées de travail comportent souvent 15 a 16 heures par jour sans repos
hebdomadaire et encore moins annuel. Des enfants de 6 ans travaillent souvent
dans les usines et les mines, des femmes sont employées au fond de la mine et à des
travaux pénibles et insalubres. Les ouvriers n’ont pas le droit de s’organiser.
Le "droit de coalition" est seulement reconnu en 1824 en Grande-Bretagne, en
1864 en France (mais il faudra attendre 1884 pour le syndicalisme), en 1869 en
Allemagne.

Dans la seconde moitié du XIXe siècle et jusqu’à la première guerre mondiale,
la population industrielle continue de croître constamment. Entre 1895 et 1914,
le nombre d’ouvriers passe de 5 à 7 millions aux Etats-Unis, de 8 à 12.500.000
en Grande-Bretagne, de 3 à 4.500.000 en Russie. En France, la population ouvrière était
en 1866 de 5.575.000 hommes et 3.385.000 femmes.

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30.04.2004
Collectif Bellaciao