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7 février 2006 : Journée nationale d’action contre le CPE

Publie le jeudi 2 février 2006 par Open-Publishing

Le Contrat première embauche (CPE) constitue une attaque frontale
contre le droit du travail : les jeunes, déjà précarisés pour entrer
dans le monde du travail, vont l’être encore plus. Qui peut croire
que cette mesure est susceptible de s’attaquer au chômage des
jeunes ? Elle ne vise qu’à permettre au patronat d’avoir des salariés
licenciables sans aucun motif pendant deux ans.

Le gouvernement réfléchit déjà à une nouvelle étape : élargir cette
mesure à tous les salariés de toutes les entreprises !

Cette mesure, contrairement à ce que dit Villepin, ne vise pas à
réduire le chômage.

Le frein à l’embauche ne se situe pas dans le contenu du contrat de
travail : les entreprises embauchent quand elles en ont besoin !

Le CPE constitue un effet d’aubaine au détriment d’autres contrats de
travail.

Si on leur propose des salariés jetables, sur qui pendant deux ans,
le chantage quotidien s’exercera, les patrons ne peuvent que s’en
satisfaire !

Il y a donc urgence à bloquer le CPE et à exiger la remise en cause
du CNE (Contrat nouvelle embauche décidé par ordonnance durant l’été
2005 qui concernait les seules entreprises de moins de 20 salariés).

L’Union syndicale Solidaires est fermement résolue à engager cette
bataille qui concerne les salariés, les précaires et les chômeurs.

L’Union syndicale Solidaires participera à toutes les initiatives, en
favorisant l’unité des organisations syndicales, des organisations de
la jeunesse, et de tous les mouvements sociaux qui refusent la
précarisation générale de la société.

L’Union syndicale Solidaires s’inscrit dans l’appel unitaire pour
faire du mardi 7 février une grande journée d’action contre le CPE ;
le mardi 31 janvier , premier jour du débat à l’Assemblée nationale
du projet de loi sur le CPE, doit constituer une première étape dans
cette mobilisation.

Il y a urgence à faire reculer le gouvernement sur ce projet : cela
permettrait de reprendre l’offensive contre sa politique antisociale
et de mettre un coup d’arrêt à la volonté de dérèglementation totale
du droit du travail voulue par le patronat et organisée par le
gouvernement !

http://www.solidaires.org/