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A propos de la célébrations autour de Guy Môquet : Déclaration d’Olivier Dartigolles (PCF)
Publie le mercredi 17 octobre 2007 par Open-Publishing2 commentaires
Le Président de la République a décidé de faire du 22 octobre une
journée symbole en faisant de la lecture de la lettre de Guy Môquet à sa
mère un moment fort de commémoration dans tous les lycées de France.
L’hommage que lui rend traditionnellement le PCF ainsi qu’aux 27
fusillés de Châteaubriant – tous communistes - prend donc cette année un
caractère exceptionnel. Et déjà des voix s’élèvent contre une prétendue
récupération de la mémoire du jeune résistant communiste fusillé par les
nazis ; il serait ainsi demandé aux communistes de se faire discret.
Xavier Darcos s’étant déjà exercé à cette bien misérable réécriture de
l’histoire, lui qui dans sa note aux recteurs a transformé les militants
communistes en « compagnons ».
Cette misérable polémique ne grandit pas ceux qui s’acharnent depuis
quelques temps à réviser l’histoire de France en bafouant la mémoire de
ceux qui ont donné leur vie pour un idéal de justice et de paix.
Olivier Dartigolles, Porte-Parole du PCF
Paris, le 16 octobre 2007
Messages
1. A propos de la célébrations autour de Guy Môquet : Déclaration d’Olivier Dartigolles (PCF), 17 octobre 2007, 14:30
C’est bien joli camarade Olivier, mais il faudrait se rendre compte qu’à son age, le misérable dont tu parles a renoncé à grandir. Par contre, il n’a pas renoncé à nuire. J’ai le sentiment que nous ne renonçons pas à la grandeur de la France, par contre, sur un plan concret, nous ne construisons rien qui puisse mettre fin au programme de mise au pas des miséreux organisé par la droite.
Dans les années 40 c’est vrai, de nombreux communistes ont constitué les bataillons des forces de la Resistance. Aujourd’hui aussi, nous pouvons être sur que bien des militants sont prêts à s’engager. Reste à organiser la resistance, car nous avons à faire à une entreprise de manipulation, de repression, de controle des médias, de propagande qui ne peut être contrée par des initiatives dispersées, des discours convenus. Il faut AFFRONTER le sarkosisme, en acceptant de se réunir avec d’autres partis et organisations sur la base d’une plateforme de RESISTANCE. C’est comme celà que s’est construit le conseil national de la resistance, pour mettre fin aux actions suicidaires, et aux incantations innefficaces.
2. A propos de la célébrations autour de Guy Môquet : Déclaration d’Olivier Dartigolles (PCF), 17 octobre 2007, 21:25
Je ne pense pas qu’il faut craindre la récupération par Sarkozy de la commémoration de la mort de Guy Môquet, même si ,c’est vrai, il a une telle intention.
Cela n’arrive pas souvent que l’on parle des résistants communistes dans nos établissements scolaires et même dans nos médias.
Bien entendu il ne faut pas seulement lire la lettre de Guy Môquet mais aussi la resituer dans son contexte bien sûr en n’oubliant pas de dire que Guy comme de nombreux résistants était membre du Parti Communiste.Je pense que c’est le rôle des profs d’histoire ou à défaut des anciens résistants dans certaines localités.
Il faut insister sur l’histoire de cette période que beaucoup de jeunes Français ne connaissent pas ou très mal.
Savent-ils le rôle important, sinon prépondérant joué par le PC dans la Résistance contre les Vichyssois pétainistes, les occupants allemands ?
Ont-ils entendu parler des Bataillons de la Jeunesse, de l’Organisation Spéciale de combat du Parti et surtout de nos héroiques FTP et FTP-MOI et du Colonel Fabien
Que connaissent-ils de la Seconde Guerre Mondiale, à part Moulin, De Gaulle et la Shoah ?
Ils ignorent bien souvent quels ont été les protagonistes de cette 2éme guerre mondiale.
J’ai quand même l’mpression, qu’au mépris de l’histoire, l’anticommunisme est toujours à l’oeuvre, et malheureusement pas seulement du côté de la droite(après tout je dirais presque que c’est son rôle) mais aussi du côté de certains milieux de "gauche" ou progressistes.
Nous , communistes, nous ne devons pas nous laisser déposséder de notre histoire, d’autant que nous n’avons pas à rougir de notre passé, ce qui n’est pas le cas de certains donneurs de leçons.
Gilbert de Charente-Maritime