Accueil > Allemagne : le mot " EXPROPRIATION " terrorise les banquiers. (…)

Allemagne : le mot " EXPROPRIATION " terrorise les banquiers. Pourtant, le projet de loi est adopté !

Publie le jeudi 19 février 2009 par Open-Publishing
4 commentaires

L’Allemagne veut sauver les banques en expropriant leurs actionnaires.

Face à la débâcle de ses banques, l’Allemagne a décidé mercredi 18 février de recourir aux grands moyens. Elle pourra si besoin les nationaliser en expropriant les actionnaires, une première depuis la Seconde Guerre mondiale.

Un projet de loi a été adopté en conseil des ministres par le gouvernement de la chancelière conservatrice Angela Merkel, et doit être présenté rapidement aux députés du Bundestag. Il prévoit de pouvoir lancer une "procédure d’expropriation" des actionnaires en échange d’indemnisations, une mesure qui court jusqu’au 30 juin 2009.

http://www.lepoint.fr/actualites-economie/l-allemagne-veut-sauver-les-banques-en-expropriant-leurs/916/0/318381

Messages

  • Ils ont une Chancelière conservatrice mais nous on a un Président ultra-conservateur !

    Le mot EXPROPRIATION, il va falloir le ressortir ; Parisot a aimé "partage du profit". Elle va adorer "EXPROPRIATION" !

  • L’expropriation de la banque HYPO REAL,pas encore voté par le Parlement,loin s’en faut, ,qui de fait appartient deja a l’Etat vu la masse d’aide perfusée depuis 6 mois ,sert aussi a faire imposer le plan en chantier pour toutes les banques impliquées dans la debacle en Europe de l’Est et là il ne s’agit pas d’expropriation mais de 150 Milliards d’aide directe ou de credits aux conditions du FMI :

    Europe de l’Est : la BERD prépare un plan de soutien au système financier

    VIENNE - La Banque européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD), comme chef de file, la Banque européenne d’investissements (BEI) et une filiale du Fonds monétaire international (FMI) travaillent à un plan d’aide au système financier en Europe de l’Est, a indiqué mercredi un responsable de la BERD à l’agence de presse autrichienne APA.

    Dans le contexte de la crise financière mondiale qui frappe de plein fouet l’Europe de l’Est, la BERD, la BEI et l’International Finance Corporation (IFC) vont prochainement publier une déclaration à ce sujet à la suite d’une réunion qui a eu lieu fin janvier à Vienne, a indiqué à l’APA le directeur du Département recherches de la BERD, Jeromin Zettelmeyer.

    "Nous estimons que la situation est sérieuse, mais maîtrisable", a-t-il déclaré. "Nous avons quelques mois pour intervenir, dans certains pays seulement quelques semaines", car "il y a des pays comme l’Ukraine qui sont au bord du gouffre", a-t-il ajouté. Le président de la BERD, Thomas Mirow, s’est d’ailleurs rendu à Kiev au début de la semaine pour discuter avec les autorités ukrainiennes d’une aide, qui pourrait être de 500 millions d’euros.

    Le FMI avait donné son feu vert en novembre à l’octroi d’un prêt de 16,4 milliards de dollars (13 milliards d’euros) à l’Ukraine, dont une première tranche de 4,5 milliards de dollars a déjà été versée. Le déblocage de la deuxième tranche, qui devait intervenir à la mi-février, est entravé par les conflits récurrents entre les dirigeants ukrainiens sur les réformes de structures exigées par le FMI.

    Selon le responsable de la BERD, ce plan de soutien aux banques est-européennes pourrait concerner de cinq à dix pays : l’Ukraine, la Roumanie, la Hongrie, la Croatie, la Serbie, les Etats baltes et aussi, "potentiellement", la Russie.

    Il s’agirait d’abord de recapitaliser les sociétés-mères des banques est-européennes en difficulté, pour l’essentiel des établissements autrichiens, allemands, français, italiens et belges, à charge pour elles de soutenir leurs filiales en Europe de l’Est sous le contrôle des banques centrales des pays concernés. Les états est-européens, s’ils en ont les moyens, devraient également être mis à contribution, a précisé Jeromin Zettelmeyer. Et les banques locales indépendantes pourraient, via la banque centrale de leur pays, faire appel aux institutions financières internationales.

    Le responsable de la BERD a salué les efforts de l’Autriche en vue d’une coordination de l’aide à l’Europe de l’Est et estimé que le montant de 150 milliards d’euros cité par la presse autrichienne est "un ordre de grandeur à peu près correct".

    Mercredi, le chef du gouvernement hongrois, Ferenc Gyurcsany, s’est à son tour publiquement prononcé pour un fonds européen de soutien aux banques d’Europe de l’Est, avançant le chiffre de "100 milliards d’euros".

    Jusqu’à présent, la Commission européenne à Bruxelles et plusieurs pays membres de l’Union européenne, notamment la République tchèque, qui assume la présidence semestrielle de l’UE, se sont montrés réservés, voire réticents, face à l’initiative de Vienne.

    18 février 2009 22h09

    http://www.romandie.com/infos/News2/090218210930.dg9a0y3r.asp

  • C’est une nouvelle très importante pour tous les communistes et progressistes
    de ce pays. En effet, la notion de propriété doit être réintroduite dans le débat
    pour une véritable alternative en même temps que la notion de démocratie
    prolétarienne ! propriété nationale pour les Banques mais il faut voir aussi
    comment ce terme peut être concrétisé au plus près des citoyens, dans les
    agglomérations ou les pays, dans les régions, quelles articulations avec une
    planification nationale ? Les grandes surfaces , quelle réponse ? N’est-il pas
    temps de reposer avec force la gestion de l’eau, de l’énergie, des transports ?!!