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Allocation de rentrée scolaire. M. Courtial : qui êtes vous pour insulter les pauvres ?

Publie le mardi 2 septembre 2008 par Open-Publishing
12 commentaires

Allocation de rentrée scolaire. M. Courtial : qui êtes vous pour insulter les pauvres ?

 http://pcf-paris14.over-blog.org/

Depuis quelques jours, la presse relaie bruyamment la proposition d’un député UMP de remplacer l’allocation de rentrée scolaire (ARS) en « bons d’achat de matériel scolaire ». M. Coutial estime que les parents qui reçoivent l’ARS sont tentés d’utiliser l’argent pour eux-mêmes, pour des dépenses futiles et non pour l’éducation de leurs enfants.

Pour M. Courtial comme pour les dames patronesses du 19ème siècle : les pauvres ne savent pas gérer leur budget. Ils n’aiment pas leurs enfants ou en tout cas ne savent pas les élever !

La photo du visage grassouillet du jeune député prénommé Edouard fait hésiter. Qui est-il pour donner des leçons aux familles populaires ? A 35 ans est-il encore un fils à papa ou déjà un papa gâteau ? A la lecture de son CV, les deux. Né dans la ouate à Neuilly-sur-Seine, héritier du poste d’élu de son père, sa bonne place dans la finance garantit à ses deux enfants de n’être privés de rien, surtout pas du superflu.

M. Courtial, à quoi utilisez-vous cette petite prime que représentent pour vous vos 6000 euros mensuels d’indemnité parlementaire ?

M. Courtial, vous évoluez dans la finance mais vous avez besoin de cours de gestion.

Les 3 millions de familles qui touchent l’ARS, de salariés mal payés ou privés d’emploi, pourraient vous les donner. Chaque semaine, elles doivent « arbitrer », comme vous dites, entre les dépenses d’alimentation, de vêtement, de chauffage. Pour beaucoup, assurer des vacances à leurs enfants demande des sacrifices toute l’année. Elles connaissent la rigueur et l’économie comme vous ne pouvez même pas vous l’imaginez. Elles savent aussi que leurs enfants doivent avoir une bonne éducation pour avoir un vrai travail, car ils n’en hériterons pas.

M. Courtial, si vous et ceux de votre caste affichez et propagez ce mépris pour les familles de salariés, c’est dans le fond parce que vous savez que votre richesse vient de leur exploitation. Votre morgue cache une peur des classes sociales « dangereuses ».

Il est parfois sain qu’au mépris de classe réponde la lutte de classe.

Camille Marques.

Messages

  • La campagne de dénigrement des salariés par les représentant de la France-d-en-haut continue :

    Dépêches de l’Education du Mardi 2 septembre 2008 :

    Un député UMP demande une commission d’enquête sur les enseignants sans affectation

    Eric Ciotti, député UMP des Alpes-Maritimes, a demandé mardi, jour de la rentrée scolaire, la création d’une commission d’enquête sur les enseignants sans affectation ou affectés à "d’autres tâches que l’enseignement".

    Le premier adjoint au maire de Nice, Christian Estrosi, s’appuie notamment sur un rapport de la Cour des comptes (2005) qui a recensé "97.000 professeurs" non affectés ou "occupés par d’autres tâches" mais "rémunérés par l’Education nationale".

    "Cela représenterait près de 5% des effectifs et un coût de 1,65 milliard d’euros pour l’Etat", déclare M. Ciotti dans un communiqué.

    Selon lui, "en 2007, le ministère de l’Education nationale estime que le nombre de professeurs du second degré qui n’enseignent pas est de 23.200".

    "Ces chiffres comprennent trois types de situations : des situations de décharges justifiées (direction d’école, décharge syndicale...), des situations de mobilité dans la fonction publique, mais aussi et surtout 11.400 enseignants inoccupés soit parce qu’ils sont en surnombre par discipline ou que ce sont des remplaçants auxquels il n’est jamais fait appel", explique-t-il.

    M. Ciotti demande "une étude fiable et précise de ce phénomène, alors que la réduction du déficit public et la rationalisation des dépenses est une priorité nationale".

    En voila un qui ne connaît rien de l’Education Nationale, et de la gestion des personnels enseignants par les rectorats. En voila un qui pour des raisons politicardes et de carrière personnelle va humilier des salariés sans rien connaître de la situation réelle. J’aimerais bien qu’un journaliste examine ces chiffres d’une manière critique, et je pense qu’il devrait en être de même pour toute les "bombes" lancés par ces députés UMP. Non, il n’y a pas 97000 professeurs qui glandent. Le système est suffisamment rigide pour empêcher cela, et les professeurs suffisamment consciencieux, mais ça fait tellement du bien à un député UMP de cogner sur les professeurs : ah ! le pied ! salauds de fonctionnnaires ! salaud de professeurs !

    J’en ai véritablement ras-le-bol de ces types qui prennent à chaque parole le risque d’une guerre civile, qui montent les gens les uns contre les autres. C’est inadmissible. J’en ai ras-le-bol de ces députés de la France-d-en-haut qui choisissent des boucs émissaires pour mieux cacher le pillage de l’Etat par les plus riches.

  • .... Quelqu’un peut il me dire pourquoi nous devrions nous contenter systématiquement de l’anathème archi-seriné, d’un discours caricatural de semi-procureur du peuple et n’être pas fichus de trousser un pamphlet, un tract, digne de ce nom (pour un coco) ?

    ...L’auteure de ce billet (certes sympathique) confond manifestement elle-même charité chrétienne et lutte des classes ("lutte DE classe", je ne connais pas trop - ou alors c’est batailles de cour d’école ? Ou plus exactement si je connais - ça me rappelle étrangement un vocabulaire -car une théorie, qui ne reconnaît que la "lutte de classe économique" et pas la "lutte de classe politique"- 100 % trotskiste, donc, je m’étonne...une erreur sans doute).

    ....On passe d’ailleurs de "travailleurs" ou "prolétaires", à "pauvres" - je ne savais pas que "pauvres" était une classe et que le PCF la représentait. Pourquoi les bourgeois se priveraient ils donc de surenchérir ?

    En outre je ne vois pas pourquoi faire de ce Monsieur une star du jour en rédigeant 15.000 billets du même type sur lui que personne ne connaissait mais que maintenant, au moins à gauche (puisqu’ à droite on se balance du RSA), tout le monde connaît - cité pas moins de 6 fois dans cet article. Avons nous pour fonction de relayer tant la pensée dominante que les représentants de la classe dominante ?

    En revanche je suis très intéressée à savoir comment le PCf peut défendre le RSA de Martin Hirsh, (sublime dans le rôle du traître parmi les traîtres), et comment il nous explique sa position sur la question - ça, d’un point de vue marxien ( même si comme disent certains de nos représentants "le marxisme n’est plus l’idéologie du PCF") j’avoue que ça m’intéresse BEAUCOUP !

    LL

  • En tant que citoyen je me positionne comme procureur face aux députés.Messieurs un peu de retenue je vous prie,quand on voit les multiples avantages que vous vous etes octroyés sur l’argent du peuple,on se tait et on reste humble.Ce n’est pas votre cas ,alors dites nous vos revenus,vos avantages retraitre,aisi que ceux dont vous bénéficiez dans "l’enclos "de l’assemblée nationales et votre régime de "chomage"sur le dos toujours des memes.Aors SILENCE,si ce n’est que vous entendre pour toujours dire des conneries.momo11

    • Un député aurait il l’idée de proposer que les magazins proposent des produits scolaires de bonne qualité des crayons qui se taillent sans casser, des stylos et des plumes qui tiennent etc...le pb de notre ppuvoir d’achat c’est que nous ne pouvons acheter que des objets vetemetns chaussures de basse qualité quen ous payons fort cher par rapport au service rendu et qu’il faut toujours renouveller
      la decroissance intelligente consisterai à fabriquer des objets durables de bonne qualité que ll’on ne soit pas obligés de toujours et toujours acheter
      cela arrange bien les riches qu’il y ait de plus en plus de pauvres car les pauvres dépensent tout ils ne peuvent pas faire autrement et les riches encaissent et capitalisent sur le dos des consommateurs
      tout cela alimenté par les allocations de tout ordre alors qui a intérêt à ce système ?

    • cela arrange bien les riches qu’il y ait de plus en plus de pauvres car les pauvres dépensent tout ils ne peuvent pas faire autrement et les riches encaissent et capitalisent sur le dos des consommateurs tout cela alimenté par les allocations de tout ordre alors qui a intérêt à ce système ?

      Nous voilà replongés dans la vie du XIXè siècle ! Excellent résumé de ce qui se produit en ce moment en France ! Et pour répondre à la question, les allocations sont là pour acheter la paix sociale, rien d’autre ! Le sachant, que les allocataires prennent mais qu’ils n’oublient pas de lutter, de descendre dans la rue pour se défendre contre ceux qui ont intérêt à acheter leur silence par quelques sous ! Un de ces quatre il n’y aura plus d’allocations si on entend bien quelques umpistes bramer vulgairement !

  • Et les insultés ne répondent toujours pas ! Incroyable !
    Quand reprend-on la Bastille et tous les voleurs nantis à la lanterne ?