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Appel du comité d’occupation du dix novembre - Université de Pau

Publie le mardi 13 novembre 2007 par Open-Publishing
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Aujourd’hui, samedi dix novembre 2007,

une assemblée d’étudiants de la faculté de Pau et des Pays de l’Adour, qui s’est réunie en opposition aux bavardages des assemblées générales, exige l’abolition du capitalisme, de la société spectaculaire-marchande, la communisation de la production et l’autogestion. Elle fonde tous ses espoirs dans la constitution récente de mouvements révolutionnaires qui semblent se développer dans l’Hexagone et le monde entier.

Nous avons assisté, en spectateurs impuissants, aux émeutes de novembre 2005.

Nous avons occupé nos facs au printemps 2006 et nous souhaitons, à la suite de nos camarades de Rouen, garder "la force d’initiative et la possibilité de vaincre dans l’affrontement."

Face à l’offensive de contrôle et de normalisation, qui ne se réduit en aucun cas à la loi Pécresse, mais vise bel et bien à la domestication de l’être humain, nous ne pouvons plus nous résoudre à une attitude passive agrémentée de discussions stériles. Le temps des demi-mesures et autres compromis est révolu.

"Il n’y aura pas de trêve. C’est une vérité de l’époque que nous devons assumer."

Nous appelons à l’occupation immédiate de toutes les Universités, afin de créer des lieux de discussion, le but étant la convergence des divers mouvements contestataires qui tendent à émerger à l’heure actuelle.

Le CPE nous a appris que toute revendication partielle est vouée à l’échec.

N’acceptons plus les pseudo-différences que l’on nous impose, la seule différence réelle est celle entre ceux qui ne veulent plus de ce monde et ceux qui en veulent encore.

Le dogme du travail est à enterrer, les occupations sont à généraliser, l’insurrection est à élaborer.

Messages

  • BRAVO à toutes et à tous. Ca fait vraiment chaud au coeur de constater qu’il y a encore des êtres humains qui pensent qui pensent malgré le matraquage des médias et leurs tentatives pitoyables d’anesthésier toute forme de révolte. Quant aux prétendus sondages qui décrètent impopulaire ce mouvement naissant ignorons les tout simplement.Ils sont seulement l’expression de l’angoisse des nouveaux seigneurs qui se doutent quand même un peu que leur comportement ignoble et leur avidité sans bornes provoqueront un mouvement de résistance en conséquence. Courage,ne gâchons pas cette occasion car elles ne sont pas si nombreuses. Je serais demain dans la rue avec vous.