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Argentine : le pouvoir politique en guerre contre la Banque Centrale argentine.

Publie le samedi 30 janvier 2010 par Open-Publishing

Samedi 30 janvier 2010 :

Argentine : le gouverneur de la banque centrale démissionne.

Le conflit entre la banque centrale et la présidente Cristina Fernandez porte sur l’opportunité de recourir aux réserves de l’institution financière pour couvrir plus de 6 milliards de dollars (4,3 milliards d’euros environ) de dette.

M. Redrado s’opposait à cette initiative, et la présidente l’avait limogé le 7 janvier sur le motif de "refus d’un fonctionnaire public de se soumettre à ses devoirs" et de "mauvaise conduite".

Ce décret présidentiel avait été annulé par une décision de justice, au motif que Mme Fernandez n’avait pas consulté les parlementaires sur la question.

L’affaire avait donc depuis été portée devant le Congrès, dont une commission était réunie depuis mardi sur la question. Mais l’avis de cette commission n’étant que consultatif, M. Redrado ne se faisait aucune illusion sur son sort, comme il l’a expliqué à la presse.

"Quelle que soit la recommandation de la commission, la présidente a déjà pris sa décision. Pourquoi alors prolonger le conflit ?", a-t-il justifié.
La banque centrale argentine est en principe indépendante du pouvoir exécutif. "Le gouvernement a tenté de soumettre la banque centrale indépendante", a dénoncé M. Redrado.

http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=c4c88a740a1de2a1c284d517bcc2b41e

Vas-y, Cristina !

Montre-leur qui doit commander !

Le président élu par le peuple ? Ou alors les banquiers ?

Vas-y, Cristina !

Reprends le pouvoir !

Reprends le pouvoir que les banquiers ont volé !