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Arppi- Association Proches de Détenus - réu 6 nov

Publie le lundi 27 octobre 2008 par Open-Publishing
3 commentaires

Nouvelle réunion de l’A.R.P.P.I, (association pour le respect des proches de
personnes disparues,
le 6 novembre prochain au CICP - 19 heures
21 ter rue Voltaire 750011,

venez nombreux(ses) pour faire entendre votre voix.Seule la mobilisation de nos énergies peut nous permettre d’être enfin entendu(e)s.
Prière de mettre un mail de confirmation de votre venue :

arppi@live.fr ou tél au 06 68 84 47 31

Vous ne nous connaissez pas et pourtant nous sommes un demi million à sillonner la France de part en part portés par l’amour, l’amitié ou la fraternité.
Assis dans les trains, dans les bus ou les métros qui sont notre quotidien, sur un palier voisin, à l’usine ou au bureau vous ne nous voyez pas.
Nous sommes un demi million et on ne parle jamais de nous ou alors on parle à notre place.
Faut il s’immoler pour être enfin entendu ?
En revanche, on parle souvent de ceux que nous allons voir et pour lesquels nous tenons debout lorsqu’ils se suicident, qu’un drame intervient en prison mais, ils continuent de mourir à un rythme effréné et nous ne l’acceptons pas.
Personne ne se soucie du choc que nous vivons lorsqu’on nous annonce, souvent sans ménagement, la mort d’un fils, d’un père, d’un frère ou d’une sœur en prison.
Vous jugez, vous condamnez ou bien vous détournez les yeux sans nous connaître, sans rien connaître de nos sentiments ou de ce qui nous anime.
On dit que nous sommes les meilleurs garants de la réinsertion de nos proches et de cela nous sommes conscients, mais au lieu de nous soutenir on nous méprise, on nous bafoue, on nous piétine.
Nous avons décidé de sortir de l’ombre en refusant l’obscurité dans laquelle nous vivons, nous demandons à être vus, écoutés et entendus afin de faire valoir notre droit au respect et à la dignité.
Nous sommes les proches de personnes détenu(e)s.

A.R.P.P.I (Association pour le Respect des Proches de Personnes Incarcérées)


Compte rendu de la 1ere AG le 16 octobre 2008

Messages

  • bonjour a tous
    je suis une femme en plein desepoir mon mari est incarcere depuis maintenant 37 mois il arrive a la demande de conditionnel mais nous avons un tres gros probleme
    mon mari a ete juge debut 2008 il a ete place en centre de detention il y a 6 mois il a eu une sortie autorisee en aout et il en a demande une en novembre qui lui a ete refuse pour parait il peur de recidive
    alors que nous avons appris par des magistrats que le procureur de la republique nous en voulait pour avoir defendu mon mari au proces et cela serait donc de la vengance a t il le droit d agir comme cela ?
    je tiens a vous signaler que mon mari est un homme de bientot 70 ans avec des problemes de sante donc une maladie attrapee en detention qui pour l instant et en attente de resultats car il faut toujours attendre au moins 3 mois pour savoir quelquechose sur les suites des examens pour avoir un traitements
    maintenant nous avons peur que la conditionnelle soit refuser et alors je ne pourrais pas faire soigner mon mari qui maintenant deprime et me parle de suicide

    moi meme j ai ete hospitalisee en juillet par rapport a tous ses problemes et les medecins cherchent toujours ce que j ai je suis sous cortisone et morphine depuis et seule chez moiet je suis en pleine depression il n y a pas une journee ou je ne pleure pas je suis a bout et personne a qui me confie donc je crois que je peux conter sur vous pour avoir des renseignements et du soutien moral
    avec mes remerciements et je mets toutes ma confiance en vous pour arriver a nous sauver a tant
    en attente d une reponse ou d un soutien recevez madame mes sentiments les plus devouees

    • Bonjour madame, je suis la présidente de l’’Association des Parents de détenus à Marseille, je viens de lire, votre lettre. Lorsqu’une permission est accordée, on refait la demande deux mois après, le refus indiqué ne me semble pas valable, car si tout c’est bien passé à la première permission il n’y a pas de raison que l’on accorde pas la suivante.
      Pour la question du suivit du traitement, je suis surprise car l’administration pénéitententiaire depuis quelques années à passer un contrat avec l’Assistance Publique et tous les médecins qui rentrent en détention n’ont rien à voir avec les services pénitentiaires. Je pense que nous pourrions discuter en privé si vous m’appeliez à ma permanence le samedi matin de 10 à 12h. Tous les bénévoles de notre association ont eu ou ont encore un proche en prison. je vous donne le téléphone 04 91 55 39 50 ainsi que notre meil ass.parentsdedetenus@gmail.com - surtout ne pleurer pas, il a besoin de vous, il a que vous - courage

  • Bonjour, je suis la présidente de l’Association des Parents de détenus sur Marseille, nous existons depuis 21 ans. Je suis entièrement d’accord sur les propos tenus lors de votre assemblée générale ; Je vous joins mon meil ass.parentsdedetenus@gmail.com contactez moi, il faut s’aider. Merci