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Au secours, ils sont devenus fous..! En tout cas, pas de ça chez nous
Publie le jeudi 21 mai 2009 par Open-Publishing10 commentaires
Deux jeunes enfants arrêtés par la police à la sortie de l’école
Deux garçons âgés de six et dix ans ont été interpellés mardi par la police à la sortie de leur école à Floirac (Gironde) et longuement interrogés dans une affaire de vol de vélo, ce qui a scandalisé leur entourage.
L’affaire, révélée jeudi par le quotidien régional Sud-Ouest, a provoqué un tollé mais les policiers ont affirmé avoir agi en toute légalité.
Selon des témoins, deux véhicules et six fonctionnaires de police sont venus chercher vers 16h30 (14h30 GMT), heure de la sortie de l’école, les deux enfants, deux cousins que la mère d’un autre élève avait dit avoir vus au guidon de vélos lui ayant été dérobés.
Les deux enfants sont restés deux heures dans les locaux de la police à Cenon, commune de la banlieue bordelaise voisine de Floirac, le temps que leurs parents fournissent des explications.
"Mon fils a été interpellé ici, ils l’ont fait descendre de son vélo, ils l’ont embarqué dans la voiture avec son vélo. Ils ont attendu le petit de six ans qui est arrivé derrière, et ils ont fait la même procédure", a raconté à la presse, devant l’école, la mère de l’enfant le plus âgé, Aïcha Ouachim.
"Moi j’ai été informée par la maîtresse du plus petit, qui est en maternelle", a-t-elle ajouté, affirmant par ailleurs avoir fourni la preuve que le vélo que conduisait son fils n’avait pas été volé.
"INADMISSIBLE"
Olivier Billand, le directeur de l’école primaire Louis Aragon où sont scolarisés les deux enfants, a jugé "inadmissible la mise en place d’un tel dispositif policier".
"Ils auraient pu s’adresser à la famille sans attendre la sortie de 200 enfants pour interpeller devant leurs petits camarades deux élèves de neuf et six ans", a-t-il estimé.
Lors d’un point de presse organisé à la mi-journée à l’hôtel de police de Bordeaux, le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP), Albert Doutre, a apporté son soutien aux policiers.
"Je soutiens entièrement et j’assume entièrement jusqu’au bout ce qui a été fait", a-t-il déclaré, estimant que tout avait été fait dans le cadre "des lois de la République".
Il s’agit à ses yeux d’une "affaire complètement banale qui prend un tournant polémique surprenant".
Les policiers ont selon lui agi avec "discernement", conduisant les deux enfants au commissariat pour être entendus en compagnie d’une mère.
Il a aussi rappelé qu’une personne avait déposé plainte et que les policiers "ont des comptes à rendre au parquet".
Albert Doutre a enfin précisé que l’enfant de six ans avait "reconnu avoir emprunté le vélo". Pour le deuxième, "l’enquête se poursuit", a-t-il ajouté.
Edité par Elizabeth Pineau
Darcos propose une force d’intervention dans les écoles
Le ministre de l’Education veut mettre sur pied une « force mobile » d’agents pouvant intervenir en milieu scolaire et fouiller les élèves le cas échéant.
Des policiers dans les écoles ? Xavier Darcos a ouvert le débat jeudi lors de son discours d’ouverture du 90e congrès de la Fédération des parents d’élèves de l’enseignement public (PEEP) à La Rochelle.
Après l’affaire de Fenouillet (Haute-Garonne) où une enseignante avait été poignardée par un élève en plein collège, le ministre de l’Education estime qu’il faut « des moyens, mais des moyens bien utilisés ». Son idée : « créer, auprès des recteurs, une force mobile d’agents qui pourront intervenir dans les établissements sur des missions de prévention et de contrôle ».
Sanctions financières pour les parents
Ces agents ne seraient pas des policiers, mais des « personnes formées et assermentées, placées auprès des recteurs, susceptibles de se rendre dans les établissements rapidement, pouvant constater des délits, confisquer des armes, opérer des fouilles si nécessaire ».
Selon Xavier Darcos, ces agents devront « avoir les moyens juridiques et matériels d’agir », et notamment « le droit de faire ouvrir le cartable ou de fouiller l’élève qu’ils suspectent de vouloir introduire des armes ».
« Faudrait-il aller jusqu’à donner la compétence d’officiers de police judiciaire à des chefs d’établissement ou recteurs et inspecteurs d’académie de sorte qu’ils puissent ordonner les fouilles ? », s’est encore interrogé le ministre, avant d’ajouter : « Nous pouvons peut-être régler ça en interne ».
Autre approche, le ministre souhaite également s’occuper des parents qui ont « démissionné » face à leurs enfants. Selon lui, il faut leur rappeler « leur devoir de parent en leur infligeant, si nécessaire, des sanctions financières concrètes, rapides et proportionnées à la faute ».
Les syndicats enseignants opposés à cette mesure
Le ton du discours ministériel a été tempéré par les services de Xavier Darcos, qui ont rappelé qu’il ne s’agissait là que de « propositions au conditionnel » sans « rien de ferme ».
Les syndicats enseignants ne semblent pas enthousiastes. Pour Jérôme Crozat, chargé de la communication de l’Unsa-Education, cela « pourrait introduire de la suspicion dans l’établissement ». Selon lui, il est « essentiel que, malgré tout, il y ait de la confiance entre personnels et élèves ».
Xavier Darcos soumettra formellement sa proposition mercredi prochain lors d’une réunion avec les associations de parents d’élèves, à laquelle les syndicats enseignants n’ont pas été conviés.
Messages
1. Au secours, ils sont devenus fous... ! En tout cas, pas de ça chez nous., 21 mai 2009, 16:57
bfm tv nous le joue sondage :
Interpellation de 2 enfants à Floirac : la police en fait-elle trop ?
Oui 44 %
Non 56 %
Nombre de votes : 1786
Repondez !
2. Au secours, ils sont devenus fous... ! En tout cas, pas de ça chez nous., 21 mai 2009, 16:58
petit à petit ils rognent tout. Tout et plus s’il en reste.
3. Au secours, ils sont devenus fous... ! En tout cas, pas de ça chez nous., 21 mai 2009, 17:52, par pat30
m’enfin quand même, dans un pays où l’ADN est utilisé pour retrouver un scooter, ils peuvent déplacer 6 flics dans 2 bagnoles pour un vélo !
Heureusement que le porte avions est encore en réparations !
4. Au secours, ils sont devenus fous... ! En tout cas, pas de ça chez nous., 21 mai 2009, 19:26
La police de Bordeaux est sacrément zélée, c’est plutôt l’escalade, j’ai bien peur que ces policiers ne risquent absolument rien comme sanction, très inquiétant.
1. Au secours, ils sont devenus fous... ! En tout cas, pas de ça chez nous., 22 mai 2009, 11:46
La police de Bordeaux est une des plus zélées de France ! Ils arrêtent même les cyclistes qui roulent sur les rails du tram ! On ne peut même pas distribuer des tracts sur la voie publique sauf si c’est de l’ump ! Certes, la ville est belle mais les dirigeants... c’est une autre histoire !
5. Au secours, ils sont devenus fous... ! En tout cas, pas de ça chez nous., 21 mai 2009, 22:58
ils sont devenus fous ? non, je crois pas, ils sont dans une logique qui est énoncée tous les jours au 20 H, à la radio toutes les heures, il faut sécuriser le pays, ce qui est fou c’est que ce bon peuple de France accepte, ne dit rien, parle de ces évènements aussi graves comme s’ils étaient de simples faits divers alors qu’il s’agit d’une nouvelle étape dans la régression de la démocratie
1. Au secours, ils sont devenus fous... ! En tout cas, pas de ça chez nous., 21 mai 2009, 23:37
ben oui mais que faire ? descendre dans la rue n’a pas l’air d’émouvoir notre gouvernement ni les français
2. Au secours, ils sont devenus fous... ! En tout cas, pas de ça chez nous., 22 mai 2009, 01:36, par Chien Guevara
Dénoncer et en parler, c’est déjà pas mal ; car tout le monde ne le sait pas, ça !
Après, pour nous, citoyens militants ........... chut, on est peut-être surveillés !!
3. Au secours, ils sont devenus fous... ! En tout cas, pas de ça chez nous., 22 mai 2009, 13:17, par (k)G.B.
Ouaip on est surveillés.
Et alors ? Cela doit-il nous empêcher d’agir ?
Ou seulement de le dire ?
(k)G.B.
4. Au secours, ils sont devenus fous... ! En tout cas, pas de ça chez nous., 22 mai 2009, 21:36
faire comme eux , passer à une étape supérieure , défiler, tourner en rond ,signer des pétitions ne sert à rien , à bonne entendeur