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Aux Antilles comme en métropole, refuser la haine et l’intolérance
Publie le jeudi 2 mars 2006 par Open-Publishing2 commentaires
On a appris récemment que le 12 février, dans la partie française de l’île de Saint-Martin, aux Antilles, un gendarme est mort après avoir été renversé par un chauffard qu’il tentait d’interpeller. Alors que le collègue de ce gendarme agonisant suppliait les témoins de prévenir les secours, non seulement cette demande est restée sans réponse mais, selon plusieurs témoignages, un certain nombre de personnes auraient manifesté leur joie devant ce spectacle.
La justice, dans cette affaire comme dans d’autres, devra faire la part de mobiles racistes et celle d’une hostilité aux forces de l’ordre liée au climat de tensions que connaît cette terre. Alors que la veuve elle-même de la victime, disant rejeter toute récupération, refuse de parler de crime raciste, la précipitation dans l’analyse des raisons d’un comportement en tout état de cause insupportable ne ferait qu’ajouter à la confusion.
La LDH entend toutefois rappeler dès maintenant que la haine de l’autre n’a ni frontière, ni couleur, ni appartenance communautaire. D’où qu’elle vienne et quelles que soient ses victimes, elle est intolérable et doit être combattue sans faiblesse.
Messages
1. > Aux Antilles comme en métropole, refuser la haine et l’intolérance, 2 mars 2006, 20:27
entierement d’accord avec la LDH , les pros de l’emotion ne sont pas là , j’espere que la profession de cet homme n’a rien à voir avec leur silence . Et encore moins la couleur de sa peau !
claude de toulouse .
1. > Aux Antilles comme en métropole, refuser la haine et l’intolérance, 3 mars 2006, 09:14
Vous avez certainement lu un peu vite le communiqué de la LDH qui dit :
Ce qui me paraît être tout le contraire d’un appel à la mobilisation "des pros de l’émotion" dont on est en droit de douter des mobiles réels.
Valère