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BAISSE DE LA PAUVRETE AU VENEZUELA

Publie le dimanche 14 mai 2006 par Open-Publishing
8 commentaires

BAISSE DE LA PAUVRETE AU VENEZUELA
Les indices tombent de 55 % à 37% ou 27 % selon les modes de calcul 
Les indices de pauvreté au Venezuela ont baissé de 55 à 37, ce qui représente 18 points en pourcentage durant les dernières neuf années, a assuré ce vendredi une étude de l’Institut National de Statistique du Venezuela (I.N.S.), se basant six millions de foyers.
“ Il s’agit d’une évaluation conjoncturelle qui peut avoir ses faiblesses mais qui permet de servir de comparaison avec les autres pays. D’autre part, ce mode d’évaluation n’inclut pas l’application des programmes sociaux et les missions sociales qui ont apporté une diminution beaucoup plus grande de la pauvreté”, a dit Elías Eljuri, directeur de l’I.N.S. »
D’autre part, lorsque l’on considère les nécessités de base insatisfaites selon la Commission Économique pour l’Amérique latine (ECLA), cet indice descend à 27%
L’étude a pris comme variables la désertion scolaire, l’entassement dans les logements, les maisons en conditions inadéquates et les foyers sans accès à l’eau potable et autres services.
Elias Eljuri prévoit que pour fin 2006, les niveaux de chômage, qui atteignaient en mars dernier 10.1%, descendront à 7 %.
13/05/06 - http://www.telesurtv.net/home12may11.php
traduction : cmr
 

Messages

  • Mais alors, il y aurait vraiment un autre monde possible ?

    On nous aurait menti...?

    Flash 12

    • Belle ironie contre le fatalisme libéraliste. Mais je crains qu’ici tu ne prêches que des convaincus ; le seul fait de venir sur Bellaciao pour s’informer, c’est ne pas se résigner ;-)

      Konrad

    • Tout juste Konrad, c’est pourquoi il est important, comme à la période du TCE, d’aller contrer les arguments néolibéraux sur les sites où ils s’expriment. Sinon, on enfonce des poetes déjà ouvertes.

      Flash 12

    • Correction du lapsus-clavier : les poetes ne sont pas des portes

      Flash 12

    • Avant de crier "victoire", conservons notre esprit critique : l’augmentation du niveau de vie vénézuélien vient-il de la politique de Chavez ou de la manne des pétrodollards ?

      A titre de comparaison, jettez un oeil à cet article du Courrier International sur le Koweit : c’est une monarchie capitaliste, pourtant force est de constater que ses petrodollards lui permettent de traiter ses citoyens beaucoup, beaucoup, beaucoup mieux que ne parvient à le faire Chavez.

      "L’Etat-providence koweïtien s’est réellement construit dans les années 1960, avec l’augmentation des revenus pétroliers et l’accès à l’indépendance vis-à-vis du Royaume-Uni. Tout a commencé par les services de base, par exemple la gratuité de l’enseignement et des soins médicaux – y compris la prise en charge par l’Etat des traitements à l’étranger –, et la subvention de nombreux produits. L’électricité, par exemple, n’est facturée aux Koweïtiens qu’à hauteur de 10 % du prix du marché. Ce n’est pas un mince avantage dans l’un des pays les plus chauds d’une région très chaude, dont les habitants font en général marcher les climatiseurs à longueur d’année. Quant aux prix des carburants, ils sont fortement subventionnés. En 1962, la Constitution a garanti à chaque citoyen le “droit au travail”, ce qui s’est de fait traduit par un emploi assuré dans le secteur public. La plupart des postes de fonctionnaires étaient alors des sinécures qui n’exigeaient guère de compétences ou de temps. Le vrai travail était fait par des légions de travailleurs étrangers. Parallèlement, les avantages liés à la nationalité koweïtienne n’ont cessé de s’étendre. Ainsi, quand Mme Al-Jaafar s’est mariée, l’Etat a offert 17 150 dollars au jeune ménage. Le couple a également reçu une voiture, de l’argent et un terrain à bâtir. Ses dépenses étaient réduites au minimum : la facture d’électricité – que d’ailleurs le couple payait rarement – ne pesait pas lourd. Les denrées alimentaires subventionnées faisaient que les repas ne lui coûtaient presque rien. Pour fêter leur dixième anniversaire de mariage, l’Etat a fait parvenir aux époux Jafaar un chèque de 250 000 dollars. Madelene a pris sa retraite après quinze années dans la fonction publique, travail qui lui prenait trois heures par jour. Mais sa pension de retraite représente toujours 95 % de son dernier salaire, qui s’élevait à environ 4 100 dollars par mois. Les Koweïtiens désireux d’investir en Bourse peuvent aussi obtenir des prêts à taux zéro. Il est également possible de voyager à l’étranger grâce à un crédit gratuit spécial." Courrier international - n° 792 - 5 janv. 2006

      Styall

    • Il est exact que le venezuela "bénéficie" de la poussée de la rente pétrolière et que ceci doit aider à mettre du beurre dans les épinards. Egalement exact que les chiffres (on le voit également en Europe ou ailleurs) sont toujours manipulables....

      Toutefois, il ne faut pas comparer la rente pétrolière vénézuelienne et la rente pétrolière du Kuweit .... Le Venezuela a dix fois plus d’habitants que le Kuweit pour une production legerement plus importante de pétrole....

      A la louche (huileuse) :
      Kuweit = 1 baril/jour pour 1 habitant
      Venezuela = 1 baril/jour pour 8 à 9 habitants

      La rente pétrolière est donc 8 fois plus importante pour la population kuweitienne que pour la population venezuelienne.....

      Et aussi importante que soit la hausse des prix quand on colle un litre du precieux liquide dans nos véhicules il ne faut pas se laisser impressionner :
      Au départ l’augmentation au baril n’est pas très importante et se sont les galipettes successives faites par les raffineurs, les distributeurs et les prélevements fiscaux qui font l’essentiel de la hausse.

      Peu de chose, même si c’est très precieux, dans les poches des venezuelien(ne)s, donc.
      Disons que l’augmentation de la rente pétrolière doit apporter entre une trentaine et une vingtaine de milliards de dollars en sus annuellement dans l’économie venezuelienne...

      Mais bon.......Il ne faut pas s’enflammer et voir la suite.... Attendre des enquêtes plus poussées et croisées pour voir où on en est.

      Il est à remarquer que le Venezuela a vécu en permanence sous les entreprises de sabotages économiques des oligarchies bourgeoises locales et sous les menaces du gouvernement US avec ses alliés financiers et bancaires.

      L’essentiel des réformes sur le partage des richesses et le pouvoir réel sur celles-ci commence maintenant, la volonté démocratique venezuelienne ayant été cantonnée jusqu’alors dans un coin du ring à parrer les coups des differentes tentatives de déstabilisation des bourgeois .

      Il nous faudra donc attendre encore un certain temps avant que les effets d’une politique favorable à la grande majorité de la population produise ses effets.

      Attendre que les modifications ou constructions des infrastructures se fassent, que des ré-allocations de moyens permettent de former des hommes et des femmes necessaires à ces entreprises (infrastructures sanitaires, sociales, educatives....)....
      De plus des erreurs se comettent fatalement, les hommes sont des hommes...

      Passer d’un système oligarchique bourgeois à un système réellement démocratique ne se fait pas si simplement...

      Copas

    • tant mieux pour les koweitiens . mais la problematique n’est pas tout à fait la meme pour le venezuela qui part de très bas , qui vient juste de nationaliser son petrole, et n’a donc pas quarante ans de recul . De plus , il vaut mieux que l’argent du petrole profite à la population qu’à une multinationale ,je ne vois pas ce qu’il y a de reprehensible à ça .

    • et puis la politique de chevez est de bien utiliser la manne pétrolière, on ne peut donc pas opposer c deux termes ...

      sc_marcos94