Accueil > Baisse du chômage : info ou intox ?

Baisse du chômage : info ou intox ?

Publie le dimanche 2 juillet 2006 par Open-Publishing
1 commentaire

Déclaration de la Cgt

Restons sérieux, Monsieur le Ministre s’il vous plait. Il ne suffit
pas de se cacher derrière certaines données chiffrées pour clamer
haut et fort en répétant chaque mois pour se convaincre que le
chômage baisse réellement.

D’autres données chiffrées relativisent vos éléments et montrent que
la réalité n’est pas aussi évidente que celle que vous annoncez pour
fin mai.

Prenons seulement trois éléments :

1/ le Dispositif CRP (convention de reclassement personnalisée)
compte à ce jour 45 639 stagiaires de la formation professionnelle
non comptabilisés comme demandeurs d’emploi.

2/Plus de 411 000 licenciés par les entreprises sont dispensés de
recherche d’emploi à 57 ans, soit (plus de 8 000 en 5 mois), donc non
comptabilisés également.

3/Du fait de la réduction des durées d’indemnisation du régime
d’assurance chômage, actuellement, chaque mois, 70 000 chômeurs sont
exclus de l’indemnisation et voient leurs ressources réduites, voire
supprimées.

D’autre part, plusieurs millions de demandeurs d’emplois sont
toujours à la recherche d’un emploi ou d’un premier emploi non précaire.

C’est aussi cela la triste réalité de la situation sociale actuelle.
S’il vous plait, Monsieur le Ministre, arrêtez l’intox et ouvrez de
véritables négociations pour une véritable politique de l’emploi et
du développement industriel.

Messages

  • Sans compter les stagiaires non rémunérés qui remplacement les salariés en vacances ce mois-ci.

    Sur l’année 2006, on table sur plus d’ 1 000 000 de conventions de stages délivrées par des organismes de formation ou des organismes de complaisance. Il manque 300 000 postes de junior par an, faites le rapprochement...

    Il faut sortir les entreprises francaises de l’assistanat permanent (course a la subvention - optimisation/exonération fiscale, main d’oeuvre gratuite type stagiaires ou RMAstes) sans contrepartie des entreprises envers la grande majorité des citoyens et pas une poignée d’actionnaires retraités qui veulent "remettre la france au travail" alors qu’ils sont à la retraite depuis près de 50 ans pour certains...