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Brice Hortefeux écrit aux évêques pour défendre sa politique

Publie le jeudi 13 décembre 2007 par Open-Publishing
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ON SE CROIRAIT SOUS VICHY .... La lettre aux EVEQUES DE FRANCE/
UN ETAT LAIC ......................................................................................

Brice Hortefeux écrit aux évêques pour défendre sa politique
jeu. déc. 13, 2007 5:00 CST

PARIS (Reuters) - Le ministre de l’Immigration, Brice Hortefeux, a écrit aux évêques de France pour défendre sa politique d’immigration, critiquée par nombre d’entre eux lors de la récente polémique sur les tests ADN.

Dans sa lettre, publiée jeudi par le journal La Croix, il se dit sensible à l’intérêt dont témoigne l’Eglise de France envers les questions d’immigration, mais l’invite à s’exprimer "en toute connaissance de cause".

Alors que le président Nicolas Sarkozy doit effectuer une visite officielle au Vatican le 20 décembre, Brice Hortefeux considère qu’"une générosité hâtive peut être lourde de conséquences" et que "la clandestinité est une voie sans issue."

Le ministre reconnait que la situation de nombreux immigrés est "douloureuse" mais plaide pour la "clarté dans l’intérêt même des migrants."

"Pour que les réfugiés puissent être accueillis dignement, pour que les migrants légaux aient la capacité de s’intégrer à la communauté nationale, l’Etat doit conduire une politique d’immigration équilibrée et cohérente", dit-il.

Le ministre développe l’argument selon lequel les sans-papiers sont souvent la cible "d’employeurs sans scrupules" après avoir été victimes de "passeurs sans vergogne."

"Ma responsabilité est de combattre les esclavagistes de notre temps", dit-il.

L’archevêque de Clermont, Mgr Hippolyte Simon, avait signé dans Le Monde une tribune dénonçant la "régression" que représentent à ses yeux les tests génétiques figurant dans la loi sur l’immigration adoptée par le Parlement le 23 octobre.

Au printemps 2006, la précédente loi sur l’immigration voulue par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, avait déjà donné lieu à des échanges tendus avec l’épiscopat, souligne La Croix.

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