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Bruno Julliard quitte les bancs de l’Unef
Publie le samedi 1er décembre 2007 par Open-Publishing13 commentaires

de VÉRONIQUE SOULÉ
Les Français l’ont découvert avec sa tête de premier de la classe, ses pulls à col montant et son sourire gamin, lors de la crise du CPE. Alors que les manifestants déferlaient dans toute la France, il rassurait, occupait les médias, et hissait l’Unef au rang d’acteur central du mouvement.
Président du principal syndicat étudiant depuis 2005, Bruno Julliard, 26 ans, annoncera ce lundi qu’il quittera la direction de l’Unef le 8 décembre, avec le sentiment d’avoir encore une fois gagné dans la crise actuelle. S’il garde le mystère sur son avenir, il sera bien candidat aux municipales à Paris sur une liste de Bertrand Delanoë.
La décision est prise. Reste à déterminer l’arrondissement d’atterrissage.
Le patron de l’Unef, actuellement en master de droit public à Lyon, est un habile manœuvrier, fin connaisseur des appareils et doué d’une réelle intuition politique. Il aurait pu s’enferrer dans la position ambiguë adoptée en juillet face à la loi Pécresse : contre le texte mais pour la négociation. Mais il s’en est sorti, poussant la mobilisation jusqu’au bout tout en préparant la sortie. « Heureusement qu’il y avait l’Unef pour négocier et faire que le rapport de force instauré grâce à la mobilisation serve à quelque chose », explique Bruno Julliard de son ton saccadé, dans une allusion à l’appel de l’Unef à arrêter le mouvement après les gestes de la ministre de l’Enseignement supérieur.
Face à ses détracteurs qui lui reprochent sa proximité avec le PS, il a voulu faire de l’Unef un vrai syndicat défendant les étudiants en voie de paupérisation, plutôt qu’une simple courroie de transmission d’un parti. Dès 2000, pourtant, ce fils d’une militante PS élue maire du Puy-en-Velay en 2001 a pris sa carte au PS. Mais il l’a rendue en 2005, une fois promu à la tête de l’Unef. On le dit alors proche d’Henri Emmanuelli – il vote non au référendum européen. Durant la campagne présidentielle, ses relations sont plutôt fraîches avec Ségolène Royal. Désormais non encarté, il est présenté comme un candidat « de l’ouverture » à Paris.
Lors du Congrès de l’Unef au printemps, il avait annoncé qu’il ne terminerait pas son mandat et partirait avant la fin 2007. Le vice-président Jean-Baptiste Prevost est le seul candidat à sa succession. « Je crois que j’ai fait le tour », dit Bruno Julliard, qui avoue tout de même un regret : « ne pas avoir réussi à rapprocher les problèmes des jeunes des banlieues et ceux des étudiants ».
Messages
1. Bruno Julliard quitte les bancs de l’Unef, 1er décembre 2007, 12:59
déjà mis en ligne, scénario digne de la starac !!!
http://bellaciao.org/fr/?page=artic...
2. Bruno Julliard quitte les bancs de l’Unef, 1er décembre 2007, 17:59
il quitte l’unef pour un petit poste au gouvernement ? à les services rendus......
3. Bruno Julliard quitte les bancs de l’Unef, 2 décembre 2007, 02:08
Il est normal qu’après avoir fait le sale boulot de casseur de grève chez les étudiants, tout comme son camarade Chérèque chez les cheminots, le PS le récompense en lui donnant un poste de conseiller municipal.
C’est d’ailleurs effarant le nombre de chefs de l’UNEF qui deviennent apparatchiks du PS.
Gilbert de Charente-Maritime
4. Bruno Julliard quitte les bancs de l’Unef, 2 décembre 2007, 17:50
Bruno Julliard, fidèle socialiste
Indiscrétion : on vient de l’apprendre, Bruno Julliard, actuellement Président du syndicat étudiant UNEF, est adhérent du Parti Socialiste sous un faux nom, Bruno Landau.
Landau est le nom de sa mère, Arlette Arnaud-Landau, Vice-Présidente Socialiste du Conseil Régional d’Auvergne.
Ce syndicaliste se dit "indépendant" de tous les partis politiques mais il est en fait un membre très actif.
Voilà la vérité sur ce syndicat conservateur qui n’est en fait qu’une vitrine du parti socialiste...
1. Bruno Julliard quitte les bancs de l’Unef, 2 décembre 2007, 18:38
Salut,
Ce n’est pas un faux nom mais son deuxième nom. Son nom complet est "bruno Julliard-Landau". Cela n’enlève rien au fait qu’il est d’une hypocrisie sans nom quand il prétend ne pas être a PS.
2. Bruno Julliard quitte les bancs de l’Unef, 2 décembre 2007, 19:08
Son nom, il le signe à la pointe de son stylo, d’un j qui veut dire, le jaune, le jaune, le jaune ..
Boris
3. Bruno Julliard quitte les bancs de l’Unef, 2 décembre 2007, 19:31
Mais c’est bien sûr... pour quelles raisons le PS veut limiter la représentation communiste à Paris ?
et bien pour placer tout simplement ces nombreuses vedettes aux dents longues à rayer le parquet.
Non Mr Delanoê nous n’acceptons pas cet ostracisme, ces méthodes vexatoires à l’égard des
communistes.
Nous ne sommes pas d’accord non plus avec votre Paris réservé aux gens les plus aisés.
4. Bruno Julliard quitte les bancs de l’Unef, 2 décembre 2007, 20:20
Et alors, il n’est pas le premier attiré par les lambris : on a les dirigeants qu’on mérite. JdesP vieux et toujours enragé
5. Bruno Julliard quitte les bancs de l’Unef, 2 décembre 2007, 20:30
Je me souviens du temps où j’étais étudiant, il y avait une présidente de l’U.N.E.F. qui s’appellait Marie-Pierer VIEU. Elle fait quoi au fait maintenant ?
1. Bruno Julliard quitte les bancs de l’Unef, 3 décembre 2007, 15:45
la meme chose que julliard, mais ailleurs......
2. Bruno Julliard quitte les bancs de l’Unef, 3 décembre 2007, 19:51
Elle a pris un coup de vieux, ça me démangeait....
Responsable de la formation sociale démocrate.
3. Bruno Julliard quitte les bancs de l’Unef, 4 décembre 2007, 15:48
Voilà :
http://www.arf.asso.fr/index.php/regions/midi_pyrenees/marie_pierre_vieu
4. Bruno Julliard quitte les bancs de l’Unef, 6 décembre 2007, 21:25
Elle bidouille des trucs avec les soc du coté de Tarbes. Vieux stal borné.