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CFDT : Syndicat de travailleurs ou officine patronale néolibérale ?
Publie le dimanche 19 juin 2005 par Open-Publishing2 commentaires
REÇU DE LUC DOUILLARD
dimanche 19 juin 2005
Luc m’envoie, de temps à autre, des nouvelles de la CFDT, ce syndicat dans lequel, tous les deux nous avons milité du temps où il avait un sens et des valeurs.
Les temps ont terriblement changé, la CFDT étant passée dans le camp des "réformateurs". Or, en pensée unique, réformateur signifie casse sociale appliquée rigoureusement avec les plus larges complicités possibles, notamment avec des officines syndicales...
Dans les deux textes, ci-dessous, nous voyons ce que devient l’ex-secrétaire générale, celle qui a commencé à creuser la fosse dans le cimetière des anciennes organisations de luttes sociales, puis le côté proprement odieux de François Chérèque, celui qui achève d’enterrer la CFDT...
Extrait : "La CFDT a le sentiment d’être autant représentative du peuple que d’autres." Non, Monsieur Chérèque, je ne me sens pas représenté par une organisation qui trahit ses adhérents ; je ne me sens pas concerné par un syndicat néolibéral devenu simple relai patronal.
Jean Dornac
1) Des nouvelles de Nicole Notat et ses Notations pseudo-éthiques des entreprises
Dans un dossier de la page « Entreprises » du journal Le Monde daté d’aujourd’hui vendredi 17 juin, on apprend que :
« Les agences de notation sociale ont du mal à s’imposer » et « Les méthodes de notation sont souvent critiquées » (titre des deux articles de Cécile Ducourtieux)
Une bonne et une mauvaise nouvelle pour Nicole Notat : Vigeo, son agence de notation sociale et environnementale, est toujours déficitaire. Mais en achetant (avec quel argent ?) une société belge du même secteur (annonce faite hier jeudi), elle devrait devenir l’une des premières agences de ce type en Europe, avec exercice bénéficiaire promis-juré dès 2007.
Rappel : ces agences évaluent les entreprises sur des critères de ressources humaines, de relations avec clients et fournisseurs, de souci environnemental, de « gouvernance », afin de donner des indicateurs « éthiques » aux investisseurs proposant des ISR (« investissements socialement responsables », moins de 1 % du total des encours de produits d’épargne en France.)
Ainsi, par un paradoxe bien de notre époque, les simples épargnants « éthiques » ont au moins une garantie, celle de contribuer indirectement à payer le salaire de l’ancienne secrétaire générale de la CFDT, alors que les épargnants classiques, eux, sont dispensés de financer la reconversion professionnelle de Nicole Notat.
Mais on apprend, que comme ce segment de marché financier reste très maigre, les agences de notation tendent à proposer une nouvelle prestation plus lucrative : des audits « éthiques » financés directement par les entreprises concernées. (Facturation courante entre 50 000 et 80 000 euros.) Vigeo y songerait. Ce que "Le Monde" ne dit pas, c’est qu’il s’agira alors évidemment d’une sorte d’auto-certification éthique télé-commandée par les directions d’entreprises elles-mêmes.
Mais ce reportage n’est vraiment pas du tout complaisant ni flatteur pour le nouveau et magnifique métier de Nicole Notat :
"Le Monde" note que certaines agences (des noms !) « sacrifieraient la qualité de leurs évaluation » par course aux rendement.
On relève aussi la « gageure » d’évaluer des critères non chiffrables, malgré « beaucoup d’efforts à peaufiner leur méthodologie ».
Les comparaisons sont impossibles, les échelles de notes étant différentes et compliquées.
"Le Monde" déclare (et on s’en doute !) que les agences de notation éthiques « n’ont pas toujours les moyens de vérifier » des renseignements qui leur sont fournis par les entreprises elles-mêmes. (Mais ont-elles la volonté de vérifier ?)
Les agences de notation auraient tendance à mieux noter les grandes entreprises que les petites, car les premières communiquent mieux et identifient mieux les « enjeux » (et payent mieux ?).
Les notations, en définitive, ne serviraient pas tellement à l’aide à la décision des gérants de fonds financiers éthiques (prétexte de départ), mais surtout à la communication des entreprises évaluées.
Enfin, last but nos least, les indices de notations éthiques « sont très peu sélectifs », pour ne pas dire laxistes. Parmi les entreprises du CAC 40, seules deux entre elles (Publicis et Lagardère) ne sont pas cotées sur l’un des indices éthiques européens. Ce qui prouve que notre capitalisme contemporain est merveilleusement moral et écolo, chacun l’avait d’ailleurs bien ressenti.
Bref, Nicole Notat notera encore longtemps, sans doute, et n’a pas choisi son nouveau boulot par hasard, après avoir épuisé, épuré et discrédité la CFDT.
* * *
2) Intervention de François Chérèque
F. Chérèque propose une sorte de "centralisme démocratique" pour la CES, afin d’éradiquer tout pluralisme (paragraphe 2) et en profite accesoirement pour insulter le non au référendum (paragraphe 4 et 5). Texte inédit. Révélateur.
(Rappel : selon la théorie marxiste-léniniste dite du "centralisme démocratique", les décisions prises par l’organisation s’imposent à tous, et doivent être appliquées avec discipline à l’extérieur par l’ensemble des membres de l’organisation, y compris par ceux qui s’étaient prononcés contre en interne.)
Comité exécutif de la CES - Bruxelles, 14 juin 2005
Tout d’abord, avant de dire quelques mots sur la situation française et l’analyse du vote, je voudrais remercier toutes les organisations qui nous ont apporté leur soutien dans cette campagne, et bien sûr particulièrement la CES et John qui nous ont beaucoup aidés.
Sans votre soutien, nous nous serions sentis un peu seuls.
Deuxième point, il faudra dans l’avenir se poser la question du lien de la CES avec ses affiliés. Lorsque la CES décide, après un débat collectif de soutenir tel ou tel texte, ou tel ou tel engagement, qu’est-ce que cela signifie pour chacun d’entre nous ? Est-ce que chaque organisation peut se défaire des orientations de la CES dans son propre pays, s’opposer même à ce que veut la CES dans un débat national, au risque de créer la confusion ? Est-ce que nous sommes une simple amicale qui se contente de bavardage chaque trimestre sans conséquence sur l’engagement de chacun, ou sommes-nous une vraie confédération syndicale qui joue l’unité, où chacun fait sienne les décisions collectives ?
Cela doit faire partie des débats de la CES dans les mois qui viennent. La CFDT pour sa part a depuis son Congrès de Lille en 1998, décidé de faire siennes les décisions arrêtées par la CES, comme les décisions de la CFDT sont celles de tous ses syndicats.
Venons-en maintenant à l’analyse du scrutin français.
Oui le vote français a trouvé son origine en partie dans la situation sociale française. Beaucoup de salariés, en particulier les plus modestes n’ont plus confiance en l’avenir, ils ont le sentiment de perdre et que l’Europe ne les aide pas, qu’elle est trop libérale. Ajoutez à cela le mécontentement vis-à-vis du gouvernement et on explique en partie le vote.
Mais en rester à cette analyse est trop facile et même simpliste. Nous avons vécu en France une campagne anti-européenne aux relents parfois nationalistes comme rarement nous en avons vécue dans notre pays. Nous avons donc assisté aussi à un vote anti-européen, popularisé par des partis qui ont été historiquement contre toutes les étapes de la construction européenne : Front national, souverainistes de droite et de gauche, Parti communiste, partis trotskystes.
Tous ces partis, certains sans honte, l’extrême droite, d’autres se cachant derrière le slogan « pour une autre Europe » qui ne trompe que les naïfs, tous ont toujours refusé la Construction européenne. Ce qu’il y a de nouveau, c’est qu’une partie du PS les ait rejoints avec des arguments inadmissibles : rejet du travailleur polonais qui viendrait en France, rejet de la Turquie, interprétation scandaleuse du texte qui mettrait en cause le droit à l’avortement, le divorce et permettrait aux jeunes filles musulmanes de porter le voile à l’école et aux garçons de prier dans les couloirs.
Résultat, 67% des personnes ayant voté « non » l’on fait, disent-ils, parce qu’il y a trop d’étrangers en France. N’oublions jamais ce vote. Pour la première fois depuis la libération, l’extrême droite est dans le camp des vainqueurs en France. Même après la guerre d’Algérie cela n’a pas été le cas !
Je ne dis pas que tous ceux qui ont voté non, ou qui ont appelé au non sont xénophobes, mais il s’agit de montrer du doigt les politiques, en particulier de gauche qui ont utilisé cette peur pour leur petite cuisine personnelle.
Arrêtons de dire que les élites étaient pour le oui, et le peuple pour le non. La CFDT a le sentiment d’être autant représentative du peuple que d’autres. C’est une partie des élites de gauche et d’extrême gauche qui vient de tromper une partie du peuple désespéré par sa situation sociale, tout en insultant parfois les syndicalistes de la CES.
Et maintenant :
Comme John l’avait écrit dans un journal français, c’est Tony Blair qui sort gagnant et qui a aujourd’hui la main dans le rapport de force vis-à-vis des gouvernements qui ont soutenu le texte mais perdu leur référendum, comme vis-à-vis de ceux qui l’ont adopté. On voit bien qu’il n’y a pas de plan B et que le refus favorise l’immobilisme, donc donne de l’air aux plus libéraux.
Il faut aujourd’hui que la CES continue de soutenir le traité constitutionnel et dans cette optique, le projet de déclaration qui nous est proposé n’est pas assez clair. Nous ne pourrons pas voter un texte qui donne le sentiment qu’on enlève le droit aux autres pays de se prononcer. Le « oui » espagnol, et celui d’autres pays par leur Parlement ont autant de valeur que le « non » français.
Ensuite, la notion de « grande conversation avec les peuples » proposée dans le texte est ambiguë. On ne peut pas donner l’impression d’opposer la démocratie directe - les peuples - à la démocratie représentative dont font partie les syndicats dont la CES, mais aussi les parlements nationaux.
On voit mal comment cela peut marcher. Je propose donc que le texte soit modifié en précisant :
Notre regret du « non » dans 2 pays, et nos félicitations aux 10 autres,
En engageant les autres pays à se prononcer,
En demandant aux Chefs d’Etats et de Gouvernements, sans attendre la fin du processus de ratification de relancer les politiques sociales et économiques en Europe pour répondre aux inquiétudes des salariés telles qu’elles s’expriment dans tous les pays, quel que soit le résultat du vote oui ou non déjà intervenu.
Car vous le savez tous, on peut être dans chaque pays favorables au Traité, mais conscients des difficultés sociales et désireux d’en trouver les solutions le plus vite possible. Le débat sur le budget de l’Europe est l’occasion de dire fort ce que veut la CES, sans attendre la fin du processus de ratification.
Je vous remercie de votre écoute
http://altermonde.levillage.org/article.php3?id_article=3030
Messages
1. Duel de dames patronesses, 19 juin 2005, 17:27
De quelle année date le rapport Moreau ? 1979, si mes souvenirs sont bons ?
LA CFDT n’a de cesse de revenir à ses origines de syndicat "jaune" et a "jeté par dessus les moulins" le D de démocratique. Que reste-t-il ?
Patrice Bardet
Duel de dames patronesses
reproduction d’un article assez cruel de vérité daté de 2002
Le concept de développement durable est à peine entré dans les moeurs qu’il fait déjà l’objet d’une compétition européenne entre deux protagonistes : deux femmes, deux Françaises engagées dans une course de vitesse pour noter le comportement social, éthique ou environnemental des entreprises afin d’aider les investisseurs à ne pas se fonder sur les seuls critères financiers pour placer leur argent. D’un côté, Nicole Notat, de l’autre, Geneviève Ferone. La première, ex-dirigeante de la CFDT, a créé Vigeo, dont les premiers pas sont prévus pour début 2003. La seconde, pionnière du genre avec l’agence Arese, dont elle a été débarquée pour faire de la place à la syndicaliste, vient de lancer Core Ratings, petite soeur environnementale et sociale de Fitch, l’une des trois premières agences de notation financière du monde, avec Moody’s et Standards and Poors.
En affectant une note aux capacités de financement des multinationales ou des Etats, ces agences sont devenues indispensables aux investisseurs. En notant le sérieux avec lequel les sociétés traitent l’écologie, le dialogue social ou la transparence, Notat et Ferone espèrent rendre Vigeo et Core Ratings aussi incontournables. Toutes deux vendront leurs évaluations aux investisseurs et aux entreprises. Toutes deux espèrent grosso modo la même chose. Notat : « C’est un levier supplémentaire pour inciter les entreprises à concevoir leur action dans la mondialisation sans se référer à la seule performance financière. » Ferone : « Il s’agit d’intégrer dans l’inconscient collectif que la notation extra-financière est au moins aussi importante que la financière. » Le parallèle se prolonge jusqu’aux ambitions affichées : Vigeo se voit en leader européen, Core vise la place de numéro 1 mondial.
Niche. Le retour de Geneviève Ferone face à Nicole Notat n’est pas vraiment une surprise. Cette femme de 39 ans a débuté dans la notation sociale en 1997, après un séjour aux Etats-Unis où elle s’était initiée au concept émergent d’investissement éthique. A Paris, elle séduit alors la Caisse des dépôts et les Caisses d’épargne, qui mettent 4 millions de francs sur la table. C’est la naissance d’Arese (Agence de rating environnemental et social des entreprises). Pendant quelques années, Geneviève Ferone expérimente, forme des analystes, vend ses évaluations à des fonds éthiques soucieux de sélectionner les entreprises dans lesquels ils investissent. « Une période pionnière et de sensibilisation », dit-elle.
Très vite, cette activité de niche limitée à la France entre en résonance avec l’air du temps. Les termes d’investissement éthique ou de développement durable s’imposent. A tel point que Nicole Notat, dès l’été 2000, se penche sur l’idée de notation. Elle est en voyage d’étude au Québec et découvre un fonds d’épargne retraite géré par les syndicats. « D’entrée de jeu, ils ont décidé que ce fonds n’allait investir dans des entreprises que selon des critères éthiques, raconte-t-elle. Mais ce qui manquait était une évaluation fiable de ces critères. » Début 2002, la rumeur prend corps : après son départ de la CFDT, en mai, Notat pourrait créer et prendre la tête d’une agence de notation sociale et environnementale de dimension européenne. Une sorte d’Arese à l’échelle du continent. A l’époque, le projet demeure flou et Geneviève Ferone voit juste s’annoncer un concurrent potentiel. Sans se douter que ledit concurrent va la gober.
« Naïve ». Peu désireuse de s’appesantir sur son éviction par Notat, Geneviève Ferone concède juste qu’elle a sans doute été « un peu naïve ». « Elle n’avait pas pensé que le meilleur moyen de se débarrasser d’un concurrent était de le bouffer », confirme un proche. De fait, elle aurait pu se douter de ce qui se tramait. A la CFDT, cela faisait quelques mois que les critiques contre le travail d’Arese enflaient. L’équipe est accusée de se contenter, en matière sociale, de lire les bilans des entreprises. Bref, d’être trop aux ordres des patrons. Jusqu’à ce jour de mai où Geneviève Ferone est convoquée par ses actionnaires. Ils ont tranché : ils se donnent à Notat, et apportent Arese en guise de dot. Très vite, les deux femmes se retrouvent en tête à tête dans un des bureaux de l’agence, à Fontainebleau. Notat n’a pas grand-chose à proposer : à peine un poste de directrice de la veille de Vigeo, sous ses ordres. « Si elle avait été intéressée, elle aurait pu trouver une place », dit l’ex-syndicaliste. Ferone trouve cela quasi humiliant. Elle s’en va, suivie par plusieurs salariés d’Arese.
L’affaire est alors bouclée. Marc Ladreit de Lacharrière, propriétaire, via son holding Fimalac, de la troisième agence de notation financière du monde, Fitch, la contacte dans la foulée. Deux ans auparavant, il avait tenté d’entrer au capital d’Arese. Sans succès. Depuis, il avait commencé à racheter en Europe plusieurs structures avec comme ambition de constituer sa propre agence. Pour lui, le départ de Geneviève Ferone est une aubaine. La voilà responsable du bureau parisien et membre du conseil d’administration de Core Ratings, lancée officiellement le 8 octobre.
Chantier. Avec les deux femmes face à face, l’affiche est complète. Mais la concurrence entre Vigeo et Core est encore théorique. La première est en chantier et prévoit de démarrer son activité en 2003. La seconde annonce ses premiers résultats pour les semaines à venir. Pour l’instant, les deux agences s’observent. Du côté de Core, où l’on vante l’implantation européenne avec des bureaux à Londres, Paris et Madrid, on pointe du doigt la structure financière originale de Vigeo, où Notat fait entrer des entreprises, des syndicats et des investisseurs. « Que Vigeo ait des entreprises susceptibles d’être notées par elle à son capital, c’est du jamais vu, dit Marc Ladreit de Lacharrière. Il pourrait y avoir - à tort, sans doute - des suspicions de conflits d’intérêts. » Nicole Notat, elle, estime apporter assez de gages : un conseil scientifique, la limitation de la place des entreprises dans le capital de Vigeo à 1 % par tête et 45 % au total. « La dilution me semble une garantie, dit-elle. Une agence comme cela n’a pas d’avenir si elle ne fait pas preuve de son indépendance. »
Seule certitude : les deux agences auront les mêmes difficultés à imposer leur modèle et à asseoir une crédibilité internationale, tant la notation sociale est embryonnaire et a encore besoin de faire ses preuves. En tout cas, signe de sa volonté, Notat a décidé d’apprendre l’anglais, « parce que c’est indispensable dans notre activité », dit-elle. Elle a déjà pris deux cours.
Notat _____
Nicole Notat
55 ans, présidente de Vigeo
Capital prévu : 12 millions d’euros
Siège : Bagnolet (93)
Equipe : 25 personnes début 2003 dont 15 analystes
Actionnaires déjà présents : des entreprises, des investisseurs, des syndicats (CFDT)
Pressentis : six syndicats européens, d’autres entreprises européennes.
Ferone __
Geneviève Ferone
39 ans, responsable du bureau français de Core Ratings
Capital : 4 millions d’euros aujourd’hui
Siège : Londres
Equipe : 30 salariés à Paris, Londres et Madrid
Actionnaire : Fimalac (propriété à 70% de Marc Ladreit de Lacharrière). Fimalac possède l’agence de notation financière Fitch (1200 analystes dans 40 pays).
2. > CFDT : Syndicat de travailleurs ou officine patronale néolibérale ?, 23 juin 2005, 07:47
Ne pensez vous pas que d’autres syndicats tels que la cgt et fo (etc...), ainsi qu’à peu près tous les partis prétenduement de gauche (du ps à la lcr), soient passé dans le camp des réformistes du fait de l’insitutionnalisation, des subventions accordées par l’Etat et de leur participation (et donc adhésion) au jeu électoral ? A tous ceux qui ont lu Marx, de quel côté de la république bourgeoise vous placez-vous ? Oui, je sais, réalisme, résignation...
François