Accueil > CONTINENTAL AUTOMOTIVE MIDI PYRENEES - 59% DES SALAIRES REFUSENT LE PLAN (…)

CONTINENTAL AUTOMOTIVE MIDI PYRENEES - 59% DES SALAIRES REFUSENT LE PLAN PATRONAL !!

Publie le mardi 14 septembre 2010 par Open-Publishing
8 commentaires

Contrairement à ce que claironnent partout les médias à la solde de la bourgeoisie, à Continental Automotive Midi-Pyrénées, 52% de "oui" sur 80% de votants , cela ne fait que 41 % de "oui" sur l’ensemble du personnel.

Mathématiquement, donc,

il existe dans cette entreprise une large majorité, 59 % de salariés, qui ont dit "NON" au plan patronal

qui leur proposait de se réduire eux-mêmes en esclavage sans AUCUNE garantie pour l’avenir autre que des "promesses", dont on a bien vu à CLAIROIX ce qu’elles avaient donné.

Et sur ces 100 % de salariés, il y a 20% de salariés qui n’ont purement et simplement pas été voter, ce qui constitue un noyau dur important pour une lutte à venir.

Car ces non-votants n’ont pas "oublié" d’aller voter, ils n’ont pas pris ça par dessous la jambe, NON, ce sont des partisans et de la représentativité - et donc, de la légitimité- des syndicats et du "non" au plan patronal.

En termes clairs, 20 % des salariés ont BOYCOTTE le référendum AUSSI car ils ont compris que le patronat espérait ainsi passer au dessus de la tête des organisations syndicales.

Loin d’être une défaite, ce résultat, correctement analysé signe une première victoire et AUSSI, cependant, un avertissement aux syndicats de l’entreprise.

Une victoire d’étape car le résultat mathématique est que le plan patronal est REFUSE, purement et simplement, par une grande majorité de salariés, quoi qu’en disent le patronat et les médias.

Un avertissement aussi - et il faut l’entendre- car quelques 80 % de salariés ont jugé qu’ils pouvaient quand même répondre DIRECTEMENT et donc, sans l’intermédiaire des syndicats, au patronat.

Il y a un terrain fertile donc ,dans cette entreprise, pour mener une lutte efficace et victorieuse. Mais attention, la marge de manœuvre des organisations syndicales n’est pas énorme (c’est le cas dans de nombreuses entreprises et le patronat le sait), et il faudra qu’elles en tiennent compte et sachent se remettre en question le moment venu, pour impulser l’union des travailleurs nécessaire à la lutte.

BON COURAGE A TOUS LES SALARIES CONTINENTAL AUTOMOTIVE QUI REFUSERONT DE SE FAIRE PLUMER.

LA LUTTE SERA DURE MAIS SOUVENEZ-VOUS DE CLAIROIX !

LE PATRONAT MENT ! N’ECOUTEZ PAS LES SIRENES DU RENONCEMENT.

NOUS NE SOMMES PAS DES CHIENS ET NOUS NE VIVRONS PAS COMME DES CHIENS !

Messages

  • NON AU CHANTAGE

    Le 13 septembre : boycott .

    Que l’on boycotte ou qu’on ait envie de dire « NON », le
    plus important est de manifester tous ensemble qu’on ne
    se laissera pas faire !

    Pour cela nous invitons tous les salariés à participer aux
    manifestations prévues le 13 septembre :

    · 10 h : départ de Foix et Boussens, covoiturage, décoration de voitures

    · 12 h : Piquenique
    intersite,

    il fera beau, venez avec vos pâtés sandwiches,
    venez échanger avec les collègues des autres sites.

    · 13H30 : Assemblée du Personnel

    Rendezvous
    devant la cafétéria de l’usine du Mirail.

    · puis Meeting International devant l’usine :
    Continental tente partout d’imposer ses mauvais coups, ce n’est pas spécifique à
    ToulouseFoixBoussens
     !

    Mais partout les travailleurs résistent, de façons différentes en fonction des
    situations, c’est ce que nous diront :

    Joerg
    Schustereit, militant syndical allemand et Président du Comité de
    Groupe Européen Continental (Europa Forum) ;
    Nuria
    Requena militante syndicale espagnole de l’usine de ContinentalRubi
    (Barcelone)

    Et des salariés ayant été confrontés dans des usines françaises aux mensonges
    et aux « referendum » viendront nous exposer leur expérience :
    deux
    représentants du Comité de Lutte de ContinentalClairoix
    et
    un élu de la CgtGM
    (General MotorsStrasbourg).

    10/09/2010

    http://cgtcontinental.free.fr/telechargements/programme%20du%2013.pdf

    • Grossière manipulation des chiffres : les médias annoncent 42% de contre et 58% de pour qui ont voté dans une "consultation" bidon organisée par le patron. Ils ont même "oublié" que la CGT et la CFDT ont appelé au boycott, cela fait donc en effet 42% qui ont participé au "vote" et qui ont voté contre +17% qui ont boycotté= 59% de salariés contre les mesures patronales. Quant aux 58% ils sont tellement minoritaires qu’il s’est trouvé un spécialiste genre sociologue d’entreprises comme ils savent les trouver (?) consultant de Soir3 pour dire que la direction avait mal agi en organisant ce "vote", parce que l’écart des chiffres étant trop peu important, elle risquait de mettre le feu à la boîte.

  • Ce "spécialiste", consultant à France 3, c’est Bernard Vivier, qu i a été présenté comme directeur de l’Institut Supérieur du Travail.

    Ca fait sérieux, non ?

    Interview de B Vivier, de l’Institut du Travail : Le boycott des syndicats chez Continental

    Vivier déplorait le résultat du sondage (52%, ce n’est pas assez), que les syndicats n’aient pas été associés, st soulignait le risque d’explosion sociale.

    L’a-t-on entendu dénoncer avec vigueur le chantage patronal ? NON

    Fort bien ! Mais examinons quelques faits concernant Continental

     seules la CGT et la CFDT boycottent ce "référendum"
     à contrario, les autres syndicats l’approuvent, dont la CFTC.
    Pas seulement la CFC locale, mais la fédération de la métallurgie....

    Continental Automotive consulte ses salariés

    Certains syndicats, la CFDT et la CGT, ont appelé au boycott de la consultation, à la différence de la CFTC rejointe par FO et la CFE-CGC : "Nous, nous avons participé à la négociation" déclare Vincent Merillou, Délégué syndical central CFTC. "Il s’agit bien, précise-til d’entrée de jeu, d’une diminution du coût salarial et non d’une diminution de la masse salariale, ce qui n’est pas la même chose."

    la CFTC annonce déjà qu’elle va signer cet accord scélérat !

    Malgré l’appel au boycott de la CGT et de la CFDT, 83% des salariés ont voté hier lors de la consultation organisée par la direction ; et 52% d’entre eux ont approuvé le plan de réduction des coûts salariaux.

    La CGT et la CFDT, qui représentent 58% du personnel, maintiennent malgré tout leur refus de signer et veulent faire valoir leur droit d’opposition. Ils estiment qu’en comptant les salariés qui se sont abstenus, "ce sont 57% qui rejettent le plan".

    Tous les sites ont voté oui sauf celui situé dans l’Ariège.

    "En tant que syndicats minoritaires, la CFTC, FO et la CFE-CGC représentent 42% des salariés, observe Vincent Merillou, DSC chez Continental Automotive : nous allons signer ce plan dans les prochains jours mais les syndicats majoritaires vont s’y opposer. Ils devront alors faire des propositions. Je pense que l’on se dirige vers un référendum qui tranchera définitivement. Une campagne électorale sera organisée d’ici deux mois et nous serons alors davantage impliqués : cette fois-ci, la CFTC n’appellera pas seulement à voter, elle se prononcera pour le oui."
    Ce sujet a provoqué des tensions dans l’entreprise ou "le climat est délétère", et beaucoup de salariés sont aujourd’hui lassés. "Il est temps de passer à autre chose et de ne pas oublier nos clients"

    Souvenons nous aussi de Continental Clairoix

      CFTC assume ses responsabilités et est fière de ce qu’elle a signé

    « Compiègne, le 24 novembre 2008
    Continental : La Direction dément toute fermeture titrait le Parisien du 22 novembre. Pour la CFTC, ceux qui ont fait circuler cette immondes farce doivent démissionner de leurs fonctions syndicales......

    Maintenant, intéressons un peu à ce Bernard Vivier, présenté comme un consultant expert par France 3 ( à aucun moment ses liens avec la CFTC ne sont évoqués)

    • Fonctions exercées
      Membre du Groupe de la Confédération Française des Travailleurs Chrétiens ;
      Membre de la Section du Travail ;
      Membre suppléant de la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances - entre hommes et femmes ;
      Vice-Président de la CFTC
      Membre du Conseil Economique et Social ;
      Directeur de l’Institut Supérieur du Travail

    Mais encore ?

    Un dirigeant de la CFTC dont la mémoire flanche

    Parmi toutes ses vestes - secrétaire général adjoint de la CFTC chargé de l’action revendicative, journaliste social, directeur de l’Institut supérieur du travail -, Bernard Vivier omet aujourd’hui son vieux costard d’appelé du contingent à Clermont-Ferrand à la fin des années soixante-dix. Le mois dernier, au cours d’une conférence de presse, Vivier a bizarrement, après des années de dénégation, reconnu avoir été candidat aux législatives dans la première circonscription du Puy-de-Dôme en 1978 et avoir reçu, pour ce faire, de l’argent de Jean-Marie Le Pen. Explications de l’intéressé : " J’ai été pendant mon service militaire candidat à des élections législatives au moment où des militants de la Ligue communiste révolutionnaire s’étaient présentés en disant : " Travailleur sous l’uniforme, tu restes un exploité ! " Avec un autre appelé, on s’était présentés en disant " Ça ne va pas dans l’armée, mais il ne faut pas dénaturer le service national ! ". On a fait la tournée des partis politiques, parce que j’étais deuxième classe et que je n’avais pas beaucoup de sous pour payer ma campagne, et on a trouvé de l’argent auprès d’un certain Monsieur Le Pen. "

    Véritable morceau de bravoure - " un certain Monsieur Le Pen "... le Front national était encore loin de son apogée, mais Le Pen, à la tête de son groupuscule, n’était pas complètement inconnu -, l’explication de Bernard Vivier reste incomplète. L’" autre appelé " sur lequel il glisse rapidement et dont il a été le suppléant en 1978 est plutôt célèbre ; il s’appelle Francis Bergeron, compagnon de route de Jean-Pierre Stirbois, auteur, entre autres, d’un Guide des citations de l’homme de droite - recueil de phrases de Pétain, Brasillach, Le Pen, Stirbois, etc. -, et collaborateur de Présent. Francis Bergeron a plus tard été directeur des ressources humaines aux NMPP. Son passage là lui inspire un livre publié en 1989 : le Syndicat du Livre ou la mainmise communiste sur la presse, chez Difralivre. Étrangement, dans ses remerciements en exergue, on retrouve le nom de Bernard Vivier qui est, avec d’autres, remercié pour ses " conseils et apports documentaires ".

    T. L.

    encore ????

    Un chèque de l’UIMM met le feu à la CFTC
    16/10/2008
    DEUX SEMAINES avant le congrès confédéral de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) à Strasbourg et l’élection de son nouveau président, un climat délétère règne au sein du syndicat. Entre l’actuel président Jacques Voisin, qui se présente pour un troisième mandat, et son rival, Joseph Crespo, le puissant patron de la fédération métallurgie de l’organisation, la hache de guerre est déterrée. Et tous les coups sont permis. En toile de fond, l’affaire de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), et le mystère qui plane toujours sur les 20 millions retirés en liquide par Denis Gautier-Sauvagnac, l’ex-leader de l’organisation patronale, contribue à plomber l’ambiance. Règlement de comptes Dernier rebondissement en date, Joseph Crespo affirme dans nos colonnes que sa fédération aurait reçu indûment fin 2003 un chèque de l’UIMM d’un montant de 69 000 €, une somme destinée, selon lui, à la confédération CFTC, et non à sa fédération (voir ci-dessous). Une version que récuse énergiquement Jacques Voisin, expliquant qu’il s’agit là « d’une campagne de déstabilisation qui va nuire à la CFTC et à tout le syndicalisme » (voir ci-dessous). Il s’agit d’un nouveau soubresaut d’un règlement de comptes qui oppose les deux hommes par médias interposés depuis l’annonce de leurs candidatures au printemps. Début octobre, dans une interview au magazine « Challenges », Jacques Voisin s’étonnait ainsi du montant d’une prestation facturée à l’UIMM par la CFTC-Métallurgie. « Le prix est exagéré », estimait l’actuel président en commentant un chèque de 23 000 € qui aurait été versé par l’organisation patronale pour la location d’un stand lors du congrès de la fédération en 2006 à Metz. Une façon de sous-entendre qu’il s’agirait de surfacturation. Ce commentaire est resté en travers de la gorge de Joseph Crespo. D’autant qu’en mai, le même Joseph Crespo confiait au nom de la « transparence » au site Bakchich.info que sa fédération recevait de l’UIMM 270 000 € par an au titre de la formation professionnelle. Une somme qui, selon l’intéressé, n’a rien d’occulte.

    • extrait ( Wikipédia)

      * II. Question préalable : la proposition socialiste de supprimer la propriété privée. Ses conséquences funestes.

      Léon XIII condamne le socialisme, entendu comme théorie qui vise à l’abolition de la propriété privée. Il remarque dans un premier temps que le "socialisme" contribue au développement de la haine contre ceux qui possède en proposant comme solution à la misère l’abolition de la propriété privée. Or cette abolition à trois conséquences selon l’encyclique : il fait du tort à l’ouvrier, vide les droits légitimes des propriétaires, et bouleverse le rôle de l’État[14]. Léon XIII fait alors une démonstration qui le conduit à dire que la propriété donne un droit de disposer du fruit de son travail, l’abolir conduit donc à empêcher l’amélioration de la situation des ouvriers dans la mesure où ils ne peuvent pas disposer du fruit de leur travail[15]. Léon XIII montre ensuite qu’il existe un droit naturel de l’homme à posséder, ce qui le différencie de l’animal. Or le travail et la propriété sont indissociables : le travail rendant la terre plus fertile, il découle de ce fait le droit naturel à la propriété[16]. Ce droit est renforcée par les besoins de la famille : afin d’affronter les difficultés, nous avons besoin de constituer un patrimoine. Patrimoine rendu impossible par l’abolition de la propriété[17].

      Léon XIII définit alors le rôle des pouvoirs publics. Ceux ci doivent respecter le sanctuaire qu’est la famille et ne pas de substituer à l’autorité des parents. Le socialisme étant donc condamnable dans la mesure où : "les socialistes vont contre la justice naturelle et brisent les liens de la famille"[18]. Néanmoins le pape affirme que dans les cas de graves difficultés : "il est juste que le pouvoir public vienne à son secours, car chaque famille est un membre de la société. De même, s’il existe quelque part un foyer qui soit le théâtre de graves violations des droits mutuels, il faut que le pouvoir public y rétablisse le droit de chacun"[19].

  • "cela ne fait que 41 % de "oui" sur l’ensemble du personnel." !!! "que 41 %", comme si c’était rien ! Bien sûr les medias pourris en rajoutent mais cela n’empêche que ces chiffres (41 %) sont révélateurs d’une certaine attitude masochiste d’une grande partie de la classe exploitée. Sarkozy, le patronat, les forces de contrôle et de répression font ce qu’ils veulent, et les prolos nous rejouent "L’œuf du serpent" !
    On est dans la merde, et si on veut s’en sortir (du capitalisme), faut arrêter de se mentir, 41 % c’est énorme !