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de Jean-François CHALOT
Les travailleurs et travailleuses du secteur public et du secteur
privé se sont massivement mobilisés ce jeudi 10 mars 2005 .
Plus de 800 000 personnes ont manifesté dans de nombreuses villes,
dont 150 000 à Paris, certaines localités ont été surprises devant
une mobilisation inhabituelle et exceptionnelle :
« A Pamiers, dans l’Ariège, la police faisait état de 3.000
manifestants en fin de matinée, un chiffre exceptionnel pour cette
sous-préfecture. » pouvait-on lire sur la dépêche d’une radio
périphérique... du jamais vu dans certaines petites villes.
La grève a été suivie et par rapport au 5 février, la participation
du privé a été plus que symbolique, même massive dans certains
secteurs.
Si les revendications étaient diverses, beaucoup de slogans
montraient une détermination d’amplifier le combat et des exigences
unitaires étaient exprimées dans la banderole de tête où l’on pouvait
lire :
"augmentation des salaires, diminution du temps de travail, contre
les déréglementations et le chômage"
Oui, il faut à la fois augmenter le pouvoir d’achat, défendre les 35
heures et lutter contre le démantèlement des services publics et de
l’école publique.
De nombreuses AG se sont réunies le matin, elles ont été nombreuses à
s’exprimer en faveur de la poursuite du mouvement.
Après le 5 février, la journée de grèves et de manifestations du 10
mars, il faut monter d’ un cran de plus et préparer la grève générale
et la manifestation nationale contre la politique de ce gouvernement,
pour le retrait du projet Fillon et des autres projets de destruction
et pour que les principales revendications soient satisfaites.
Ce n’est qu’un début, continuons le combat ! Tous ensemble !