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Chérèque patron de choc

Publie le dimanche 13 juin 2010 par Open-Publishing
8 commentaires

A.G. Le Canard Enchainé page 4 mercredi 9 juin 2010

 Une première dans l’histoire de la CFDT : le secrétaire général adjoint Jacky Bontems, réélu en 2006, avec plus de 81% des suffrages, n’assistera pas au congrès qui s’est ouvert ce lundi 7 juin à Tours. Plusieurs voix se sont élevées pour s’étonner de cette absence, mais François Chérèque a fait mine de ne pas entendre. Et pour cause : il est sur le point d’entamer une procédure de licenciement contre son ex-bras droit.

 L’histoire, évoquée dans « Le Canard » du 12 juin 2009, commence au début de l’année dernière : Jacky Bontems, l’ancien homme de confiance de Nicole Notat, s’efface de son plein gré pour mettre en piste le futur secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger. En reconnaissance de cette bonne volonté et conformément aux usages, il doit être recasé dans l’une des nombreuses terres d’accueil que compte la République : Conseil économique et social, caisse de retraite ou mutuelle. Las ! Chérèque ne lui propose rien. Privé de secrétariat, Bontems va squatter pendant plus d’un an un petit bureau avec pour seule compagnie, un téléphone.

 Début mai, les deux hommes finissent par s’entendre pour adopter la procédure de « rupture conventionnelle » du contrat de travail. Une séparation, en principe amiable, inventée par Sarko en 2008. Mais les négociations capotent : en parfait patron, Chérèque refuse de payer les quelques mois de préavis auxquels le partant aurait eu droit s’il avait été licencié. Du coup, Bontems préfère être viré-mais sans savoir pourquoi- et se prépare à réclamer son du devant la justice.

L’ancien numéro deux trainant l’actuel numéro un d’un syndicat devant les prud’hommes, ce sera une audience à ne pas manquer.

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Note : Une procédure qui aura lieu avant ou après la réforme de cette juridiction ? Une réforme "avalée" par la seule et unique conf CF.T, ou quand les juges prud’hommes ne seront plus élus au suffrage universel.

Messages

  • Ils ont aussi voté pour un allongement de cotisation des retraites, c’est le seule syndicats qui se prononce pour une baise du pouvoirs d’achats de c’est adhérent(es).
    Je propose pour compenser leurs pertes a leurs adhérent(es) de ne plus cotisé a se "syndicats".

  • Mais non, la rupture conventionnelle n’a pas été inventée par Sarko !

    Elle résulte de l’accord scélérat du 11 janvier 2008 entre le patronat (MEDEF - CGPME - UPA) et 4 syndicats de salariés dits représentatifs sur 5 (CFDT - FO - CFTC - CFE-CGC)

    La loi du du 25 juin 2008 ne fait que transposer cet "accord"

    On rappellera que cette "rupture conventionnelle" résulte du code civil et non du code du travail

    La CFdT a entériné avec le patronat le "contrat" entre deux parties inégales

    Que Bontemps subisse ce qu’il a initié, on n’ira pas le plaindre !

    Il n’ira pas pantoufler au CES ? La belle affaire ! Il ira gouter les joies de l’assurance chômage : on lui prend un rendez vous avec l’une des officines libérales qui oeuvrent pour Pôle Emploi ?

    Quand aux procédés de sa confédération, il les mettait aussi en oeuvre : l’arroseur arrosé !

    Des élus de la CFDT sanctionnés pour opinion non conforme

  • Ben alors ;si les jaunes se bouffent entre eux ;BONNE NOUVELLE !momo11

    • Le problème c’est que ont a plutôt intérêt a convaincre en usant de pédagogie les plus jeune de s’organiser autour du syndicat de son choie, je suis plutôt pour un syndicalisme imaginé par les plus combattif de l’époque autogéré et horizontal.
      Ça existe a la CGT de plus en plus les militant se débrouille sans leurs direction.

      A la CFDT c’est le bordel, a par le chef (qui est pas très fute fute a mon avis par rapport aux roublard patronal), le chef donne ça vision dans hauts, alors qu’il s’aperçoivent même pas qu’ils se fait rouler dans la farines par les as du business.

      Ont insiste ainsi a des diner de con organiser par l’Élysée, ou le con fait ça déclaration médiatique instrumentalisé par les copain du club très selecte Elyséen, connue pour l’arnaque du siècle pour avoir vendue du pouvoirs d’achats, alors qu’ils en avait pas un échantillon sur eux.

  • Selon Le Canard, Bontems était un "homme de confiance de Notat", patronne de chez patron. Sans faire de procès d’intention, cela dépeint quand même le personnage. Il y a du carnet d’adresses dans l’air...

  • Exemple de l’aliénation des masses :

    Le Congrès de la CFDT a renouvelé sa confiance à Chérèque. Après tout ce qu’on sait, tout ce qu’on l’a vu, la table ouverte qu’il a en médias preuve simple et pratique de son entrée dans le group des spin doctors du Pouvoir.

    • Je rajoute également et là auussi il faut le rappeler, les 1500 congrèsiste ont votés le prolongement à 59 % , 1500 congrèsistes qui représentent 0.0018 des 800 000 adhérents cotisants "officiels" ou "officieux" selon d’ou on se place !

      Le terme militants étant réservés aux seuls apparatchicks de la CF.T

      1500 votants qui ne sont plus que 885 à avoir fait glisser le baton dans le ... !

      Je vous laisse faire le calcul de ce que cela représente en réalité sur la totalité des cotisants aux caisses de retraite...

      La "démocrotie" représentative a fait long feu, la citoyenne doit prendre sa place, ceux qui n’en veulent pas et refusent de mouiller le maillot, n’auront qu’ à bosser jusqu’à ce que mort s’en suive....

      NON mais !

    • Annie Lacroix-Ritz historienne sérieuse et honnête, jamais invitée dans les médias, c’est dire, a travaillé sur les années 30 avec les archives disponibles dont celles de la police : le patronat et les banques assuraient le fonctionnement des partis conservateurs, payaient la constitution des ligues fascistes, achetaient la plupart des journaux, des députés et des dirigeants syndicaux de premier plan : la "parenthèse" du Conseil National de la Résistance, ses idéaux et ses conquêtes sociales, fermée par la Bourgeoisie : nous voilà replongés dans un climat aussi délétère qu’à cette époque, sauf que le mouvement ouvrier et populaire semble faire du surplace.
      A propos de journaux, certains banquiers malins, voulaient face à la montée de la contestation populaire de gauche, donner une ligne "de gauche" à certaines publications pour faire pièce au "communisme" montant et à "l’Humanité".
      A propos de la CFDT, au "réformisme affirmé" (c’est à dire : collaboration de classe revendiquée) ce syndicat semble avoir doublé FO, jusqu’à la prochaine fois. Deux syndicats Jaunes ( le syndicalisme jaune, ça a existé) ce n’est pas de trop pour contenir les luttes, leur radicalisation leur généralisation, Les règlements de compte au sommet à défaut d’idéologie, portent sur des questions de fric ? pas étonnant.